Bonjour à toutes et tous,
Babouche et Azâme, une bise toute particulière pour vous remercier de vos passages par ici.
Et bien, il en est ou le warior, survivor du baclo? ;-) Si j'ai bien compris vos questions.
Mon baclochemin suit une ligne, non pas celle de la coca ;-), bien tracée et guidée désormais.
Déjà quelque temps que mes synapses et esprits fatiguaient à grandes évanescences peu productives à 160mg/jour.
Motivations justifiées pour descendre à 120mg/jour récemment. Dixit mon dernier post.
Puis ...
Retrouvaille avec Monsieur G, mon prescripteur.
Crainte de redescendre au delà de 120mg sans son haut consentement médicale.
J'ai fini par apprendre à arrêter de ne suivre quelquefois à tord que mes envies et intuitions, parfois stupides, concernant la prise de mon traitement baclofène. Les incidences, conséquences, incidents, suite à ma descente exponentielle brutale à 50mg cet été m'auront survies de leçon. Blindé mes alarmes d'évidences et de bon sens !
Bref, il m'était cependant impossible de parvenir à retrouver du taf, un taf correct à mon niveau, sans prétention, en continuant à être souvent lobotomiser du bulbe avec mon traitement. L'ES le plus sévère à 200mg que j'ai eu à vivre à été une grande confusion mentale ! A 160mg je m'en était éloigné mais j'aurais été intellectuellement bien infichu de produire le dynamisme de synapses capables d'encadrer 5 personnes et/ou de gérer des projets pro complexes !
Pas plus compliqué. Il m'a fallu faire un choix ! Régresser matériellement, ne plus assumer matériellement toutes mes charges familiales et autres,risquer de perdre mon appart, en assumant un taf en rapport avec mes capacités diminuées à 160mg, qui ne pourrait subvenir à mes charges fixes, malgré un niveau de vie bien épongé-maîtrise-géré en arrêtant tabac et alcool, ou baisser ma posologie !!!
Avec, j'en suis pleinement conscient, le risque de retour de craving à chaque diminution d'un cachet.
Pour le moment, à 110mg/jour, après 18 mois de traitement, dose seuil à 160mg, je n'ai pas de retour d'appétence envers l'alcool :-)
Mes synapses résonnent de mieux en mieux :-) Mes capacités pro, humaines, intellectuelles se reforgent en mieux, plus solide.
Aidé que je suis, protégé, par une absorption prolongée et durable de la molécule baclofène durant 18 mois.
Donc, en cela, les faits énoncés si dessus, mon prescripteur me valide, me suis, dans ma démarche médicale de descente.
A raison de 10mg tout les 10 jours. Si retour de craving, retour à la posologie supérieure.
Pour le moment, Ã 110mg, tout va bien. RAS.
Donc, bis, je continue à descendre ... Jusqu'à 0? ;-)
Portez vous au MIEUX svp. Cela m'est devenu d'une telle évidence personnelle !
Stéphane
PS : je ne suis pas abstinent pour autant. Juste un consommateur avisé, informé, soigné, qui ne souhaite plus, ne veux ne peux plus abuser de l'alcool.
Joyeux de circonstance et conscient à chaque occasionelles gorgées ingérées. Vite rassasié. Libéré :-)