Coucou du matin !
Je crois que Karine est un peu trauma d'un trop plein de bonnes intentions sur son fil, un moment !
Ici, de ce côté là , c'est plutôt calme, on va chercher la castagne sur d'autres forum : c'était drôle hier soir, ces aller retour entre doctissimo et le fil dédié,
comme une sortie de tranchée, et un repli pour se régénérer et se remotiver !
Bon, sinon, hier, j'ai baissé de 10. J'avais oublié une prise de 20 dimanche, alors pourquoi remonter d'autant ?
Je mets à jour ma signature.
J'en ai marre d'être un zombi neuneu toute la journée, je m'isole, je me replie, je suis inéfficace pour travailler, et ça ne peut plus durer des mois entiers.
Je n'ai aucune suite dans les idées, pas de tonus intellectuel, quand le fais deux choses à la fois, la troisième qui arrive me fait bugguer,
et je reste ébêté au milieur de tout, à avoir envie de disparaitre. Et je mets du temps à récupérer mon rythme lent, qui me va bien (passer de l'affolement du bug au retour au calme)
Je crois que je subis l'effet premier du médicament, un relaxant musculaire à haute dose (pourtant, 140, c'est pas le sommet non plus !)
Je ne vais tout de même pas lui reprocher de faire son boulot, celui pour lequel il a été fabriqué ! Je ne le remets donc pas en cause : il a sa logique !
Depuis le départ, j'ai eu un moment d'euphorie, puis zénitude, un épisode fatigue (réglé, sauf insomnies du matin, parfois), puis des somnolences de fin d'aprèm
Mais là , la zénitude, c'est pour un moine bouddhiste, pas pour une vie normallement active !
Je vois des personnes rester actives, même à des fonctions relationnelles, moi j'ai beaucoup de mal, alors de fais du boulot "back office", mais c'est comme si je marchais sur une jambe...
Et je me demande s'il n'a pas fini de faire son boulot sur le cerveau ? Pourquoi 6 mois de seuil ? Pour s'habituer ?
Je ne vais jamais m'habituer si c'est pour vivre dans ces conditions de létargie !
Je crois que c'est 6 mois parce qu'on ne sais pas bien encore, pour se rassurer, pour se convaincre.
Mon cas était relativement simple, pas d'autre médicament, une addiction avérée et une autre en arrière garde, une thérapie en cours qui vise plus large que l'addiction...
Alors quoi ? rester sur 6 mois de principe au risque de casser toute la dynamique ? Je ne veux pas continuer à hiberner au printemps...
J'ai peur que mon entourage, que je rassure à outrance, parfois, ne dise "elle a guéri de ses pulsions, maintenant, elle est droguée"
J'ai peur des autres. Je me terre dès que je peux
Je dirais bien que je suis déprimée, mais ce n'est pas ça, je sens bien que ça pulse à l'intérieur
J'ai confiance, je suis bien à mon seuil. Même des envies de grignoter sont "normales", quand je passe des soirées enfermées, et le fait de ne pas avoir grand chose à me mettre sous la dent ne me mets pas dans des rages ou des angoisses folles. Un carré de chocolat ou 4 amandes, et ça passe.
Seuil à 120 vers la mi janvier consolidé par deux fois à 140
140 depuis 1 mois et demi
130 Ã partir d'aujourd'hui
Je vais voir pour 120 le 1er avril
J'ai vérifié la répartition
Avis à la ronde ?
Merci
Message édité 1 fois, dernière édition par Claude..., 18 Mars 2014, 11:05
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 Ã janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour