Pardon à tous ceux pour qui ça fonctionne réellement, et j'en suis sincèrement heureuse pour vous.
Les thérapies, j'en ai fait beaucoup. DU simple face à face au vrai divan pendant des années. Je ne renie rien, cela m'a aidé à comprendre où est la bête, pourquoi il est vain de croire qu'elle mord l'Autre, quel qu'il soit, à qui j'en voudrait encore, alors que ce sont mes entrailles qu'elle dévore.
Pour les TCC, trop tô selon mon baclo-doc, tant que je n'ai pas stabilisé ma conso. Pas de charrue tant que les boeufs courent toujours la prétentaine !
Pour ma part, je veux et ne plus croire qu'en l'abstinence.
AUjourd'hui, si, et quoique je commence, je continue jusqu'Ã la fin, et de fin, il n'y en a point, puisque la source ne tari jamais... le petit biberon, inoffensif et insidieux trouve toujours son chemin...
Neurotranmetteurs, je m'y attelle, même si cela me semble encore un peu obscur (Karine, je te réponds dès que j'y vois clair moi même ;( )
Tristan, cette bête que tu appelle la pieuvre est insatiable. Je pensais lui donner juste assez pour la calmer au quotidien, c'est à chaque fois un levier qu'elle utilise pour me dévorer, jour après jour, renaissante, mais jusqu'à quand... Le foie se régénère jusqu'au point de non-retour.
J'aimerais trouver un souffle, une lueur d'espoir... Je ne vois plus qu'obscurité, et je cherche désespérément ce battement de cœur, le premier, celui qui appelle les suivants...
Sous baclo depuis plus de 2 ans. Montée progressive à 500mg/j, pendant 5 mois puis redescente depuis septembre à 300.
Aujourd'hui association neurontin/gabapentine 3x600 matin/midi/soir soit 1800/j avec prise unique de 80 de baclo à 17h.
Je décourage, puis je lutte... A quand une réponse ?