Salut fantôme,
Je comprends bien ta déception, l'indignation que tu écris en grandes lettres et grasses parfois.
Elle est juste.
Si l'on s'en tient au fait que chaque médecin de France y verra une ligne de conduite à ne pas dépasser, cela peu paraître presque contre productif.
Cette réaction a été la première que j'ai eu.
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Puis j'ai mis de l'eau dans mon vin. Le Baclo m'aura rendu plus calme qu'avant...
Le Baclofène est le premier médicament a bénéficier d'une RTU. Politiquement, c'est un message fort.
Du statut de remède non gratta, il est passé à prescription possible dans le cadre d'un traitement contre l'alcoolisme. Le message est fort et la presse dans son ensemble l'aura souligné. C'est une nouvelle sensibilisation et pas des moindres. D'autres familles encore vont pouvoir considérer le Baclofène comme un possible.
Là où certains se posaient encore des questions sur la dangerosité de cette molécule, l'ANSM y répond dans une mesure qui certes n'est pas satisfaisante mais qui a le mérite d'exister. Cette sensibilisation aura sont effet sur les pharmaciens aussi.
Les médecins seront d'autant plus sensibilisés à ce traitement. Et ce sont eux qui pourront aussi, par la suite, faire remonter les nécessités d'assouplissements qui conviennent pour un traitement efficace de cette maladie.
Tous ceux qui jusque là prescrivaient car ils en étés convaincus sont confortés dans leur avis. Et ce n'est pas rien. Il s'agit d'un mouvement d'échanges corporatiste. Les médecins "prescripteurs sauvages" donneront des conseils, des avis, à d'autres enfin enclins à sortir leur feuille de soins. Beaucoup se connaissent, travaillent ensemble.
Comme tu le dis, ce n'est qu'un début, continuons le combat.
Nous voudrions tout et tout de suite et nous avons raison.
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S'il faut y aller doucement mais surement, nous irons.
Indifférent à l'alcool mais pas à un verre de Château Léoville-Barton St.Julien 2003, depuis la mi-juin 2012.