Bonsoir,
Oui, c'était bien ce dont je me souvenais, et c'est bien ce dont je souffre également. En effet, après m'être renseigné sur ce que c'était, j'ai vu que beaucoup de femme avait du mal à concevoir à cause de ça... Quand je m'en suis inquiéter auprès d'une endocrino, elle m'a presque rit au nez en me demandant si j'avais des projets immédiats de grossesse, qu'on s'occuperait de ça le moment venu... J'ai trouvé ça un peu grossier, je cherchais surtout à savoir si je devais me préparer à avoir des difficultés avec ça.
Je ne suis pas genée de dire que c'est un projet important pour moi d'avoir un enfant un jour, de préférence avant 30 ans (ah... les idéaux, je sais qu'en me lisant vous vous dites toutes ça). Et ma curiosité était juste de savoir si je devais m'en inquiété rapidement pour avoir mes chances parce que je suis complètement prête, le moment où la situation s'y prêtera, à le faire seule. Je comprend juste pas pourquoi les médecins sont bornés à ce point là ... En quoi s'inquiété à 23 ans de si on pourra avoir un bébé ou pas c'est ridicule ? Après tout, en tant que femme, ne sommes nous pas biologiquement attiré par ça à certain moment de notre vie ? J'ai toujours pensé que c'était dans les gènes, pour la pérennité de l'espèce, qu'on trouvait les bébés mignons et qu'on en avait viscéralement envie. Ma mère me fait remarqué à chaque fois que je fais ce genre de remarque, qu'à mon âge, elle venait de mettre au monde ma grande soeur.
C'est sans doute trivial pour l'instant d'y penser... Mais j'y pense, et je sais qu'avec ce soucis là , c'est très difficile. D'où ma question...
Je note que tu es sage femme, et je pense que ça doit être d'autant plus dur pour toi d'avoir ce désir d'enfant... Je ne suis pas sûre de pouvoir comprendre encore vraiment ce besoin, rapport à mon âge... Mais j'imagine que ça doit être une situation pesante en ce moment.
Moi ça me pèse d'être bloqué avec ce traitement sans avancer comme toutes les filles de mon âge. Rester là , chez ma mère, sans travail, sans projet, sans rien. La parenthèse commence a duré trop longtemps, et je pense que c'est aussi ce que tu ressens. Tu as envie que ça finisse, que la vie reprenne pour le meilleur...
Vraiment, j'espère que ça va aller, pour toi, pour moi, pour nous tous... J'espère vraiment très fort.
Je t'embrasse.