Je crois que l'alcool me servait à effacer la peur, une anxiété, un manque de confiance en moi.
Je ne me sentais pas au niveau dans la société où il est question de performances, d'appartenir à une caste, de subir une uniformité, de devoir rentrer dans le moule de la majorité (même sur le forum, ceux qui rencontrent des difficultés, et c'est normal, c'est logique avec la maladie sous-jacente, pour exprimer leur mal être ne sont pas forcément bien écoutés ou compris et ne reçoivent peut être pas la réponse la plus favorable. Ce serait idéal, mais effectivement impossible, pourtant, nous en sommes conscient)
La désinhibition apportée par l'alcool me transportait dans un monde idéal où les contraintes n'existaient plus, où l'on peut rêvasser et imaginer des situations, des contextes idéaux.
Où finalement il s'agit de fuir, de s'échapper de quelque chose qui nous insupporte.
Aussi, mettre en place un projet et se rendre compte que ça fonctionne génère une prise de conscience, un étonnement au départ et puis un sentiment de bien être et forcément une forme de recul sur ce qui est important et ce qui ne l'est pas.
Finalement, c'est bon de se rendre compte que l'on est capable, c'est fondamental même.
Il faut peut être trouver sa voie.
Alors l'alcool apparaît secondaire, du moins non indispensable puisqu'il n'est plus nécessaire de fuir mais plutôt d'apporter de l'eau à ce nouveau moulin qui nous appartient, que nous avons construit, qui nous fait du bien, qui transforme la façon de vivre.
Maintenant qu'un cap semble passé, bien qu'il s'agisse d'une transition, je vais surement reprendre le baclo, mais léger, léger. Enfin, on verra.
Message édité 3 fois, dernière édition par marko, 24 Mars 2014, 4:31