La faim.. Ce mystère !
Avant, la faim, c'était le signal que je pouvais y aller ! Chic, chic, chic ! Comme un alcoolo-dépendants qui attend poliment l'heure de l'apéro (quand il peut) pour se débrider. Le problème, c'est que je ne savais pas m'arrêter. Prévoir des portions raisonnables, à ne pas dépasser... et puis foncer sur le grignotage, pour se récompenser ! Se couper la faim, avec un bol de soupe... et puis l'appétit venant en mangeant, engloutir comme avant ! Se concoter un menu hyper diet... et se récompenser avec du chocolat !
C'était ça que je décrivais en me disant alcoolique de la bouffe ! Sauf que l'alcool, je savais lui dire stop, mais la bouffe, trois fois par jour, elle se rappelait à sa nécessité. Encore, le petit dej, il avait une fin, la journée devait commencer ; le dej, c'était selon, seule ou accompagnée, parfois un peu triste, sur le bord d'un bureau. mais le soir, alors là , c'était la fête à neuneu, avec une bouteille les jours de faste, ou pour mieux m'endormir (ou vomir), en attendant la nuit pour cuver, et me rendre compte au matin... de ben qui alors, avait bouffé tout le camenbert, et la baguette qui va avec ? Qui alors, une grosse petite souris ? Un invité surprise ? Et cette boite de conserve, qui c'est qui donc qui l'avait ouverte, pour se la gober, sans même salir une assiette ? Et je balayais tout, place nette, pour surtout ne pas me souvenir... Jusqu'au soir d'après, ou j'avais même le culot de me dire "allez, hier, j'ai été raisonnable, je peux me lacher un peu, ce soir !"
Pendant la montée, je continuais à sentir la faim, et la bonne nouvelle, c'est que petit à petit, je percevais le moment de dire "ça suffit, j'ai assez". Et j'ai commencé à manger parfois deux fois la même choses, sur deux repas (avant, jamais de restes, ou trop petit pour faire un autre repas !). J'ai commencé à ne pas finir mes assiettes. Incroyable ! Tellement j'étais contente !
Aujourd'hui, si je me sens parfois triste, je réalise que c'est de ne plus avoir faim... C'est bête à dire, mais me réveiller le matin sans avoir envie de mes tartines pour démarrer la journée, ça me rend morose. Le midi, souvent, cest "parce qu'il faut bien", et ça m'emmerderait presque de devoir m'interrompre. Le soir un petit peu, mais ça passe tellement vite ! Que faire de mes soirées ? Là , par exemple, j'aurais pu décider de sortir, et j'ai choisi de me ménager (le fameux coup de barre de 21h, effet baclo). C'est là que certains soirs, je pourrais avoir envie de grignoter. Habitudes, ou ennui. En tous cas, là j'acis, un coca zero à côté de moi, après avoir avalé, sans même trop savourer, un sandwich au saumon, avec du citron, trois graines d'amande et autant de noix, et une pomme.
Je maigris... Et au lieu de me réjouir, ça me rendrait presque triste. Je trouve ça bête et normal. Ah, et puis je fume aussi.
C'est à cet endroit, je pense, que je devrais faire preuve d'un peu de créativité, pour avancer, sur ce vide qu'à laissé cette faim sans fin (l'équivalent du "boit sans soif" ?)
Je n'en manque pas... j'attends qu'une forme se présente, peut être un peu plus sexy qu'un canevas ou un tricot...
A demain !
Message édité 3 fois, dernière édition par Claude..., 01 Avril 2014, 20:59
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 Ã janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour