Hello !
Je termine mon petit rituel de visites du matin sur les fils des "baclozamis", par un mini post sur mon fil
Enfin, mini... je commence mini et je finis quand j'ai envie !

Petit coup de mou hier soir. Un paquet de biscuits (gauffrettes belges ! Mais qu'est-ce qu'il fichait là, encore, celui-là, dans mes placards ?) en a fait les frais, et je dis "même pas grave". Habitude démasquée, dérisoire habitude. j'en mangerai encore, des gauffrettes ! J'en boirai encore, un verre de bon bourgogne ! Un p'tit rosé bien frais ! Une glace de chez bertillon ! un gigot gratin dauphinois ! Mais dans le plaisir, pas en réponse à une contrariété !

Je doute encore parfois, découragée par cette fatigue qui s'installe en fin de journée, vers 19 h, et qui plombe mes soirées, peu dynamiques et du coup, solitaires, alors que j'aurai bien envie de sortir et m'ahérer un peu... Même pas grave (si ça ne dure pas trop)

J'ai fais des bêtises avec mes prises, je compte sur mon téléphone qui ne sonne pas alors que j'étais persuadée que je l'avais programmé, mais pas de conséquences, heureusement sur mes ES, toujours présents mais supportables (s'ils ne durent pas trop longtemps...). Je prends une heure avant, puis une heure après, je crois même avoir oublié une prise, avant-hier. Je m'engueule. Un peu de vigilance, non d'une pipe ! Je laisse s'installer mes prise actuelles, avant de chager la répartition, pour un meilleur confort, pour le moment, celle que j'ai adopté me convient à peu près...

Je revisite ma vie, surtout la nuit, avec des rêves, et des voyages dans le passé, qui s'éclaire tout d'un coup, avec la conscience de ce traitement, et cela me rend triste, parfois, sentiment d'être passée à côté de quelque chose, d'avoir fait ou pas fait, d'avoir raté des aiguillages. Conscience (et pression) de ne pas rater celui-là.

Ce groupe d'entre-aide, je le veux parce j'en ai besoin, je vais y aller doucement s'il le faut, et tenace...
Je veux déjà reprendre les rennes de ma vie, et je ne suis qu'à 10 jours de ma période de rémission... Toujours impatiente, je me reconnais bien là.

Les travaux chez moi sont finis. Rangement et tournée des agences immobilières, pour le vendre et préparer ma nouvelle vie, mon déménagement.
J'ai un compte rendu à faire aujourd'hui, d'une réunion de la semaine dernière. Allez, hopopop ! C'est pas tout ça, la vie continue, et elle m'appelle ! Au décrassage et au boulot ! J'ai fini ma tournée du matin !

A plus tard

Bonne journée à tous

Coucou,

Ta petite rechute "gaufrette" ne serait elle pas dû à tes bêtises avec tes prises ?

Super votre idée de groupe de rencontre.

Allez, courage pour tes rangements.

Bisous

Mon petit plan gaufrette est surement du à une addition de petites contrariétés. Il me sert à me recentrer. Vive la gaufrette (en plus, c'était mon surnom, il y a longtemps au boulot, et il faudra que je vérifie, 1 f ou 2 f, j'ai un doute, un comble, pour une belge !)
A+

Je t'ai lu sur le fil de Tiou,

Il y a des rencontres en Belgique : Rencontre entre belges

Mais pas de prévues apparemment.

Bises

Les gauffrettes, cherche pas plus loin, c'est le desordre dans les prises baclo. Ca va rentrer dans l'ordre. Je m'inquiete pas.

Eh ! Karine !
T'inquiètes, je suis repérée par Albéric, et me suis auto-proclamée "correspondante belge à Paris" !
Et je vais aux rencontres Provence, en reportage Tintin reporter !!
Pour un hotel, regarde les chaines type IBIS de périphérie, sur Avignon. Elles sont plus adaptées en terme de construction que les vieux hotels de centre ville. En plus buffet déjeuner pour les gosses, ça leur plait bien
Tu devais pas sortir et te décoller un peu du forum, cet après midi ? Bon, disons que c'est la pause déjeuner, après tu files prendre l'air !

Et je clos la table ronde sur les gaufrettes. Gaufrette coupable ou responsable ? On s'est parlé, elles et moi les zieux dans les trous. On vrai bonne franche explication, une régulation calme et néanmoins conflictuelle, une régulation, quoi.

C'est bon j'ai trouvé 2 hôtels.

Ce qui m'énerve au plus au point, c'est que dans leur critère de choix, il y a "animaux admis", et pas "accessible handicapés".

Je leur ai téléphoné pour leur dire.

Non cet aprèm, c'est séance d'ostéopathie.

Bise

Merde, comme je comprend ton énervement! A notre époque c'est un comble! Surtout que ça fait à présent partie des normes en hotellerie d'avoir les accès et les équipements, ainsi que les aménagements, et ça devrait vraiment être mis en avant!

A Grenoble, même les magasins du centre ville se prenne des amendes et des blâmes si leur entrée n'a pas de rampe et si les rayons sont trop étroits ! Mais toutes les villes ne favorisent pas l'accès, et je trouve ça bien triste. Il en va également de la conscience collective et individuelle. Beaucoup de gens n'y pensent même pas, moi je fais la hargneuse dans la rue quand je vois des connards mal garé qui bloque les trottoirs au point que pas une poussette ni un fauteuil voir ni un un piéton ne passe. Et si y'avait que ces connards là...
T'as tellement raison de les avoir appelé pour leur signaler !

Bises, et bonne journée par là !

Bonjour à tous !

Juste pour dire que je vais bien, ce qui ne manquera pas d'interesser tout le monde !
Bien avec des ES de somnolence, bien sûr, mais bien quand même, j'avance...
Et surtout pour dire que je pars trois jours sans mon ordinateur.
La dernière fois, je l'avais dit, et des baclozamis s'étaient inquietés pour moi. j'ai trouvé ça super touchant,
je n'en revenais pas de cette sollicitude si inhabituelle, mais je ne veux pas inquiéter pour rien

Que les skieurs ne se gamellent pas
Que les soldeurs restent modérés de la carte bleue (je pense aux ex addicts des achats compulsifs dont je suis)
Que les retardataires présentent leur derniers voeux (surtout pour eux-même, c'est bien aussi)
Que les monteurs montent prudemment et sans secousses
Que les descendeurs le fasse ailleurs que sur une piste noire (toujours pour les gamelles)
Que les "plateau" profitent de leurs nouvelles sensations
Que bon Oukène à tous

Que... à lundi, ou dimanche soir, c'est selon mon coup de barre habituel de soirée
Bises
Claire

Bon WE à toi aussi ! Tu vas nous manquer !

Oui Abséliante je crois que Grenoble est l'une des villes les mieux aménagée de France.

Bises à toute les 2

Bon week-end à toi Claire! Merci de nous avertir! Tu sais comment on est vite à déduire que quelqu'un ne va pas bien s'il n'écrit pas pendant plusieurs jours! :-)

Continue à prendre bien soin de toi comme tu le fais si bien!
bises
Lucie

Bon weekend Claire

J'aime beaucoup ta façon de te raconter !

Passe un bon week end Claire ! Pensées pour toi !

De retour...
Soirée d'hier occupée à combler le retard de lecture... et de conforter l'idée que je ne pourrais pas rester rivée sur le forum trop longtemps... même pour aider, même pour m'aider, j'aspire à autre chose, de moins virtuel, de plus direct. Je vais murir le sujet... Attention, hein ? Je ne vais pas partir comme ça sans dire au revoir et du jour au lendemain.

Un peu de mal à me rassembler ce matin.
Objectif sport, tous les deux jours au moins piscine, ou marche (plus difficile, impression que la gravité s'exerce sur moi puissance 13, impression d'avoir des aimants sous les semelles après 500 m)
Objectif boulot : fonctionner au moins au ralenti et plus si affinités
Objectif traitement : je ne suis pas encore sortie du bois, arrivée au seuil, et après ? L'venture continue
Objectif moi, objectif plaisir...

Et après le cours de doctorat es poso que j'ai pris hier sur le fil de Lucie, réfléchir moi aussi à ma répartition pour atténuer les ES. Je suis tout de même un peu à côté de moi même une partie de la journée, et je sens que je vais bientôt saturer de ce petit côté planant, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, dit-on...

Bonne journée

Quand tu seras bien sure au fond de toi que tu es guerie, (que chaque fois que tu passeras au supermarché devant ce qui te faisais craquer avant en disant, j'en ai besoin? non) et bien tu pourras envisager la descente. Parfois la repartition peut aider à la diminution des ES, parfois ce changement en provoque.

DOnc, toujours pareil, tu peux tenter des modifs, mais si tu es comme moi, la diminution des ES arrivera avec la descente.

Je ne suis pas sure qu'il faille une "consolidation". J'en ai parlé avec mon doc et il m'a dit qu'il ne savait pas, et qu'il preconaisait une periode au seuil de guerison uniquement pour que les malades soient sure d'avoir aumoins cette durée de guerison.

Il se verifie sur les multiples temoignages de guerisons que quand on a atteint son seuil, le deficit en gabaB est comblé et meme si on baisse de 10 tous les 3 semaines ou mois, la guerison reste. On est suffisamment "imbibés" par la molecule. Ensuite , comme toujours, c'est une question d'ecoute de ses sensations, de ses pensees, de ses reaction vis à vis de la bouffe.

Comme ce que j'ai vecu à Noel. J'ai reconnu une sensation pas normale, d'ou reaction immediate, de façon a ne pas laisser de rechute s'installer. Comme mon amie qui etait descendue à 50 (de 310 seuil) et au bout de 4 semaines à cette dose , a du remonter à 70 puis à 90. Dose pour l'instant definitive. On croise les doigts.

Pour ce qui concerne le forum, tu trouveras ton rythme de croisiere ,j'en suis sure.
Quand on vit cette revolution, c'est un peu normal (mais pas toujours) de venir partager et soutenir. C'est dans la personalité des gens ou pas.

Pour mon cas, le jour ou j'ai été délivrée, je me suis dit que tant d'années de souffrance n'auront pas servi à rien et que je devais partager. Tu trouveras ton équilibre.

Bisou Claude

En passant, une info

Je n'ai pas la télé, alors pas jamais vu l'émission de M6 (c'est ma vie) pour laquelle une journaliste "recrute" des volontaires sur un fil dédié.
D'abord, je suis d'un naturel curieux, et je cherche toujours à savoir...
Je ne sais pas pourquoi on dit de la curiosité que c'est un vilain défaut, pour moi, c'est le sel et le poivre de la vie.

J'aurais eu envie de témoigner d'un traitement qui marche, et d'un processus de changement et de guérison.
Il y a donc eu un entretien téléphonique, dans un climat bienveillant (évidemment !), rassurant, séducteur.
L'objectif que je me serais fixé, pour une telle participation n'est pas possible dans un tel cadre.

Il s'agit bien de faire une descente dans le trivial, en aucun cas d'élever un débat, ou de suciter une réflexion une peu "intelligente". Au mieux, ça fait du sirop, au pire, du fiel.
Outre le fait que je ne fais pas partie de la "cible" des téléspectateurs potentiels, j'apprécie moyen Karine Lemarchand et sa manière bien subtile et infantilisante de ridiculiser les agriculteurs dans son émission fétiche.
Là, ce qui est proposé, c'est de plonger dans le quotidien de qq'un qui est en cours de changement, avec un enjeu "live".

Et outre le fait que cela implique l'adhésion de l'entourage, et que le mien serait plus enclin à me faire interner si je lui proposais une chose pareille, je trouve que c'est limite dangereux de souscrire à un tel projet.
Je n'ai pas demandé ce que cela pouvait rapporter, en espèces sonnantes et trébuchantes, et je suppose que rien, à part la reconnaissance, dont on ne sait pas bien de quoi elle sera faite (on ne maîtrise pas le montage)
Et dangereux, parce que je sais que je suis sur ce chemin de reconstruction, et j'en mesure les fragilités (même si je ne suis pas "une grande chose fragile", de tempérament) et que je subodore qu'un dérapage en direct (genre trébuche, crise de doutes, émotions fortes) sera immédiatement récupéré comme élément croustillant de l'émission. Et contre productif pour "la saga du baclofène"

Donc j'ai opté pour l'abstinence, et je la recommande à ceux qui seraient tentés, une fois n'est pas coutume, comme quoi, comme disait Enstein, tout est relatif...

A+

Tu as bien fait Claire. Tu es très perspicace car c'est exactement comment ça se passe dans les médias. On te câline pour t'avoir, jouant sur des cordes sensibles, et par la suite on ne prend que ce qui nous arrange pour que ce soit le plus ''choc'' (trash) possible, selon l'angle qu'on veut donner à l'émission (selon ce que l'auditoire aime, soit les trébuches, les questions pièges qui déstabilisent, bref tout sauf ce qu'on t'avait dit préalablement au téléphone. Le monde aime les sensations fortes... Un traitement qui marche trop bien, c'est pas très vendeur, il faut donc fouiller dans les pires gaffes que tu aurais faites. En plus s'ils impliquent ta famille, eh bien là c'est pour mieux t'humilier?

En tout cas ton analyse est tout à fait juste.

Bravo et continues ton chemin parcouru de roses, pas celui remplie d'épines de ces mêmes roses que l'on te propose mais déguisées, tu n'en pas besoin présentement.

bises

Coucou !

Un petit rapport pour la route.
En fait, RAS ou presque rien...
Je continue ma route, sur le terrain plat des 120mg
Plat, mais pas morne !
Le plat permet de voir un peu plus loin à l'horizon, refaire un peu d'anticipation, vivre un petit dénivellé avec philosophie, se laisser encore aller un peu en roue libre, reprendre sans trop d'effort.
Mais le plat, ce n'est pas le vide, ni le rien. Il peut être la sensation du vide, cette place laissée libre, prise par l'addiction, puis toute la concentration liée à la montée dans le traitement, la réponse aux ES, méthodiquement, se raccrocher à qqs fils, salvateurs, par leur conseils et témoignages, des heures de lecture du forum... Place laissée libre à d'autres choses, impression de rien, et ce rien devient une chose, et puis une autre, des petits riens qui remplissent le vide, agréablement, un peu surpris d'exister encore

Je n'avais pas très envie de poster aujourd'hui, et je me rend compte au bout de trois lignes que la page blanche permet toujours de trouver une image, une petite métaphore... La créativité est un excellent exutoire, pas étonnant que les plus grands artistes soient souvent des êtres torturés ! Est-ce un hasard si j'ai repensé reprendre un veux manuscrit, laissé de côté il y a 1 ou 2 ans ? Affaire à suivre...

Je fais changer mes habitudes, doucement, sans le tordre le coup avec trop de violence. Ca parait plus facile, maintenant, même avec l'impatience, qui tiraille toujours autant !
Par exemple, de voir que je suis contactée par la province, en MP, pour la création de mon groupe de soutien dans le réel, et pas par des parisiens ! Ou sont-ils ? Tous dans le métro ?!!

Mais c'est pas grave. Je suis sans doute pas encore assez lisible, visible : c'est là ! http://www.baclofene.com/index.php?p=topic&t_id=7502

Et je me dis que je vais continuer doucement et surement. De toutes façons, je suis sur du plat, alors j'avance pour le moment à l'économie d'énergie.

Quelqu'un m'a rappelé il y a peu l'histoire des Thénardier, que j'avais inventée pour illustrer ma dépendance ! Ca m'a fait sourire car je m'en rappelais à peine, comme faisant partie d'une vie antérieure, très antérieure, genre l'année dernière, voire le siècle passé. Le temps passe vite, sur le plat !

Ca m'a fait du bien, et ce n'est pas rien... Ecrire, ça fait du bien.

Bonne journée !

Claire,
Que tu as raison quand tu parles du vide que l'on remplissait et que la, petit à petit, il se remplit de lui même de petites choses que l'on avait jusqu'alors oubliées. On dit que dans l'Univers, le vide n'existe pas. Et que si l'on fait de la place au vide, que justement l'Univers le comblera.

Tu as fait ça tout en douceur, sans trop de violence comme tu dis. C'est beaucoup mieux que de se faire violence. Quand on se fait violence, on ancre davantage l'habitude malsaine, selon moi. C'est le rythme de chacun qui importe. Toi tu as trouvé le tien, et vraiment il te sied bien.

Tu es très inspirante dans tes propos.

Et bravo pour le groupe de soutien que tu vas créer. Une belle initiative créatrice. Et tant pis si les Parisiens sont pris dans le métro, ils vont manquer le bateau!

Vrai que l'écriture c'est salvateur, libérateur. Une belle énergie qui s'écoule à travers les mots plutôt qu'un énergie inversée dirigée vers les maux...

Belle journée à toi Claire...

Bonjour Scyane !
Ton passage sur mon fil me fait super plaisir !
J'ai lu le tien par passages, et j'ai encore le temps d'y revenir avant Avignon
Un petit ? sur le 1f, 2f ? J'ai du m'exprimer en codé, et un effet baclo est parfois que j'ai la mémoire qui flanche, j'em souviens plus très bien !
Un petit truc à éclaicir, dans la bonne humeur (caractéristique de nos compatriotes) lors de la rencontre !
A très bientôt
Claire

Merci, Cécé : Je te suis, tu sais ? En totale empathie avec ta "double peine", qui a fini par me convaincre (le petit coup de pouce de réflexion) et me faire dire que le groupe de soutien sera mixte ou ne sera pas !
Pas de cloison entre nous ! C'est bien l'addiction qui compte, pas le produit, et toutes les variantes de comment manger, et comment boire, de la plus anodine (en apparence) à la plus trasch, en passant par l'incidieuse et la sournoise...

Je fais ce matin un petit pêle-mêle de réflexions diverses...

Pas mal d'ES avec lesquels je m'arrange, car je suis indépendante et je gère mon emploi du temps en conséquence.
Mais j'aimerai mettre un peu plus de jus dans mon travail, augmenter un peu la contrainte, pour éviter de me retrouver dans qqs mois le bec dans l'eau et le banquier sur le dos...

Le cerveau marche bien, malgré qqs absences, et le corps suit tant bien que mal, avec des périodes flagada que je compense en piscine pour stimuler les muscles.
Ca me fait un bien fou, c'est tous les deux jours, quand je peux, et je dois bien faire 1kms, 40 longueurs, avant jacuzzi (y'a pas de mal à se faire du bien !)

Je pense à changer ma répartition, en l'étallant un peu plus, genre 30mg en 4 prises espacées de 3 heures. Je vais prendre conseil en rentrait dimanche soir, car je pars en déplacement demain pour 4 jours,
je ne risque rien pendant cette période là, je devrais être à la hauteur, dans un environnement compréhensif. Ca m'angoisse un peu tout de même, de me trainer par moment comme une petite vieille de 80 ans.
Et mon image, bordel ?!!!

J'aimerai sortir un peu plus, mais là, pour le moment, ce n'est pas possible, je fais forum et DVD tous les soirs, et ça me désole un peu...
ça m'isole, même si ce n'est plus avec une bouteille et de la bouffe. Hier, j'ai regardé Amour de Michael Haneke, et c'est vrai que j'aurai pu faire plus gai.
En plus, sur le forum, deux fils m'ont foutu le bourdon, et oui, c'est la vraie vie, et pas de la télé-réalité, il y a des moments difficiles aussi, et je me suis sentie impuissante pour intervenir.
Je n'ai fait que passer et lire, en me demandant quels beaux rêves j'allais pouvoir faire après ça...

Le sommeil est lourd, le réveil en "levée du corps" lourd et laborieux. Reforum, encore, mais plus dynamique, je poste chez moi comme maintenant en faisant le bilan, qui reste positif, mais que j'ai envie d'améliorer...
Petite satisfaction aussi de voir que je suis lue, le compteur grimpe, même si peu de réponses, j'en trouve toujours une qui me fais plaisir.
La qualité, hein ? Plutôt que la quantité, ça me parle de mes excès, et c'est bien comme ça !

Sylvie a relayé mon idée de groupe de soutien, pour la rendre plus visible, et j'aime bien que ça se fasse lentement et surement, en accord avec mon rythme d'aujourd'hui.
Je vais d'ailleurs parler cet après midi de cette initiative à ma psy, bien connue ici parmi les médecins prescripteurs historiques (et oui, j'ai cette chance là).
Elle me donnera son avis, et aussi, j'espère, sa "supervision", ce serait pour moi un honneur et une sécurité.

Petite ombre au tableau : je suis ce traitement pour me débarrasser d'une addiction (et même plusieurs, achats compulsils, potomamie, petit vin blanc, excès en toutes choses...),
et en dommage co-lattéral, je compte bien maigrir.
La balance est cruelle, ce matin. Niet. Nada. Elle s'accroche à son chiffre, cette conne.
Je n'ai pas envie de rajouter à ma course en terrain plat, qui reste difficile, un régime, mais avec ce que je mange et ne bouffe plus, j'aurais bien mérité un petit bonus.
D'autant que le regard des autres maintenant s'attache à ce détail là "ah ? On dirait que tu as perdu", et ça m"éneeeeerve !
Comme quoi, il ne faut pas demander à son environnement de tout comprendre, il zappe sur l'addiction parce qu'il ne sait pas ce que c'est... Et c'est pourtant ça le plus important.

Je muris aussi ma présence sur le forum.
Je continue à suivre mes "copines" de TCA, en essayant, maintenant je me sens plus légitime, ayant gagné la première bataille de la montée, de donner mon ressenti et mon expérience.
Nous ne sommes pas si nombreuses, et nos fils sont moins dynamiques et réactifs que ceux des alcoolo-dépendants. J'inicte à sortir de son fil, à aller voir ailleurs, à créer du lien ailleurs.
Mais cela semble difficile, surtout en début de traitement, ou on a tendance à se replier sur soi même et à attendre que les autres viennent vous voir...
A peine 3 mois, de ce que je lis, j'en prends pour un an, porte à porte, alors plus que 9 ! Je sais que je ne tiendrai pas l'assiduité, comme certains ici (chapeau),
J'ai trop envie de la "vraie vie" (d'où l'idée des groupes de soutien), en lien et en complément du Forum.
De plus, me confiner dans cette problématique bouffe et alcool, si elle m'inspire encore, pourrait bientôt me gaver ou m'y maintenir longtemps... J'ai vécu ça hier soir...
Je ne sais pas, j'imagine qu'un jour, j'aurai envie de venir moins. Pour le moment, c'est matin midi et soir, en trois prises. Je vais tenter en deux, puis seulement une.
Laisser tomber l'imprégnation pour me mettre au ciblage, en somme...

Demain, à l'aube, à l'heure ou blanchit la campagne, je ferai comme Victor (l'auteur des Thénardier), je partirai en déplacement jusque dimanche.
Avec ou sans ordinateur, je ne sais pas encore, ça dépendra de ma valise... Ca me fera une pause. Que personne ne s'inquiète, hein ?!
En plus ledit ordinateur fait à nouveau des bruits bizarres... Si lui aussi il m'abandonne, alors je ne réponds plus de rien !

Bonne journée
Clairaude

Un dernier pavé, pour la route.
Une réflexion.
Je fais ma psy de comptoir

Je crois que le rapport à la nourriture... n'est pas que le rapport à la nourriture.
C'est le rapport à l'environnement tout entier.

Besoin, envie, ambition... que l'environnement réponde à nos besoins. Intensément. Trop.
De tout contrôler (anorexie) ou de tout gober (boulimie)

Je dis ça en voyant mon comportement changer, tant par rapport à la nourriture (modéré) que par rapport à mon environnement (moins exigeante)
Quand je vais vers une pomme, je l'agresse et je la mord
Je ne voudrait pas être la pomme, je comprends qu'elle se rebiffe... Mais elle ne le fait pas , car c'est une pomme.

Quand je vais vers mon enviromment, je crois que j'ai tendance à l'agresser, à y aller en trop d'attente et de fébrilité, trop en force. Il se rebiffe : ce n'est pas une pomme.
Et que dire de mes ongles... Maintemant, c'est eux qui m'agressent : je les sens pousser, ils sont durs, ils sont là. Et je dois les accepter. Je peux aussi les couper. Pas tout de suite. C'est bon de les sentir exister...

Je vois mon rapport à l'environnement changer : j'y vais plus doux, plus modérée.
Et ça change tout. parce que c'est moi qui change, et pas lui. Il s'adapte, c'est tout.

Affaire à suivre...

bonjour Clairaude,

Se serait bien de t'avoir pour nous,les nouvelles du Baclo, une bonne bouffée d'air pure.

Les fois où je reçois de l'empathie à travers des posts sur mon fil me remontent le moral, tu as

déjà commencé d'ailleurs.

Bonne suite pour la perte de poids, et peut-être que ton corps à changé sa forme physique et que

toi tu ne le vois pas et que tu as troqué le gras pour des muscles avec un changement

d'alimentation et une piscine tous les 2 jours, ce qui expliquerait pourquoi les autres te disent

que tu "as perdu", non? c'est pas possible??

A bientôt et ne change en rien ton humour, ça fait du bien quand on te lit!

Ah Claire, c'est toujours un plaisir de te lire...

Tu connais les mots qui vont avec tous ces maux, tu les décortiques avec la précision d'un chirurgien, avec en plus avec la finesse de ton intelligence, tout ça avec humour, avec amour.

Tu as un esprit débordant d'imagination. Tu parles de la pomme, et on te voit agresser la pomme, qui elle, se laisse faire. Tu donne l'eau à la bouche lorsqu'on te lit. C'est pas rien ça! Pourquoi ne pas écrire un livre, un genre de livre références sur ton parcours très vivant, qui t'a menée à la libération, à la liberté totale d'être dans total dans ton Être? Tu sais que tu pourrais aider des gens aux prises avec ces dépendances, ces mal-être? Pas seulement que les TCA (ton livre pourrait toucher d'autres personnes, notamment les alcolo dépendants, et tous ces autres qui compulsent dans les achats, les hommes, les femmes (pourquoi pas?) et tutti quanti.

Parce que ton histoire touche une panoplie de ces gens aux prises avec des comportements nuisibles pour eux et pour leurs proches. Mais avec ta manière de raconter, ce serait unique. Et si en plus tu commences à former un groupe de soutien, tu pourrais en parler et qui sait, peut-être même pourrais-tu devenir LA référence en matière de traitement des dépendances variées, et former des groupes partout en Europe et ainsi devenir une alternative gagnante face aux fameux AA? De plus, comme ce serait sûrement un best seller en France, en Europe, même au Québec!, tu serais invitée sur tous les plateaux de télévision en France (et ailleurs aussi puisque tu serais LA référence) Monsieur Baclo deviendrait une vedette aussi! Donc d'une pierre, deux coups!

Ainsi tu trouverais dans l'écriture de ce livre, un exutoire formidable pour ton imagination débridée!

Alors voilà ma petite réflexion du matin, en sirotant mon café...

Belle et bonne journée à toi Clairaude (Ça pourrait être un bon nom d'auteur ça!)

J'ai trouvé !

Pour ma non perte de poids, ce sont les ongles qui repoussent, pardi ! Avant, ils étaient absents, ou si courts que même pas la peine d'en parler ! C'est que ça pèse, un ongle, alors, pensez : 10 d'un coup !

Et je vais me faire subventionner par le lobby des pommes ! Mangez-en ! Mangez des pommes !

Si tant est que ne se déroule pas ma carrière comme le prédit Loup Blanc, en égérie du mouvement XX (XXL ?), opposant aux AA !

Sinon, plus sérieusement, j'ai été voir ma psy, et on a décortiqué longuement ce qui me tracassait : le retour d'envie de grignoter le soir, plus facile à combattre qu'avant, mais l'épisode des gaufrettes a été suivi d'un épisode noisettes (à décortiquer, ça va plus lentement, mais qd même), et même d'une envie d'un petit Crémant bien frais, bien agréable... qui est partie d'elle même, mais elle est venue quand même, cette sorcière...
Alors j'augmente de 10mg. Ce n'est pas un échec, c'est une précaution, pour laisser faire au médoc son vrai boulot, celui que je ne peut pas faire à se place, sachant que je fais déjà le mien.

Je change donc ma signature, et vais de ce pas faire un petit tour sur les fils des autres...

A+

Coucou claire,

Je te lis souvent, mais je n'ai pas souvent l'entrain pour écrire, comme tu dis justement, certains sont repliés sur eux même, j'en fais partie. Aujourd hui, je me lance, envie de rebondir à tes propos..

J'ai quelques vrais amies dans la vie mais même si ce forum est une chance, j'ai du mal à y tisser des liens.
La vie à fait que j'ai du me construire seule, sans famille derrière moi ni avec moi, heureusement j'ai trouvé mon ange à 17 ans, et depuis on se construit ensemble...
Désolée pour la parenthèse, juste pour dire qu'on est tellement habituée à ne pas être compris avec nos problèmes d'addiction, d'anxiété, de compulsions, qu'on se forge parfois une carapace très dure.
Je participerais bien au groupe d'entraide que tu montes mais je suis trop loin ( au passage, merci, on a besoin de gens "moteurs" comme toi, c'est d'ailleurs dans ces initiatives qui créent du lien, que se cache pour moi le sens de la vie ou plutôt de nos vies. ).
Philo, spiruatilité, même combat pour moi.
Le baclo c'est ce qui nous aide à cet accouchement des idées, dans la douleur certes, souvent, dont parlait un fameux grec à grosse barbe...

Les ES, moi je les prends comme un mal néçessaire (et pourtant j'en ai bavé, surtout au début) car lapalissade, je sais, mais la vie est loin d'être un long fleuve tranquille, et il faut avançer, travailler, avec la sueur qui dégouline s'il le faut. On a rien sans rien, j'ai vu mon père travailler comme un forcené quand j'étais petite pour gagner 3 sous pour nous nourrir. je suis en train de tuer la "bête" en moi, elle est coriaçe, j'en suis, j'espère bientôt à la fin, on verra. Je la regarderai s'éloigner ensuite, avec un petit regard tendre pour celle qui m'aura forgé et qui aura fait ce que je suis aujourd'hui.
Dans la folle montée baclo, j'essaye juste de penser (ptet ça pourra aider çertaines) que Sartre disait de nos peurs qu'elles ne sont pas celles qu'on croit, il disait on a pas peur du noir, mais de ce qu'on imagine qu'il y a dans le noir.
Apres 5 mois de traitement et de montée lente, je comprends mieux ce qu'il disait. Il faut avancer, transformer ce qu'on imagine de négatif, en positif...
J'ai jamais testé, et mais j'aime bien l'idee d'Ameisen dans son livre : les affirmations positives pour aller mieux, un peu plus chaque jour. A tester durant ma période de desçente baclo, ça m'aidera sûrement... Tu connais toi ? Tu penses que ça fonctionne. Contre toute attente ( la sienne en premier lieu), Ameisen avait l'air agréablement surpris..

J'espère que mon intrusion sur ton fil ne t'aura pas dérangé ?

Bon courage pour tes +10mg et ta future éventuelle répartition. Je ne serai pas objective pour te conseiller vu que je ne fais que des prises de 30mg, mais je te souhaite que ça fonctionne bien comme pour moi, car ça m'a vraiment fait disparaître les Es significativement, à part la fatigue le soir...

Marie (de l'Aveyron ?), tu reviens quans tu veux sur mon fil pour un brin de philosophie ou pour ce que tu veux
Les existentialistes ? J'adore. Camus en signature, et Sartre, lorsqu'il dit une phrase qui ressemble à ça " tu n'es pas responsable de ce qu'on a fait de toi, mais tu l'es de ce que tu fais de ce qu'on a fait de toi"
Et ce traitement permet de reprendre le fil de sa vie, en responsablité. J'y crois, fort.
Bonne nuit !

MBSR MBCT

Qu'est-ce que c'est que ça ?

Juste un lien pour vous éclairer, et vous en trouverez bien d'autres si le sujet vous interresse

http://www.mindfulness-paris.fr/mindfulness-plein-conscience/mbsr-mbct

C'est à celà que j'ai consacré ma soirée. Je continue... Ca peut m'aider

Et je redis, pas d'inquiétude, hein ? Je pars demain à l'aube et je reviens dimanche soir. Pas d'ordi, pas de forum !

A bientôt

Je reviens !
Mais après avoir parcouru les fils, il est déjà presque 23 heures, et le sommeil ne va pas tarder...

4 jours intenses, ou j'ai appris à ne pas regarder plus loin... que mon nez de clown, le plus petit masque existant.
Je vous raconterai plus tard, juste le temps de vous partager ma prochain lubie... Voir le flyer en PJ

J'y vais par plaisir, et parce que commais, ou plutôt ai croisé l'animateur qui me fais aller en confiance. je suis sûre d'y trouver des réponses à ma relation au plaisir, au goût, et à la nourriture.
Si cela vous tente ? J'y serai donc.

Quelques clic plus tard : bon, la fonction "joindre un fichier" ne marche pas. Trop fatiguée pour tenter de comprendre, je verrai demain...

Coucou,

Contente de ton retour et de voir que pendant ces 4 jours, tu t'es ressourcé.

Euh, pour le nez de clown, tu veux pas l'avatar modifié ?

A bientôt !

Bises

Bonjour !
Je viens de trouver comment joindre un fichier, je m'acharnait sur un trombonne qui n'était pas le bon
C'est comme ça, l'informatique, quand on est fatigué, on devient encore plus bête que la machine...

C'est donc un stage auquel je me suis inscrite, connaissant le sérieux de l'animateur, pour travailler ma relation à la bouffe devenue nourriture.
Développement personnel plus que thérapie, cela fait partie des outils que j'offre à ma nouvelle vie pour l'organiser autrement.
Budget petites vacances de printemps...

Ca a l'air interessant ce stage. Tu nous raconteras?

Ce que je trouve génial, c'est que tu t'occupes de toi!

Moi aussi, j'aimerai bien en savoir un peu plus.

A bientot

Evidemment, que je ferai mon petit commentaire ! mais il faudra attendre avril , ou y aller avec moi !

En fait, depuis que je me suis inscrite, je pense que c'est là qu'il faut creuser, dans la rééducation du goût, et du plaisir malmené, du rapport sain avec le goût
Entre autres...
Mais c'est sûr, avec une addiction sur le dos, c'est pas facile

En fait, depuis que j'ai atteins mon seuil, et que l'addiction n'est plus omniprésente (obsédante), c'est ça que je travaille : mes nouveaux comportements, ma vie organisée autour de ??? alors qu'avant, elle était organisée autour de l'addiction.
Je pourrais en écrire un pavé, il viendra sans doute, disons qu'il s'élabore en chemin. A la recherche du ??? (rassurez vous, j'en tiens au moins un, de ?, plus qu'à trouver les deux autres...)

Avant, je montais, je montais, sans me poser de questions, juste avec la foi qu'il fallait monter, et surveiller un peu mes ES pour qu'ils ne deviennent pas EI (le sommeil, surtout)
Avec le soutien du Doc, celui du forum, d'une partie de mon environnement, et de la relaxation (sophrologie : je suis assez autonome pour me faire mes propres séances)

Après, à la descente, je verrai bien ce qui se présentera, et je ne veux pas l'anticiper : j'ai encore du grain à moudre à mon seuil, et réorganiser ma vie ne se fera pas en qqs jours, mais sûrement plusieurs semaines, puis tout le reste de ma vie, en fluidité. D'ailleurs le mieux, c'est que je ne regarde pas trop le temps qui passe, juste laisser mes contraintes à distance, assumer ou assurer le minimum, ne pas les laisser envahir le champ : service minimum

Donc vous n'avez pas fini de me voir !

FORT HEUREUSEMENT !!!!

Bises

Je continue ma route sur le terrain plat de mon seuil.

C'est moins spectaculaire, moins émotionnel qu'en montée, mais c'est plus profond.
Comme pour me laisser le temps de déplier des petites choses sur mon chemin,
pour me rendre compte de leur existence et de leur impact.

Là je sens qu'un exemple serait le bienvenu...
Aller doucement pour prendre le temps de questionner : et là, qu'est-ce que je sens, de quoi j'ai (vraiment) envie ?
Ca parait rien, mais c'est fondamental. Envie moi, vraiment. Sentir moi, vraiment.

Je suis souvent perturbée par l'envie des autres (pour faire plaisir, parce qu'ils on moins besoin, moi qui suis forte, ou pour me faire reconnaitre par le faire pour eux)
ou par les "il faut", autant d'introjections (des ordres avalés tout cru sans prendre le temps de les mastiquer) de mon éducation, et de la sociéte. "Je dois", aussi...

En fait, je suis légèrement hyper active, toujours un truc à faire, jamais à court d'idées.

La sophro m'a bien calmée, mais pas assez sans doute
La méditation en pleine conscience commence à me faire comprendre qu'on peut aussi être, simplement, plutôt que dans le faire, tout le temps.
Rester là, un instant, en pleine conscience, et découvrir que le vide (croyance du vide), que dans le vide, il n'y a pas rien. Il y a un petit truc qui dit quelques chose, et qui n'était pas entendu.

Et là, je crois que je commence à avoir un embryon de réponse à la question : de quoi tu as besoin ? Apprendre à être. A rester immobile un moment sur chaque chose que je fais, jusqu'à ce que je sente quelque chose. Assez, ou encore. Avant de passer à autre chose, et ainsi de suite, doucement.

Il y a des jours avec, et des jours sans...
Un petit coup de mou, ce matin.
J'ai du trop forcer hier, à faire semblant d'aller bien d'assumer, prendre en charge, une journée de travail "rockn'roll", avec 5 heures de train et une réunion de travail ou il fallait suivre le rythme.

Je me demande combien de temps il va falloir tenir, avec ce frein à main des ES, S parce que supportables, mais bien chiants tout de même.

En rentrant hier, mini crise (rien à voir avec "avant"), mais crise quand même, comme si j'étais "obligée" de lacher un peu de lest pour poursuivre ma route, et ce matin, je vois bien que ce n'était pas la solution.
Comme une crise de provocation, un crise de test pour me convaincre... de quoi ?

Pas question de flancher si de faire marche arrière, je vais tenir mon programme de "convalescente" aujourd'hui, piscine, pleine conscience et un peu de lecture, en plus du quotidien, m'interroger sur le juste milieu à tenir, entre "superwoman" et ce que je suis aujourd'hui, en panne de carburant, me tenir et me contenir avec ce qui est là, aujourd'hui, ce petit découragement, en terrain plat, à mon seuil et avec ce brouillard, cet état flagada, cette lenteur, cette indécision, en ménageant la machine, et sans couper le moteur...

Indécision, c'est ça, tout le temps. Je fais ça ? Non je fais ça... et je change d'avis. Je prends une voie, et j'oublie un truc (mon sac pour sortir, je ne trouve plus les clés...), alors, si je ne faisais rien ? Ma journée s'annonce saccadées, je ne m'aime pas, je n'aime pas ce que je fais. Je suis dans une insatisfaction larvée, permanente. Ce n'est pas moi. C'est chiant.

Bonjour Claire/Claude,



Et en conclusion:

Toi, c'est quoi?


Un colibri qui passait par là...
qui pense à toi,
et te fait un gros bisou.

Si tu organises une rencontre à Paris...
pense à moi.

Bonjour Fripoune !

Toujours plaisant de voir virevolter par ici un joli colibri légendaire.

La "moi" du matin, je ne l'aime pas, elle est chiante à ne pas savoir se décider entre deux "faire", et elle a du mal à "être", tout simplement.
Mimi geignarde dans toute sa splendeur (personnage de Harry Potter)

La moi" de cet après-midi, elle est plus aimable, plus efficace et concentrée. Et oui, souvent femme varie.
Pourtant les deux "mois" sont "moi" et il faut qu'elles apprennent à mieux cohabiter.

"Il faut" : je n'aime pourtant pas cette injonction, elle m'a souvent fait prendre des voies qui n'étaient pas les miennes. Il faut être bien comme il faut.

Je vis ma periode de seuil un peu bizarrement, comme une ré-éducation. Je prends ma retraite, ou mieux dit, je re-traite ma vie avant mes 160 trimestres validés !
Mais c'est perturbant, parfois, d'être encore chahutée par de vieux démons mal embouchés. Heureusement, des parcours comme le tien sont inspirants pour rester vigilante !

Pour cela, je fais aussi de la méditation "pleine conscience" (d'ailleurs j'y vais aussitôt terminé ce post)

Et pour contribuer, je co-construit un petit groupe de soutien dans la vraie vie : http://www.baclofene.com/index.php?p=topic&t_id=7502
Avec la complicité de Sylvie, en lien avec le forum
Alors évidemment, si tu passes par Paris, tu es la bienvenue.

A bientôt, colibri ! Oh, il est déjà parti lacher son dé à coudre et sa petite goutte d'eau sur un autre incendie !

bonjour Claire,

J'espère qu'aujourd'hui est un jour avec pour toi!

Pensées

Estelle

Bonsoir Claire,

je suis heureuse d'avoir rattrappé mon retard de lecture sur ton fil!
Que d'évolutions! Ca fait plaisir à voir et au fil du temps, je te sens de plus en plus apaisée dans tes écrits.
J'espère te suivre de peu dans cette voie de la guérison
Bises

Merci Jveux ! Je sens que tu me talonnes, que tu es prêt d'y arriver (au seuil). Après, c'est une autre étape qui s'ouvre, "ça fait des vacances", après la montée, mais il y a encore du taff !

A ce propos, donc, mes petites nouvelles...
Je fais de la méditation en pleine conscience (MBSR), et c'est difficile, et je comprends que ça puisse aider, à ce recentrer sur soi, et les sensations de son coprs, et sur l'instant présent,
la plus petite unité de temps à ne pas rater.
La pleine conscience est souvent utilisée en soutien des parcours TCC, mais ce qui me déplait en TCC, c'est cet acharnement sur le symptôme, sur le comportement.
C'est sûr que débarrassée de l'addiction, c'est plus facile, mais pour moi, ça ne traite pas du sens de l'existence, en tant qu'être humain en relation avec l'environnement,
en contact avec l'environnement, avec les autres. Je chemine là dessus. J'y reviendrai sûrement.

Je vais bien. Je prends le temps. Depuis qqs jours, je me réveille bien tôt, et je n'arrive pas à me coucher plus tôt, c'est comme si je résistais, pour gagner du temps à ne m'engager dans rien.
Du coup, des nuits de 5 à 6 h par plus, un ES à surveiller.
Du coup, je suis un peu dans le coltard toute la journée, mais j'arrive à gérer.
Je veille à ne pas trop charger "la bête", je reste en activité réduite, encore pour le moment, encore pendant mon seuil. Je peux. J'en suis à 1 petit mois, c'est pas mal. le temps passe vite.


Pourtant, je me suis remise en mouvement. Mais pas comme en 40, pas comme en 18. Pas comme à la guerre. Trop moche la guerre. C'était mon mode de fonctionnement, avant, rentrer dans la mêlée,
donner des coups, en rendre, en prendre. Bouffer, boire, pour compenser. Les seuls moments de douceur, c'était quand je pouvais me rendre utile aux autres, au risque de ne pas m'être utile, à moi même.
Trop fatigant. Faire autrement.
Comme en 2014, avec ce que je suis instant après instant, en période de seuil, débarassée de l'addiction.
Le groupe de soutien me soutien déjà, il se met en forme doucement, je sens que j'en ai besoin, autant que ce que j'ai envie d'y apporter. Je continue, donc : c'est juste.

Engagement, engagement. Je n'ai que ce mot à la bouche, et pour cause. Je fais partie du groupe d'organisation d'un colloque sur ce thème là, et je vois de l'engagement partout !
Et surtout, dans le traitement, dans la posture de Olivier Ameisen, qui y a laissé ses dernières énergies, et celle de Renaud de Beaurepaire, qui continue le chemin.
J'ai de la compassion pour ceux qui sont encore dans le non engagement, c'est normal de réfléchir un peu avant de la faire, d'hésirer un peu avant de la faire, de douter de temps à autre,
et de la colère contre les contre-engagés, les frileux, ceux qui font douter, ceux qui agissent en sous main avec des arguments cachés qui sont leur unique intérêt. Les hypocrites.
(Je viens de recevoir le livre Omerta dans les labos pharmaceutiques, de Bernard Dalbergue, un livre conseillée par Yves)

Je viens d'avoir Albéric au téléphone. Je lui ai parlé de son engagement, du sien, par monts et marées, et je trouve que le sujet vaut bien un moment d'écriture.
Ecrire, c'est s'engager, aussi. Il est d'accord !
L'idée commence à cheminer, je la laisser tournicoter et je commencerai à écrire à la mi mars (après le fameux colloque)

Voilà, c'est pas tout ça, mais je quitte le forum pour aujourd'hui. Je reviens ce soir si tout va bien (je réinitialise mon PC qui déconne vraiment bcp trop ces temps-ci)
Et vous souhaite une bonne journée (le mouchard de mon fil accuse des pic de lecture à +100 par jours)

Claire

Hello,

Tu reprends ta vie en main d'une façon incroyable !!!

Tu organises un groupe de soutien, tu as même le projet d'écrire un livre, alors là je dis BRAVO !

Merci d'être là, tu es irremplaçable !

Bisous

Engagement! tu as tout dit dans un seul mot, Claire.

Comment se regarder dans la glace quand on a un scoop comme ça dans les mains et ne pas en faire profiter le monde.

Bon, j'exagere un peu,c'est habituel chez moi. Comme tu dis, il faut prendre le temps de la reflexion, prendre un peu de recul avec le medic pour commencer à partager sur le sujet. Et puis ça depend du tempérament aussi.

Ta personnalité te mene sur la voix de la meditation, la mienne vers la nutrition. Et je crois que tout est necessaire . Nous sommes un tout. Pas juste un esprit ou un corps.

Salut le filles !
Vous je sais que vous venez, mais c'est sympa de faire un petit coucou !

Kikou, j'ai l'air comme ça d'être "auto-nettoyante", mais j'ai besoin qu'on me dise si ça parle, ou si c'est complètement à côté de la plaque !
Et pour le bouquin sur l'engagement, j'en suis à l'idée, ça commencera sans doute par un article

Sissi, si la voie de la méditation m'engage, j'espère être un bouddha mince, pas un comme je suis aujourd'hui ! Et +++ pour une approche holistique, qui prenne en compte la globalité de la personne : corporel, émotionel, mental, social, spirituel. La totale, quoi !

A bientôt !

Un petit post du matin déjà avancé, avant de me plonger dans la lecture de Omerta dans les labos pharmaceutiques, conseillé par Yves.

Ca va...
Je suis contente que les fils des TCA s'anime un peu, grâce à des nouvelles bien engagées, et les anciennes, toujours présentes.
Ca me desesperait, il fut un temps, de le voir si peu bouger, et en même temps, j'allais sur les fils des acloolo-dépendants créer du lien, et il reste présent.

Je me tiens à mon programme de lenteur, je reprends du mouvement, mais pas comme avant, en conscience de ce que je fais et plus en pilotage automatique,
avec l'addiction pour me mener comme une feuille au vent.

J'ai toujours ma période critique, le soir, ou ma résistance se remet en place, et me met en "zone de danger"
Je devrais aller me coucher, et je traine toute la soirée, comme si je provoquais la crise, par déconcentration ou désoeuvrement.
Mais la nourriture reste proche, même si elle reste planquée derrière la porte.
Je vois mon psy tout à l'heure, je le lui en parlerai.

Le mouvement, il a aussi repris hier après midi, à l'occasion de la rencontre avec un autre ("s'apparaitre à l'occasion d'un autre", un titre d'un bouquin de psy, très joli titre qui
résume en substance que ce n'est que dans le contact qu'on se réalise.)

C'est tout, pour le moment
Groupe de soutien demain (rappel : http://www.baclofene.com/index.php?p=topic&t_id=7502)
Donc tout est cohérent. pas facile, mais cohérent.

Bonne journée

Coucou ma ptite Claire

En te lisant ,je me demande si tu ne devrais pas consolider avec 10mg de plus. CAr quand je lis les mots resistance, danger... ça me donne à penser que tu es sur le fil encore.

Je suis sure que tu sauras gerer ça. Et que ton psy saura te conseiller sans à priori trop "psy" justement.

Par coquetterie, j'ai augmenté de 0.5 à ma prise de 15h
Je suis sûr que c'est ça, un seuil un peu fragile en équilibre
Je file voir ma doc, RV à 16h
Suis sûre qu'elle me dira pareil
Et je ferai + 0.5 demain, qui font 10
A+

Tu es sur la bonne voie Claire, et tu fait bien de consolider, on n'est jamais assez prudent.

Bisous

Alors, ça a donner quoi ton RV avec la psy?

Suis d'accord avec Sissi, toi et C-Line : un seuil un peu trop fragile doit être consolidé.

Mais pas de souci : tu trouveras la solution qui te conviens...

Hello Claire,

j'espère que ta "petite" augmentation t'apportera la paix!

Bonne journée avec le groupe.

Estelle

Merci, Sissi, C-Line et 123 soleil (ayé, il revient aujourd'hui, timidement)

Alors ma psy, elle a dit oui.
Ca m'agace toujours de monter, je ne suis pas la seule, évidemment, je crois avoir même vu que c'est courant, même en période déclarée de seuil.

Les ES sont toujours là, supportables, mais j'ai peur de les réactiver. C'est surtout celui qui me savonne la langue, qui m'empêche de m'exprimer à l'oral clairement, qui me stresse.
Evidemment, ça ne se voir pas à l'écrit, mais quand je parle. C'est clair dans ma tête, et quand je commence à parler, j'avale des syllabes,
alors j'évite les mots compliqués à dire comme anticontitutionnellement, ou six cent six suisses sucaient sans cesse et sans soucis six cent six saucissons sans sauce,
inutile de dire que les chaussettes de l'archiduchesse, ça ne passe pas non plus.
C'est con à dire, mais du coup, j'hésite toujours à parler en public, et ça dans mon métier, c'est tout de même handicapant, téléphone compris.

Sinon, des périodes ou je suis à côté de mes pompes, plein, émaillés tout au long de la journée, et surtout en fin d'après midi et toute la soirée.
Ca ne se voit pas tant que ça, mais moi je le sais, et ça me prend la tête.
Ca me freine pour reprendre mon activité plein temps, ça me sappe la confiance
Un mal pour un bien, je ne suis peut être pas prête, ça m'oblige à aller piano (même si le compteur tourne et que j'ai plus de soustractions que d'additions sur mon compte en banque)

Mes soirées, c'est ça aussi : je sors moins, je tourne en rond, je ne manque pas d'idées pour faire des choses, mais je n'arrive pas à m'y investir, à me concentrer,
alors pointe l'idée de bouffer un p'tit qq chose... Et cette idée ne me quitte pas, du coup je bois des litres de thé vert, tisane, je mange des fruits, hier des petits gâteaux,
pas des méchants, pas des quantités, mais quand même... J'en ai acheté l'autre jour, comme un test, j'aurai pas du, le referai plus.

Hier, j'ai lu le livre Omerta sur les labos pharmaceutiques, ça a fait un peu diversion, surtout que ça permet de mieux comprendre le système, tourné vers la profit bien plus que vers la santé.
On savait, mais de se le rappeler, ça permet de comprendre la bataille du baclo, et les forces qui sont en jeux.
On a intérêt à ce battre, et à guérir, pour au moins faire peser la statistique dans le sens de la guérison massive.
C'est l'arme à notre portée, en cours de traitement, même si on sait que pour le pouvoir de l'argent, ça compte peu.
Ca permet de mesurer à quoi s'engagent les medecins qui nous prescrivent, les "historiques" et même les tiédasses, les timorés, à nous de les faire pencher du bon côté.
Un travail de fourmi, la lutte du pot de terre contre le pot de vin !
(Si vous voyez les images que je vois, avec cette expression à la Coluche, vous devez vous marrer comme moi, derrière l'écran ! Je ne développe pas, je vous laisse faire !)
Tout ça me donne des idées...

Je termine le livre, et vous fait un petit topo, mais que ça ne vous empêche pas de le lire, c'est tout de même édifiant
(même si c'est écrit un peu avec les pieds, c'est d'un abord facile. Même si je ne sait que penser de la motivation de l'auteur, qui est resté bien naïf, profitant du système,
jusqu'au jour ou sa sinécure a été menacée... Même si...)

Et ce soir, c'est groupe de soutien ! Ca c'est chouette ! J'ai toujours un peu le trac, de rencontrer des nouveaux, de tenir mes promesses (lesquelles ? J'initie le projet, c'est tout !), mais j'aime ça.
C'est ma contribution, et j'en tire de la motivation pour aller plus loin.
Et j'en ai besoin, pour recharger mes batteries.
Je ne suis pas auto-suffisante (dans le sens se suffire à soi même, pas dans le sens jeum la pête)

Je vous dirai

Bonne journée.

9475 hier matin. 9587 ce matin.
C'est le nombre de clics sur mon fil en une journée.
Répondez pas tous, mais vous gênez pas pour le faire, non plus.
Vos réponses me font du bien aussi. Ni auto-nettoyante, ni auto-suffisante.
J'ai besoin de retours, aussi.

Quel succès Claire ! Mais comment vois-tu donc le nombre de clics sur ton fil ?...

Le livre dont tu parles m'en rappelle un autre, que je l'ai lu il y a trois ou quatre ans : Les Inventeurs de maladies, de Jorg Blech, chez Actes Sud. Je pense que j'en avais entendu parler sur le site de Martin Winckler (pourquoi tous les médecins ne sont-ils pas comme lui ?). Dans ce livre l'auteur explique les mécanismes que les labos mettent en œuvre pour nous faire gober les médicaments les plus inutiles et les plus néfastes (les deux ensemble, oui oui) avec l'appui des pouvoirs publics auprès de qui ils font un lobbying effréné, et éhonté. Je me rappelle de mon indignation à la lecture de ce bouquin. Tout le système de santé en France est à réformer totalement...

Il me tarde de savoir comment s'est déroulée votre rencontre !

Bon ben comme tout les jours je passe, je te lis,

J'allais repartir car je n'ai pas grand chose à te répondre en fait.

Juste te dire que je t'adore, et te remercie du soutien que tu apportes au forum.

Tu es FORMIDABLE !

Gros bisous

PS : génial pour le groupe de soutien, c'est encore une fois de ton initiative !

Bonsoir,


Je te vois très active.

Bravo.

Tu fais part de ton souhait d'un retour sur ton fil. Avec plaisir.

Tca et alcoolos, même combat ?

Tu as très vraisemblablement raison.

J'ai abordé récemment, avec ma mère, mon problème d'addiction, soigné avec le baclo. Etonnée puis heureuse que je lui expose le pourquoi de mes tourments et le parcours de mon traitement.

Elle avait enfin une grille de lecture.

J'ai évoqué le caractère héréditaire de mon mal. Elle s'interrogeait sur nos aïeux alcoolo-dépendants... sans succès.

J'ai simplement évoqué ma grand-mère, accro aux pâtisseries, sauces en tous genres, replète, toute en rondeur. Tellement accro à la nourriture.

Mon fils est parti sur la même pente.

Je partage ton analyse. Même cause, parenté evidente de situations et potentialités du baclo pour soigner ces addictions voisines.

Bon courage.

Porte toi bien.


Al

Bonjour tout le monde !

Oui, j'aime bien avoir qqs retours, sinon ma parano se réveille, et je me dis "que se disent tous ceux qui viennent lire ?" et bien sûr, ma réponse est : ils doivent se dire que je suis frappée, c'est pour ça qu'ils ne répondent pas" alors que tant de fois, je vais lire sans répondre, à mon tour, en me disant "quel parcours, quelle intelligence, quelle humilité, vraiment !" ou toute autre choses positive que je n'exprime pas. Ou alors, de l'impuissance, ou le snetiment que la personne est dèjà bien entourée, et je ne vais pas m'en mêler.

Inné, acquis ? Héréditaire ou pas ? C'est sûr, les chiens font pas des chats, et que ce soit par imitation, loyauté, ou dans les gênes, peu importe, au fond : c'est là ! Et tout se construit dans un système, le premier système étant le milieu familial, et la realtion avec la mère... (qui ne porte pas non plus tout toute seule, attention !)

Je vis pour le moment l'expérience des groupe de soutien dans le réel, et c'est une autre dimension, que je suis contente d'avoir initié. J'en ai besoin.

D'ailleurs je m'en vais poster là, pour dire ce que j'en ressens.

Bonne journée !

Petit état d'âme morose ce matin.
Parenthèse insomniaque aidant, je suis venue cette nuit sur le forum et ça m'a énervé.
Evidemment, les yeux en capote de fiacre, on s'agace plusfacilement !
Des fils qui patinent... et qui me tordent les trippes
Des avis bien tranchés (trop tranchés)
Des conseils imposés (c'est bon pour moi, c'est bon pour toi)
A croire que je n'ai vu que du négatif, que des limites au forum, à cette heure avancée de la nuit.
Raison de plus pour m'éloigner un peu.
Le forum, régulièrement, mais avec modération.

Je me recentre.
Bonne journée