Bonjour tout le monde.
Je m'appelle Julien j'ai 25 ans et si je décide de poster ici c'est parce que comme beaucoup de personne ici j'ai un ennemi qui s'appelle l'alcool.
J'ai découvert la boisson à l'adolescence vers mes 15 ans.
A l'époque j'étais un jeune homme très introverti limite atteint de timidité maladive et bon sang que l'alcool m'a désinhibé !
A l'époque je n'en abusais pas.
Mais voilà lorsque j'étais en soirée et aussi peu fréquentes soient-elles cette salope de boisson m'aidait beaucoup.
Elle m'aidait à me sentir mieux, plus à l'aise, ouvert ect...
Voilà que je me trouvais des qualités sociables que je n'avais jamais eu auparavant.
Bien sur lorsque je ne buvais pas je restais celui que j'avais toujours été, le timide.
A cette époque bien que les raisons qui me poussaient à boire n'étaient pas les bonnes je n'abusais pas de l'alcool !
Mais voilà durant ces années ou je buvais d'une manière normale, j'ai découvert que cette salope de boisson avait un second effet sur moi, elle calmait mes crises d'angoisses et d'anxiétés qui sont nombreuses et fréquentes chez moi.
Seulement voilà il y a quelques années il m'est arrivait un traumatisme dans ma vie personnel.
Le genre de traumatisme qui vous bouffe le cerveau H24, qui vous empêche de trouver le sommeil et qui fini par la force des choses à vous transformer en l'ombre de vous même.
C'est à ce moment la que tout ce gatte pour moi.
J'ai voulu combattre ce qui m'arrivait, aller de l'avant et rebondir mais pour ça il m'a fallut de la force afin de tenir le coup.
C'est la qu'a été ma plus grosse erreur.
Pour me sentir apaisé, soulagé, retrouver le sommeil afin d'être d'attaque le lendemain au travail je me suis mis à boire le soir.
Le soir est chez moi le moment ou je me retrouve seul face à moi même empreint à ma solitude, mes angoisses et j'en passe.
Alors pour fuir je me suis mis à boire histoire de faire péter la soupape et décompresser.
Malheureusement, bien que ce traumatisme n'en soit plus un et ne sois plus une blessure, cette habitude de boire le soir demeure.
Au cous de ces dernières années, l'alcool et moi c'est fréquent malheureusement !
Il y a eu des moments ou la dose était importante, d'autre réduite, d'autre inexistante.
Mais je sens bien que depuis ces derniers mois cette pensée de l'alcool est de plus en plus présente et insistante et si je n'agit pas maintenant je vais gravement déraper.
Lorsque je quitte le travail ma première pensé est de savoir si j'ai de quoi boire chez moi et si ce n'est pas le cas détour oblige par la case hypermarché !
Le paradoxe dans tout ça étant qu'au cours de la journée (matin, midi, après-midi) pas une seule fois je pense à la bibinne, c'est juste le soir ou je suis préoccupée puissance 10 par la boisson.
Il y a néanmoins certains soirs, réguliers, ou je m'interdis de boire et ou étrangement je tiens biens le coup. En effet je dois assumer certaines obligations professionnels et il m'est inconcevable de ne pas les remplir ou alors de les remplir en étant alcoolisé.
Aujourd'hui après plusieurs périodes d'abstinence, de période ou j'ai essayé d'avoir des consos normales et autant de rechute, je dis stop.
Je veux m'en sortir tant qu'il me reste un soupçon de "cette force" qui me permet de me raisonner, mais je ne sais pas, ne sais plus vers qui me tourner.
Mes deux médecins traitants à qui j'ai demandé de l'aide, m'ont plutôt découragé d'utiliser le baclofène (et je reste gentil).
Alors voilà je ne sais pas vers qui me tourner et comment, besoin de vous.....
Message édité 1 fois, dernière édition par julien.bdx, 21 Février 2014, 13:49
Je m'appelle Julien j'ai 25 ans et si je décide de poster ici c'est parce que comme beaucoup de personne ici j'ai un ennemi qui s'appelle l'alcool.
J'ai découvert la boisson à l'adolescence vers mes 15 ans.
A l'époque j'étais un jeune homme très introverti limite atteint de timidité maladive et bon sang que l'alcool m'a désinhibé !
A l'époque je n'en abusais pas.
Mais voilà lorsque j'étais en soirée et aussi peu fréquentes soient-elles cette salope de boisson m'aidait beaucoup.
Elle m'aidait à me sentir mieux, plus à l'aise, ouvert ect...
Voilà que je me trouvais des qualités sociables que je n'avais jamais eu auparavant.
Bien sur lorsque je ne buvais pas je restais celui que j'avais toujours été, le timide.
A cette époque bien que les raisons qui me poussaient à boire n'étaient pas les bonnes je n'abusais pas de l'alcool !
Mais voilà durant ces années ou je buvais d'une manière normale, j'ai découvert que cette salope de boisson avait un second effet sur moi, elle calmait mes crises d'angoisses et d'anxiétés qui sont nombreuses et fréquentes chez moi.
Seulement voilà il y a quelques années il m'est arrivait un traumatisme dans ma vie personnel.
Le genre de traumatisme qui vous bouffe le cerveau H24, qui vous empêche de trouver le sommeil et qui fini par la force des choses à vous transformer en l'ombre de vous même.
C'est à ce moment la que tout ce gatte pour moi.
J'ai voulu combattre ce qui m'arrivait, aller de l'avant et rebondir mais pour ça il m'a fallut de la force afin de tenir le coup.
C'est la qu'a été ma plus grosse erreur.
Pour me sentir apaisé, soulagé, retrouver le sommeil afin d'être d'attaque le lendemain au travail je me suis mis à boire le soir.
Le soir est chez moi le moment ou je me retrouve seul face à moi même empreint à ma solitude, mes angoisses et j'en passe.
Alors pour fuir je me suis mis à boire histoire de faire péter la soupape et décompresser.
Malheureusement, bien que ce traumatisme n'en soit plus un et ne sois plus une blessure, cette habitude de boire le soir demeure.
Au cous de ces dernières années, l'alcool et moi c'est fréquent malheureusement !
Il y a eu des moments ou la dose était importante, d'autre réduite, d'autre inexistante.
Mais je sens bien que depuis ces derniers mois cette pensée de l'alcool est de plus en plus présente et insistante et si je n'agit pas maintenant je vais gravement déraper.
Lorsque je quitte le travail ma première pensé est de savoir si j'ai de quoi boire chez moi et si ce n'est pas le cas détour oblige par la case hypermarché !
Le paradoxe dans tout ça étant qu'au cours de la journée (matin, midi, après-midi) pas une seule fois je pense à la bibinne, c'est juste le soir ou je suis préoccupée puissance 10 par la boisson.
Il y a néanmoins certains soirs, réguliers, ou je m'interdis de boire et ou étrangement je tiens biens le coup. En effet je dois assumer certaines obligations professionnels et il m'est inconcevable de ne pas les remplir ou alors de les remplir en étant alcoolisé.
Aujourd'hui après plusieurs périodes d'abstinence, de période ou j'ai essayé d'avoir des consos normales et autant de rechute, je dis stop.
Je veux m'en sortir tant qu'il me reste un soupçon de "cette force" qui me permet de me raisonner, mais je ne sais pas, ne sais plus vers qui me tourner.
Mes deux médecins traitants à qui j'ai demandé de l'aide, m'ont plutôt découragé d'utiliser le baclofène (et je reste gentil).
Alors voilà je ne sais pas vers qui me tourner et comment, besoin de vous.....