meme en augmentant les proteines genre poulet ou poisson ou oeuf ? en general ca cal mieux

Je reste naïvement persuadée que ça va se réguler doucement, mais pour ne pas rester passive en attendant, je te suggère deux auteurs que je découvre, et qui semblent avoir une approche autre que la restriction. Ce sont les docteurs Zermati et Apfeldorfer, vois si ça peux t'inspirer...

Je rejoins aussi l'avis de de Believe : "appétit de nourriture ou appétit d'autre chose ?", peut être à creuser, une faim en cache peut être une autre, une forte aspiration de vivre qui se traduit par une voie détournée ? On sait que "les voies du Seigneur sont impénétrââââbles", mais les voies du Baclo et de nos maladies ne sont pas moins mystérieuses, parfois !

J'espère que le clin d'oeil mystique sera pris comme plaisanterie, l'humour fait partie de ma panoplie pour aborder les tupitudes ce bas monde avec optimisme...

J'ai pas l'air comme ça (surtout en ce moment), mais j'ai l'habitude de tout tourner en dérision, y compris et avant tout moi-même, donc pas souci Claire

Je connais (presque) par cœur Zermati, d'ailleurs je l'ai vu en consultation il y a qq années. J'essaie de me persuader d'un de ses mantras "Quand on mange par faim on ne peut pas grossir", mais très franchement j'y crois de moins en moins... j'espère simplement que ça va se réguler, comme tu le dis, mais j'ai même peur de me permettre cet espoir.

Believe ce qui est satiétant c'est en effet les protéines (grasses de préférence) mais c'est justement un des aliments que je compte manger moins grâce au baclo. J'y arrive très bien d'ailleurs, ce qui me fait dire que le problème vient de là et que donc je tourne en rond...

Merci de votre soutien en tout cas ! J'en ai assez de me lamenter, je vais simplement essayer de prendre mon mal en patience et de voir comment la situation évolue jour après jour. Je vais essayer de me concentrer sur mes progrès, et surtout de m'en réjouir !

Il n'y a jamais eu de plainte, chez toi !
Tu dis ce qui arrive, c'est tout, et c'est pour ça que ça aide,
que c'est interessant, à lire, à suivre, et à attendre le dénouement !
C'est ça qui aide...

Je viens voir les nouvelles Pomme et je vois que tu as trouvé le bon dosage sans que tu sois pleinement satisfaite et je peux comprendre ce que tu décris !
Je te souhaite de trouver la solution qui fera que tu pourras profiter de cette guérison !

C'est très gentil Mono, merci beaucoup ! J'y travaille...

Au secours, mon clavier est passe en QWERTY pour le forum mais pas pour les autres applis, quelqu un un sait quoi faire ?

Je ne saurai pas t'aider désolée !

D'apres ce que je vis, ça se regule avec le temps. Et je ne parle pas de 2 semaines ou meme 2 mois, mais plutot 2 ans!

Je veux dire par la que c'est tres long de (re)devenir "normal".

Qu'on le veuille ou non, notre estomac a été dilaté. Et bien que certains disent qu'il revient rapidement à une taille normale, moi je sens encore maintenant cette sensation de faim desagreable (pas une pulsion, je sais faire la difference) mais la plupart du temps, je suis capable de supporter cette sensation qui pour moi s'apparente à une souffrance. Et si je ne la supporte pas, je fais ce qui me convient à moi et pas aux autres. Je mange mon repas avant mon homme, par exemple. CAr je sais que si je dois attendre l'heure de son repas, je vais grignoter beaucoup en faisant ses repas.
Maintenant, je deviens un peu plus "egoiste". Je mange avant et je garde un truc pour manger en meme temps que lui.

Les convenances, m'en fout maintenant, je suis devenue la personne la plus importante de ma vie, ce qui ne m'empeche pas de penser aussi à l'autre. Tout comme on est capable d'aimer pareil tous ces enfants.

Je fais ce qui est bon pour moi. j'ecoute les sensations de mon corps.

Mais je vois qu'il devient de plus en plus possible avec le temps, de supporter la faim sans craquer.

La faim a toujours été synonyme pour moi, de privation, regime, souffrance.

Je commence à l'apprivoiser. C'est nouveau et ça marche pas à chaque fois, mais on peut dire que c'est de plus en plus courant et que ça arrive à chaque fois que je suis tres occupée et que j'ai pas besoin d'aller à la cuisine (par exemple quand y a des restes et pas besoin de cuisiner, la faim n'est pas si penible.

Ce qui reste dur c'est de devoir rester dans la cuisine à cuisiner pour mon homme qui ne souhaite pas manger comme moi helas, ça m'est un peu penible car j'ai l'impression de lui faire du mal en lui cuisinant des "bons petits plats" alors que je sais pertinemment que ce sont des "mauvais petits plats"

Mais ça fait partie de mon cheminement et en plus, j'arrive de plus en plus à lui servir mes crudité, à chaque repas et il apprecie!!! j'impose en douceur, ou plutot, je propose et il accepte. et meme les graines germées, à dose homeopathique, il les mange!!! tout espoir est permis pourvu que ça se fasse sans violence. SUrtout que je lui explique les causes physiologiques à cette alimentation que j'adopte; et ça, c'est imparable, des shemas, des articles .... il fait le fier mais il assimile tranquillement. Je l'aurai un jour, je l'aurai!

Merci pour ces précisions Sissi.

En fait c'est étrange, j'arrive déjà à supporter la faim plus longtemps qu'avant, mais la sensation reste intolérable. J'ai l'impression que je vais passer le reste de mon existence à mourir de faim les trois quarts du temps. Je suis à bout. Cette nuit ça m'a à nouveau réveillée, j'ai été obligée de manger qq chose alors que je n'en avais absolument pas envie, je voulais juste dormir ! Ces derniers jours le sommeil m'échappe totalement à partir de 3 ou 4 h du matin, je ne vais pas tenir longtemps comme ça. En plus, quand je suis fatiguée j'ai encore plus faim que d'habitude... c'est un vrai cercle vicieux, je ne sais pas du tout comment le gérer, je ne fais qu'y penser et je ne vois pas de solution. Résister à la faim ne fait que m'obséder encore plus, y répondre m'empêche de lutter contre elle, bref je ne vois pas de solution.

Mes analyses de sang sont normales (et tant mieux bien sûr), pas de problème de glycémie. Je me demande si je ne vais pas suivre la solution de mon doc et prendre un anti-dépresseur léger pendant qq temps, au moins pour récupérer mon sommeil, mais ce serait vraiment à reculons. En fait j'ai l'impression de régresser par rapport au temps où je ne prenais pas de baclofène... si c'est pour avoir faim en quasi-permanence, je préfère encore ne pas prendre de médicaments. Je ne sais plus trop où je vais en fait.

Je me rappelle que pour moi, la première période de seuil a été déstabilisante... mais autrement sans doute
Pour le sommeil, la ménatonine m'a bien aidé (vente libre, hormone du sommeil, utilisée pour les personnes en décalage horaire), et je me suis fait prescrire du théralène (non addictif) que j'ai pris deux ou trois nuits, mais impression vaseuse au réveil

Je ne suis pas pour les AD, mais c'est une position personnelle. Je sais qu'ils peuvent avoir un effet coupe faim, et se servir d'une petite béquille chimique, pourquoi pas ?

Le corps est parfois lent à retrouver les justes sensations...

Tu peux me dire en MP une journée type de ton alimentation?

Il est temps pour moi de commencer à baisser ma dose, et peut-être d'arrêter le ttt au baclofène.

J'ai appris beaucoup ces deux derniers mois. Mais j'ai surtout compris que mon vrai problème, c'était la faim.

Le baclofène ne peut rien contre ça. Il m'a aidée à refréner mes compulsions alimentaires, à mieux m'alimenter, mais tout cela est vain car ça m'a seulement amenée à avoir encore plus faim que d'habitude.

Je vais devoir explorer et travailler sur moi-même pour comprendre cette faim, et peut-être un jour en être libérée. Ça me paraît totalement impossible tant c'est une sensation ancrée en moi, mais je suis bien obligée d'y croire.

Aujourd'hui j'espère simplement pouvoir garder les bénéfices que le médicament m'a apportés, mais je sais qu'il ne faut pas trop en demander. De la façon dont je vois les choses aujourd'hui, il est devenu inutile de continuer. Et puis il y a les appréhensions qui ont fait leur retour. Perte du plaisir de vivre, perte de toute sensation. Je ne peux pas envisager de vivre ça, même si c'est transitoire. Je sais que ça me ferait cent fois plus de mal que de continuer à manger un peu trop. La balance bénéfice-risque ne penche plus en faveur du baclo...

Je vous remercie du fond du cœur pour votre présence et votre soutien. À toutes celles (et à tous ceux) pour qui le baclofène représente un véritable espoir de guérison, je dis "Foncez ! Ce traitement peut changer votre vie". Je me demande presque si je ne suis pas un peu jalouse... Je vous souhaite bon courage et bon vent.

FAut pas dire ça!!!!! tu vas baisser tranquillement de 10mg tous les 15 jours ou 3 semaines comme je l'ai fait, et tu verras au fur et à mesure.

La faim, ça s'apprivoise, ça se maitrise avec le temps et surtout, si tu commences à manger plus sainement, tu pourras donner à ton organisme les nutriments qui lui sont ned=cessaires pour eviter ces sensations de faim trop tot ou insupportable.

La demarche elle va de ce coté aussi?

Il faut arreter les cereales qui ont une reputation de rassasiante mais font l'inverse. Il faut aller vers les fruits, frais et secs, les oleagineux, les legumineuses germées. Ne t'arrette pas au milieu du chemin!

Le baclo donne une liberté, celle de changer son alimentation pour en faire ce qu'elle aurai t toujours du etre.

Notre societé s'est fourvoyée dans ce chemin. Lit le Dr Seignalet, cherche comment fonctionne le corps humain et vois comment notre alimentation actuelle ne nous convient pas.

En baissant tu vas arriver à une dose de confort, comme tout le monde, tu ne seras pas differente.

Combien de temps es tu restée à ta dose seuil?

Moi,une semaine.... alors, fais pas de betises STP, ce serai trop dommage de devoir tout recommencer si tu arretais vite et totalement.

A bientot j'espere

Descends tout doucement, si c'est ton choix, et je le comprends
Il n'est pas dit que tu perdes le bénéfice du baclo, loin de là, et tu pourrais même avoir des surprises en desente, de nouvelles sensations, en même temps que ta faim se régule, et revienne à un niveau acceptable
Tu ne serais pas la première à qui la decente réserve des surprise (je voufrait te conseiller des fils, mais je ne les ai pas mémorisé, surement parce que je les ai lu au passage, sans me sentir encore concernée)
Moi aussi, je vais descendre un peu, pour retrouver plus de plaisir et de sensation. Je me sens trop anesthésiée, et ça commence à me peser...
A bientôt !