Bonsoir..
Bienvenu sur le forum.
Il n'y a pas a hésiter une seconde FONCE....

Hey ! Poulpe

Pres de toi

Nous sommes

"Et ce soir, à table... j'en reparle à mon compagnon : et bien non rien à faire!!!! IL NE VEUT PAS ME CROIRE.... Que faire???? me remettre à boire aux yeux de tous pour lui faire comprendre???? "


A mon avis, Poulpe, ce n'est pas qu'il n'y croit pas, c'est qu'il préfère ne pas l'entendre.
Te mettre à boire aux yeux de tout-le-monde ne te servirait pas.

Ce qui est important, c'est que toi, tu sois sortie du déni et que tu veuilles te soigner. Fais-le. N'hésite pas. Le reste, il sera bien temps de voir après.

Bonjour et bienvenue,

Tu as bien fait de nous rejoindre nous allons t'aider.

Effectivement, l'important à mes yeux ce n'est pas que ton compagnon sache que tu es alcoolique mais que tu soignes ton alcoolisme.

Le baclofène va te permettre de soigner cette maladie, ça ne se fera pas en un jour, mais sois en sûr, la réussite est au bout.

Commences le traitement dès que tu peux, prends soin de toi, peu importe l'avis de ton compagnon.

A bientôt.

Salut Poulpe ,

Hey, tu n'as pas à hésiter à ouvrir TON fil !
C'est désormais le tien, il t'appartient pour partager ce que tu as envie de partager.

Moi, je pense un peu comme Laurine.
Je pense qu'il préfère ne pas l'entendre et le comprendre. C'est en quelque sorte une façon de se protéger.
Je pense qu'il se dit : "Non, pas elle ! Elle ne peut pas être malade ! Surtout de cette maladie si souvent perçue comme honteuse aux yeux de tous". Et puis on a tendance à imaginer ce qu'est un "alcoolique" avec des préjugés qui ne te correspondent probablement pas.

Tu sais, moi même avant de sortir du déni, je me voyais comme un très bon buveur mais en aucun cas (même pendant un suivi psy) je me qualifiait "d'alcoolique". Un alcoolique était pour moi quelqu'un enterré chez lui, sans boulot, etc. Bien sûr certains alcooliques sont comme cela mais pas tous. Certains ont un boulot qu'ils gèrent plutôt pas trop mal (dont moi), une vie, etc... On apprends aussi à gérer l'alcool tant bien que mal et autant qu'on le puisse. Mais à 3 litres de pastis par semaine (voir bien plus pendant les vacances) et une impossibilité d'échapper à ces fameux cravings, j'ai fini par me rendre à l'évidence surtout un jour où ma petite fille m'avait dit : "Papa, je crois que tu bois trop d'alcool". Merde ! Moi qui avait toujours tout fait pour tout cacher ! Là, j'ai pris une réelle claque qui m'a bien servie par la suite.

Que dit-il quand tu lui dit que tu es alcoolique ?
Il n'y croit pas dit-il mais quels sont ses arguments ?

Peut-être devrait-il t'accompagner à un de tes rendez-vous avec ton alcoologue ?

Perso, si tu replonges, je ne saurais que trop te recommander le baclo.
Voit au prochain rendez-vous après la période de réflexion pour essayer de négocier avec ton médecin.

Tu dis : "Encore des cachets ?"
Moi, je dirais plutôt : "Seulement des cachets pour se soigner de cette saloperie de maladie qu'on ne pensait jamais guérir ?"
Si c'était à refaire, bien entendu je le referais mais bien plus tôt. Avec l'aide de ce forum


Courage

Bonjour,

je viens de découvrir ton fil et te félicite pour le début de ton parcours car tu as su sortir du déni et en parler à ton médecin.

Le baclofène représente à coup sur le traitement le plus efficace dans l'alcoolisme chronique puisqu'il est crédité d'un taux de succès de près de 70% alors que le traitement classique avec les cures et le révia ou l'aotal de 10%.

La majorité des échecs du baclofène est constituée par une motivation insuffisante loin devant les effets secondaires.

Si tu es sérieuse dans tes prises et tes augmentations, il n'y a pas de raison que tu ne parviennes pas à l'indifférence.

Il faut en moyenne environ 150 mg pour arriver à l'indifférence et cette valeur est inférieure chez les patients buvant peu.

Alors, tente de convaincre ton alcoologue pour qu'il te prescrive le baclofène.

Bien à toi

merci à toutes et tous pour votre soutien!!!!
encore quelques jours avant mon prochain rendez-vous...
bonne nuit !!!

Salut Poulpe,

Tiens j'en ai une bonne .
Un proche à qui je dis être alcoolique me questionna sur ma consommation.
Après un bon interrogatoire, des mesures en unités d'alcool, sais-tu quelle fut sa réponse ?
"Ben non, tu ne peux pas !" .
Tu vas lire, elle est forte : "Ben non, t'es pas alcoolique, la preuve, je bois plus que toi !"

Ma conclusion : chacun voit midi à sa porte et nous, notre midi, c'est de nous accepter et de nous libérer.

Bienvenue sur le forum et bon fil

Laurent.

Hello Poulpe,

Je t'ai dit : "A mon avis, Poulpe, ce n'est pas qu'il n'y croit pas, c'est qu'il préfère ne pas l'entendre.
Te mettre à boire aux yeux de tout-le-monde ne te servirait pas."

Ceci est mon vécu.
Si j'avais su au départ de ma prise de baclo que personne, absolument personne de ma famille ne comprendrait, je me serais soignée sans rien dire.

On aurait continuer nos petits apéros du dimanche, j'aurais continuer (ou pas) à boire l'apéro avec nos ami(e)s...

Bref, la vie aurait continué comme avant et personne ne se serait aperçu de mon changement.

Quelquefois, il vaut mieux se taire, ne rien dire, garder "ça" pour soi.

Aujourd'hui, je regrette vraiment d'avoir dit que je me soignais au baclofène.

A croire que ça fait peur à tout-le-monde. J'ai tout perdu en le disant. J'aurais mieux fait de me taire et de me soigner en silence.

Aujourd'hui, j'ai du mal à m'en sortir encore. Je ne suis pas aidée du tout, bien au contraire.

Alors, Poulpe, soignes-toi, ne cherche pas l'approbation de tout-un-chacun, tu ne l'auras pas ; enfin pas assez tôt pour t'en sortir avant qu'ils ne réalisent ton mal-être.

Bon we à tous,