Bonjour,
Nous avons tous un point commun, à savoir l'addiction, au sens médical du terme, à l'alcool.
Nombreux sont ceux, médecins, psys ou thérapeutes de tous poils, qui préconisent , encore à ce jour, les vertus de l'abstinence, qui cherchent à savoir « le pourquoi du comment nous buvons de manière compulsive ». Nous avons rencontré dans nos recherches des croisés de l'abstinence.
Et pourtant le Baclofène fonctionne !
Nous avons donc accepté que la neurochimie nous vienne en aide. Des scientifiques commencent établir que la maladie qui est la nôtre s'explique par un déficit (GABA-B,…) dans les équilibres neurochimiques du cerveau.
J'ai le sentiment que la démarche devrait être de même nature pour ce qui concerne les états d'anxiété, de dépression ou autres.
Nombreux sont ceux, médecins, psys ou thérapeutes de tous poils, qui préconisent les vertus du non-chimique, qui cherchent à savoir « le pourquoi du comment nous sommes anxieux, malheureux, triste, ou sans énergie, ou… ». J'ai rencontré dans mes recherches des croisés du non-chimique.
Et pourtant les AD fonctionnent !
J'ai donc accepté que la neurochimie me vienne en aide. Des scientifiques ont établi que la maladie qui est la mienne s'explique aussi par des déficits (sérotonine, dopamine,…) dans les équilibres neurochimiques du cerveau.
Sans doute est-il intéressant de savoir « le pourquoi du comment » et de tenter une approche « non chimique ».
La connaissance du cerveau humain sur le plan médical en est à ses balbutiements.
Mon médecin, alcoologue dans un centre spécialisé, avec une expérience importante dans ce domaine, m'a exposé que les AD étaient très nettement moins efficaces lorsqu'ils étaient accompagnés de prises importantes d'alcool.
L’Efexor agit sur la sérotonine et la dopamine. Son efficacité s'inscrit dans le long terme.
À ce jour, après quelques tâtonnements liés à la prise d'une autre molécule (voir mon fil
Indifférence - cohabitation AD/Baclo ), je n'ai qu'à me louer de ce choix.
J'ai le sentiment que tes craintes de franchir le pas sont de la même nature que celles que doivent rencontrer les personnes qui hésitent à prendre le Baclofène. La décision n'est certes pas neutre mais, dans la balance, les effets positifs sont à l'évidence bien plus importants.
Question ES, ils sont très temporaires. Nettement moins importants que ceux liés au Baclo.
Impression d'être « dans le gaz » durant une huitaine de jours, mais cela ne m'a jamais empêché de travailler à 100 %.
Quant au sevrage, je l'ai connu il y a une dizaine d'années, à savoir l'impression en sens inverse quelques jours, sans interruption de travail. Une descente lente, progressive, suivie avec rigueur, permet de franchir ce cap sans grande difficulté une fois les équilibres chimiques bien rétablis. De la même manière que ta descente du baclo (vas-y mollo à cet égard !).
Comme le Baclofène, un AD est un outil qui n'est pas neutre mais, bien suivi, est diablement efficace.
Ensuite, parallèlement, toute autre démarche peut également être mise en place : psychothérapie, soutien psychologique ou toute autre forme d'aide non chimique.
Quelque soit ton choix, porte-toi bien.
Al