Salut Marko.

Étrange ce truc.

Si ça continue, je vais finir par dire comme beaucoup ici : "une fois que tu y es, +30 mg/j par sécurité".
Nous avons un autre cas comme le tien, il s'agit de Gaday.
Vas y voir un peu.

Cela donnerait presque l'impression que vous n'étiez pas vraiment à votre seuil, mais sans le savoir.
Ça n'engage que moi.
Si tu regarde sur le mien, de fil, tu verra que sur la fin, c'était flou aussi.
Je ne savais plus trop dire si j'y étais ou pas.
Sauf que quand j'y ai été vraiment, là je l'ai tout de suite su.

Il est vrai que juste avant le seuil, on devient capable de gérer, mais normalement, on se rend compte qu'il faut un poil de volonté pour être raisonnable.
Et s'il faut un poil de volonté, c'est qu'on y est pas.

J'avais cru comprendre que pour toi, il s'agissait d'une indifférence pleine et entière, sans aucun besoin de volonté.
C'est pour cela que ça me surprend.

Reste dans les parages, on en rediscute après que tu aies été faire un tour chez Gaday..

Marko, montes!

Bises

Salut,

Après un début d'indifférence en fanfare, je me suis mi à reboire, moins beaucoup moins, mais boire quand même tous les jours.

Je ne vais pas mettre mettre ça sur le dos de mon environnement, mais plutôt sur le fait qu'il ne faut pas que je prenne un verre, qu'il faut donc que je fasse intervenir la volonté.

Je ne ressens cependant pas de manque, pas de craving et le fait de ne pas boire n'occasionne pas de mal être.

Je suis remonté à 220/j au lieu de 200 par sécurité et je remontrai encore s'il le faut, je ne veux plus boire coute que coute.

Salut Marko.

Tout d'abord, je suis très content d'avoir de tes nouvelles.
Qu'elles soient bonnes ou à moitié bonnes, peu importe. Tu le sais, entre nous, il s'agit d'une relation particulière. Et ça me gênait de voir le fil qui nous relie commencer à s'effilocher.

Que tu re-buvais un peu, tu nous l'avais dit, c'est la nouvelle à moitié bonne... Voire pas du tout bonne.

Que tu sois monté de 20 mg, ça c'est une super bonne nouvelle.
Je sais ce qu'il t'en coûte, je te suis de près depuis septembre.
Mais c'est la bonne décision qu'il te fallait prendre.

Ce que doit te procurer le baclo, c'est ce que tu évoquais il y a quelques temps.
"je ne bois plus seul" et "en soirée, je vois les bouteilles défiler, mon verre reste plein".

Il faut retrouver cela.

Il faut aussi que tu te demandes pourquoi tu bois.
Est-ce parce que l'indifférence n'est plus là?
Est-ce que c'est une façon de dire "je ne vais pas bien, j'ai besoin d'attention, j'ai besoin d'un climat apaisé"?

Toi même, à chaque verre que tu bois, tu dois être capable de faire la différence.

Une fois au seuil, de toutes façons, il est conseillé de faire + 20 ou +30 par sécurité.
Les mg en plus que tu prends, étaient donc nécessaires.

J'imagine que ça doit être dur, vu l'effet que le baclo a sur toi.
Tu n'en parles pas, c'est tout à ton honneur, mais tu peux. C'est pas un souci.

Bises mon ami, tiens nous au courant.

Générosité et objectivité te caractérisent vraiment.

Je ne mérite aucune attention, je n'en ai pas suffisamment pour les autres.

Je suis pour ma part dans le retour aux réalités, presque à la redécouverte de moi même et à une autre vision de l’environnement.

Est ce l'âge, l'envie de fonctionner autrement ou encore l'effet du baclo (qui me fait ne plus être anxieux) qui me font cogiter à fond les ballons ?

Je m'accroche à ne plus boire, pourquoi en ai je envie, certainement dans ce que tu décris.

Je suis monté à 230/j, ça va. Je ne bois presque plus, cependant je me sens en sursis.

Alors pour l'honneur, on laisse pisser, d'ac ?

Merci Franck

Slt Marco
Je suis nouvelle sur le forum c'est mon premier post et j'ai lu les tiens avec un vif interet je retrouve bcp dans ce que tu exprimes et surtout je ressents au travers de tes mots tes souffrances
Au plaisir de te lire
Faty

Salut mon ami.

Si tu penses que tu ne mérite aucune attention, il faut monter encore.

Je n'ai pas compris ta phrase :"Alors pour l'honneur, on laisse pisser, d'ac ?"
Que veux-tu dire par là?

"autre vision de l’environnement." "cogiter à fond les ballons".....

J'ai eu Viva au téléphone il y a quelques semaines. Nous avons parlé de certaines choses, et aussi elle m'a dit ceci :

Lorsque nous étions en perpétuel déséquilibre au niveau de notre cerveau, nous ne réagissions que par les émotions.
Et toujours de manière excessive. Toujours par les émotions.

Une fois guéri, sous baclo, nous contrôlons nos émotions, et nous réagissons par la réflexion, l'analyse. C'est complètement différent.
C'est en se sens que nous pouvons nous trouver changé, que nous avons parfois l'impression de ne rien ressentir, enfin certains l'évoquent...
Que les autres nous trouvent changés aussi parfois.

C'est peut-être cela que tu évoques dans ces deux phrases.

Il faut apprendre à découvrir le nouveau soi, cela demande du temps.

Pour ma présence sur ton fil, c'est simple, comme je te l'ai dit déjà, je me suis attaché à toi, je me sens ton ami, et je pense que c'est réciproque.
Que tu ne te sentes pas de venir aider les autres n'a pas d'importance. Dis toi que je fais ta part, cela ne me gène pas.
Beaucoup de gens ne postent pas chez les autres non plus. Et on ne le leur reproche jamais. Ce n'est pas une démarche facile, on le sait.

Bises à toi Marko,
Embrasse aussi ton épouse et tes enfants de ma part.


Franck.

Salut,

Désolé de mettre autant de temps à répondre.

Je n'arrive pas à dégager d'idées suffisaments claires et stables pour exprimer ce que je ressens.

Franck, dans: "laisse pisser" je voulais dire que l'honneur n'a aucune place chez moi.

je me contrôle dans la conso, pourtant, en cas d'évenement, j'y retourne trop facilement, même si en temps normal, je ne consomme plus ou très peu.

Je me dégoute et j'ai du mal à me comprendre.

Pourtant, je vais de l'avant, je mets en place un projet qui me tennait à coeur, je suis bien relationnement avec le milieux pro.

Et puis effectivement, je contrôle mieux mes émotions, je réfléchis mieux, alors la situation m'apparait contradictoire.

Bienvenue Faty, je ne sais te répondre, si ce n'est que les tensions ont parfois du mal à redescendre.

Mon Cher Franck

Salut Marko,

J'aimerais bien avoir de tes nouvelles.
Quand je relis ton post, j'ai l'impression d'y lire que tu as du mal à accepter la nouvelle normalité dans laquelle tu te trouves.
A savoir, boire à l'occasion avec des amis, mais pas spécialement le reste du temps, avec une sérénité retrouvée.

Je pense que c'est la peur de replonger et de tes errances passées de notre maladie qui te bloquent.

Avec un peu de temps, tout ça rentrera dans l'ordre, j'en suis persuadé.

Viens nous donner des news.

A plus

Salut,

A plusieurs reprises, j'ai voulu expliquer ce que je ressentais afin d'apporter ma petite pierre à l'édifice.

Ca reste difficile à décrire et je laisse au final une page blanche (Ne m'en voulez pas svp)
J'ai commencé un petit texte que j'enregistre au fur et à mesure, mais il ne me convient pas encore pour le moment.

En gros, je suis entre effets bénéfiques et es.

J'ai diminué le dosage parce que c'était difficile à gérer.

J'essaye d'en dire plus, plus tard.

A plus

Ok Marko.

J'avais compris ça comme ça, c'est pourquoi je ne t'ai pas relancé sans cesse.

Pour la diminution, vas-y tous doux tout doux, et observes bien.

Je sais, c'est sans doute ce que tu fais...


Amitiés mon pote.

Ce soir, je bois, un peu.
Bonne analyse Frankolo, à savoir retrouver une vie normale...
Je suis à 2X60/j. Ca aide.
L'euphorie de la réussite a laissé place à la réalité.
Je suis équilibré à mon sens et pourtant j'y reviens.
De nombreuses questions se forment et le nœud reste souqué.
L'absence d'angoisse, d'anxiété tend à disparaître, voire ne plus exister, c'est un sacré plus.
Et pourtant, je suis mal, pas à l'aise, mais beaucoup mieux tout de même.
Je cherche...
Je développerai...

Je pense à vous

Salut Marko,

Je pense à toi aussi, pratiquement à chaque fois que je me connecte.

Ça a l'air d'aller pas trop trop mal, pas facile de se faire une idée.

Quand tu auras développé un peu, j'y verrais plus clair je pense.


Bises bises Marko.

Salut,

Je me sens bien maintenant, différent tout du moins. La vie normale m'habite de plus en plus. La vie au temps présent. Je me sens libre. Non je vie la liberté. L'expérience de vélo en solo cet été sur une trop courte semaine génère et confirme des aspects fondamentaux du bonheur et de simplicité. C'est naïf et pourtant réel. En tout cas c'est très plaisant et ça dure. Cela après arrêt baclo et continuation de conso mieux gérée. A plus

Bises à tous

Bonheur/Simplicité

Naïf/pourtant Réel

Bises Aussi

Salut,


Comme d'habitude je me retrouve devant cet écran, cette page blanche qu'il faut remplir avec des arguments cohérents, une logique, un sens.
Avant tout, je veux vous dire que j'aime l'aspect humaniste, le partage, le non attachement formel. Je veux donner suite à ceux, qui dans leur temps m'ont aider. Puis-je dire que ce que vous avez fait, la communication que vous avez entretenu, ont été d'une grande aide et m'ont permis de passer une étape difficile de remise en cause de la vie. Cette formule m’apparaît prétentieuse en regard du soutient apporté. je fais de la forme, c'est vrai, mais je vous affectionne, chers "tous ceux qui le savent". Un retour de votre part me ferait le plus grand bien. Pour info, je vais bien, j'esquive les situations conflictuelles. Bises

N importe la façon de faire

La facon de être Please marko

Nous [qui savons] te prenons dans nos bras

bonjour,
si tu vas bien c'est le preincipal mais quelles sont les situations conflictuelles que tu esquive???

Salut mon ami,

C'est une sacrée aventure !

Même si on se voit contraint d’arrêter, il reste quelque chose de toute ces réflexions, de nos échanges sur le forum.

Mieux connaitre la maladie, mieux se connaitre aussi, c'est ce que nous faisons ici.


Je suis bien content de savoir que tu vas bien.


Des bises.

Admettre que le baclo n'est pas seul pansement ou guérisseur. Autrement dit, considérer que l'on puisse se passer du "bonheur" apporté par l'alcool lorsqu'en s'en privant on se sente tellement mal à l'aise. Se dire qu'il serait souhaitable d'associer à la volonté légitime de "guérir" un ou d'autres éléments, tels: un "reformatage" ou encore un mode d'emploi de gestion de situation merdique dans un contexte sociétal décadent.
Est ce réalisable? qui sommes nous? que pouvons nous faire? comment considérer que le baclo, à lui seul, puisse résoudre les problèmes générant la prise d'alcool alors que nous sommes censés penser librement ? Faut-il consacrer son temps à ce forum pour gérer, entretenir le reflux de la conso ou/et de son mal être et ainsi esquiver les réalités ?
Chercher des réponses, des directions... toujours...plus que jamais...naïvement, chouette qualificatif.

Bonjour Marko

Effectivement une fois la maladie alcoolique soignée, le reste est comme il était avant, c'est la deuxième partie de la guérison et qui n'est pas forcément plus facile à aborder.

Certains , retrouve une vie normale du jour au lendemain après le traitement, et pour d'autres il y a tout un travail à faire pour s'adapter et construire cette nouvelle vie.

Tu peux essayer de le faire tout seul, ou bien te faire aider (psy-quelque chose) pour vider une fois pour toute les pierres qui alourdissent ton sac à dos.

Courage

Salut Marko.

Mon point de vue :
Le baclo ne règle pas tout à lui seul, on le dit souvent.
Le baclo permet uniquement de régler un problème biologique de déficit en neurotransmetteurs. Il ne fait pas plus.

Une fois le problème biologique réglé, c'est la tête qui fait le reste.

Marko, personne n'a jamais dit que le baclo pouvait régler "les problèmes générant la prise d'alcool". Le baclo ne fait pas revenir une femme partie, le baclo ne donne pas de travail à un chômeur, le baclo ne rend pas gai lorsqu'on est triste.... Etc...

Nous savons très bien cela.


Bises.

Bonjour à tous! Marko quel parcours! Suis nouvelle sur le forum alors je vais ici et là pour connaître l'histoire des gens sur la route de la sobriété. J'ai lu tout ton fil! L'alcool a meublé nos vies pendant des années, alors j'imagine que le chemin pour trouver notre vrai ''Moi'', sans alcool, c'est une découverte qui peut faire peur! L'inconnu peut être déstabilisant, surtout quand l'inconnu c'est nous! Je trouve que tu as beaucoup de courage! et aussi que tu t'es dévalorisé souvent sur ton fil. Normal, quand on est alcolo, on a pas une belle estime de soi, on est trop habitué à vivre dans la honte et la culpabilité... En tout cas c'est mon cas! Je vais voir le prescripteur lundi en principe. Je n'ai même pas commencé mais je m'imprègne de vos expériences, je suis ébahie du soutien que vous offrez ici, de l'entraide, les conseils et, selon ce que je lis, je vois aussi que les effets secondaires sont présents pour plusieurs. J'ai hâte de voir ce qui m'attend! Mais je vais faire comme toi Marko, persister! Merci pour ton témoignage et ta progression vers la liberté d'Être!

Salut Luciolette,


Tu ne t'es pas trompée dans ton jugement.

Marko c'est quelqu'un. Quelqu'un de bien, très bien même.

Courageux de lire son parcours, je ne l'ai pas relu, je pense qu'il montre bien le cheminement intérieur de chacun.

L'alcool, et la fin de l'alcool est un sacré bout d'aventure. Parfois simple, c'est rare, souvent un voyage au plus profond de soi.

Je n'ai finalement plus consommé que pendant ce laps de temps correspondant à ce ce qui m'apparaissait une libération. Lorsque je commence, je ne sais plus m’arrêter. j'ai arrêté le baclo malgré qu'il m'en reste un stock (et je me suis senti libre, mieux)J'ai pédalé cet été, je ne me suis rarement senti aussi bien. j'ai une vie en apparence normale (qu'est ce que la normalité ?) une famille (malgré les situations merdiques) adorable, malgré un tas d’événements inhérent au couple. Un équilibre à recentrer, des solutions à mettre en oeuvre au regard des difficultés rencontrées. Ce que je veux faire comprendre c'est qu'à lui seul, ce médoc ne répond pas à cette "pseudo-maladie" Il n'y a pas de bon psy, pas de psy du tout d'ailleurs ici. Je crois me souvenir d'une remarque du chat annotant et distinguant l’imprégnation/ciblage. Je n'ai pas testé le ciblage. Je vais devoir relire. Toute remarque constructive est bienvenue.

Salut mon ami,

C'est assez simple.

L’imprégnation c'est de prendre ses doses tout au long de la journée à des heures prises au hasard. Matin, midi, soir par exemple, pour commencer.

Le ciblage, c'est de prendre des fortes doses avant les heures de craving (le temps que ça agisse quand même), et des doses très légères au moments où le risque est moins grand. Le but étant de tuer le craving. Si tu surmontes ce moment (le craving), ta journée ne part pas en beuverie.


Deux stratégies différentes, qui peuvent fonctionner toutes les deux.


Le ciblage pourrait donner des résultats plus rapides, mais aussi des ES plus forts.

L'imprégnation est donc parfois plus lente, mais souvent mieux supportée.



La question qui me vient à l'esprit : poses-tu ces questions pour info personnelle ou parce que tu envisages de recommencer le traitement?


Concernant l'aspect psychologique, peut-être qu'en connaissant les limites d'action du baclo, tu te prends une moins grosse claque lorsque tu es libéré et que tu te sens pourtant "tristouille".

Bises mon poto.

J'envisage de recommencer, mais avant cela, je voudrais, ou plutôt, je dois faire une synthèse de ce qui est possible d'atteindre ou non. A savoir, s'il s'agit bien d'un craving ou autre chose.

Merci de votre attention, à Franck, Gaday, Loup blanc et probablement à ceux qui lisent sans avoir de réponse.

Ça va plutôt bien. Je crois que j'ai passé un cap, celui du repli sur moi même. J'ai démarré une activité supplémentaire et malgré le besoin de ce moment de détente quotidien le soir à travers la conso de qlqes verres pdt la gestion administrative, je ne picole plus jusqu'au milieu de la nuit. Résoudre les problèmes et donc satisfaire le client apporte de la confiance en soi. Ça fait du bien, beaucoup de bien. C'est une étape positive.

Salut mon pote.


Je parie que tu as pensé que je ne t'avais pas vu....

C’est bien simple, sur la mairie de mon village il y a une loupiote.

Elle s'allume en rouge à chaque fois que tu écris.


Bien sûr, comme c'est les municipales, cela a fait débat.

Les deux candidats m'ont assuré qu'ils s'engageaient à ce que la Marko-lumière continue de fonctionner.

Je suis un peu emmerdé, je ne peux pas voter pour les deux...

Alors avec ma femme on s'est mis d'accord,. Elle vote pour un, et moi pour l'autre.

Bon...

C'est pas le tout....

Ça me fait plaisir d'avoir de tes news en tout cas.

Tu sais, j'ai un beau métier, plutôt valorisant... Assez proche du tien en fait. Mais il m'a fallu le baclo pour vivre.

Je veux dire par là que ton bien-être professionnel sera un soutien important, c'est certain. Mais il ne pourra pas combler le manque d'alcool.

Enfin c'est mon avis.

Je suis ouvert à toute discussion, mes certitudes étant elles même en train de s'ébranler.

Alors que je pensais pouvoir continuer tranquilou mon monologue avec un message tous les 3 mois, me voici signalé par la lanterne du clocher.

Je vois que tu reste fidèle au poste, c'est super de soutenir tous ceux qui en ont besoin. Pour ma part, je n'oublie rien des rencontres constructives de ce forum, au contraire.

Et puis j'ai une pensée pour les courageux participants de l'émission tv au sujet du baclo, je leur souhaite beaucoup de bonheur

Je crois que l'alcool me servait à effacer la peur, une anxiété, un manque de confiance en moi.

Je ne me sentais pas au niveau dans la société où il est question de performances, d'appartenir à une caste, de subir une uniformité, de devoir rentrer dans le moule de la majorité (même sur le forum, ceux qui rencontrent des difficultés, et c'est normal, c'est logique avec la maladie sous-jacente, pour exprimer leur mal être ne sont pas forcément bien écoutés ou compris et ne reçoivent peut être pas la réponse la plus favorable. Ce serait idéal, mais effectivement impossible, pourtant, nous en sommes conscient)

La désinhibition apportée par l'alcool me transportait dans un monde idéal où les contraintes n'existaient plus, où l'on peut rêvasser et imaginer des situations, des contextes idéaux.

Où finalement il s'agit de fuir, de s'échapper de quelque chose qui nous insupporte.

Aussi, mettre en place un projet et se rendre compte que ça fonctionne génère une prise de conscience, un étonnement au départ et puis un sentiment de bien être et forcément une forme de recul sur ce qui est important et ce qui ne l'est pas.

Finalement, c'est bon de se rendre compte que l'on est capable, c'est fondamental même.

Il faut peut être trouver sa voie.

Alors l'alcool apparaît secondaire, du moins non indispensable puisqu'il n'est plus nécessaire de fuir mais plutôt d'apporter de l'eau à ce nouveau moulin qui nous appartient, que nous avons construit, qui nous fait du bien, qui transforme la façon de vivre.

Maintenant qu'un cap semble passé, bien qu'il s'agisse d'une transition, je vais surement reprendre le baclo, mais léger, léger. Enfin, on verra.

Franck, je pensais même être ignoré, ce qui aurait été logique du fait de ma non participation. Çà rejoint la difficulté à s'exprimer et apporter des éléments constructifs pour tenter de trouver des solutions et fabriquer un mieux être.

Salut mon ami.

Oui, l'alcool servait à effacer la peur, une anxiété, un manque de confiance en toi.

C'est exactement ça.

Ce que tu as écrit m'a fait réfléchir...

Je l'ai toujours dit, dans mon travail, l'alcool ne me posait pas de problème. Lorsque j'y étais, je me sentais en sécurité.

En fait, là bas, j'avais énormément d'estime et de reconnaissance. Du coup je ne pensais pas à l'alcool, je n'en avais pas besoin.

En te créant ton activité perso, tu es en train de ré-créer ça pour les moments où tu n'es pas au travail.

Tout ça est très logique, et ça colle bien avec ce que j'ai vécu.


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