Bon, je me lance ...
Et merci par avance de votre lecture, car je suis bavard du clavier, et crois plus à la " writing cure," qu'à la "talking cure "...
je suis peu bavard, Ã part quand j'ai bu, vous vous en doutiez ...
Donc, j'ai 40 ans, marié avec une femme superbe, belle, intelligente, compréhensive et deux enfants, beaux, intelligents et gentils de 11 et 14 ans.
Mon parcourt ?
- J'ai eu des débuts pénibles étant petiot ( néo- nat, ma mère pensait que je n'allais pas vivre ... déjà le bordel )
Plus grand, je paraphrase Coluche, disons, que se sont les études qui m'ont suivies, car après avoir redoublé mon CM1, mon instituteur voulait me faire tripler et avoua à mes parents que je ne ferai pas grand chose de ma vie, tout juste bon pour le CPPN ... je suis quand même arrivé à Bac + 2 et réussi en partie mon cheminement professionnel.
Je n'ai pas manqué de retourner voir cet imbécile d'instit dès réception des résultats, malheureusement pour moi, il était en retraite ..
Ha oui, je ne vous ai pas dis, mais j'ai un caractère fort, et suis extrêmement rancunier, par contre, je " donnerais ma chemise " ...
L'adolescence ..
C'est vraiment là que ça a commencé à merder :
Cigarette à 13 ans, ivresse, shit, herbe et surtout eau écarlate au même âge, ça a foutu un sacré bordel dans ma tête tout ça.
16/17 ans, changement radical, eu la chance de m'être fait offrir une moto par mes parents, je m’intéresse à mes études, je joue de la guitare,
on est un groupe de potes d'enfance, nous avons un " groupe " se sont mes plus belles années d'insouciance, souvenir élégiaques ... mais toujours
un peu arrosé, même si cela était " festif ".
Entrée dans la vie adulte, première déception amoureuse et premier sentiment de spleen .
Vie professionnelle, je " monte les échelons " , j'arrête de fumer il y a 13 ans de cela, et je compense par l'alcool.
Je finis responsable commercial, statut cadre, voiture de fonction, argent, mais STRESS, je passe sur le grille pendant deux à trois heures
tout les 4 mois, ( soit du stress deux mois avant, deux mois après, faites le calcul .. ) je n'en peux plus et décide avec mon épouse de faire une rupture conventionnelle,après ce que l'on appelle communément un burn-out.
Cela fait deux ans et demi que je me retape, cela va beaucoup mieux, mais ma conso est restée identique.
Je suis à l'aube d'une nouvelle vie, changement radical à 180 °, je viens de passer un examen et permis pour être conducteur de car ..
N'ayez pas peur, je me suis astreint depuis l'âge de 22 ans à ne Jamais consommer d'alcool au volant, ( maman est là ceci dit pour conduire quand je m'alcoolise.. )
Ce qui m'a été rendu possible d'autant plus facilement car deux poivrots à bord d'une voiture ont percuté la voiture de mes parents il y a 3 ans.
Choc frontal à 100 km/h, les deux inconscients ( plus de 3 g pour le conducteur ) ont finit leur voyage sur terre, à terre dans un champs, car non ceinturés, bref
Mes parents s'en sont bizarrement sortis quasi indemne.
Revenons si vous le voulez à mes consommations qui pourraient sembler dérisoire vis à vis de ce que j'ai pu lire sur le forum, je me suis vraiment tâté pour me présenter tant ma vie pourrait sembler idyllique, comme je vous l'ai dit, je suis entouré de gens formidables, nous avons finit de payer notre maison, mais pour moi, c'est comme si je n'avais pas le droit d'être heureux, comme trop conscient que tout cela peut s'arrêter du jour au lendemain par une maladie, accident, mort ...
Je consomme donc de l'alcool de façon journalière depuis 13 ans, à raison de 2 à 3 verres de whisky tous les soirs, et 50 cl de vin rouge, j'ai évidemment pris de très grosses cuites, mais jamais à tomber, ni à vomir sans m'en rendre compte dans le lit conjugal ( dans les chiottes bien sur ), une certaine éducation le gars ...
Je ne crache pas sur les repas en famille et amis très arrosés, mais je n'ai jamais d'envie de boire avant 17h30 , c'est là que ça se gâte.
Ce qui pourrait passer pour dérisoire au niveau de la conso influe beaucoup sur mon sommeil et conséquemment, sur ma vie la journée, car
je suis tout le temps fatigué et comme j'ai lu sur un post de " Mimi" (enchanté ) l'alcool rend dépressif, tiens oui, c'est vrai et tellement vrai que je
viens seulement de me faire la remarque.
J'ai d'ailleurs appris le mot craving en vous lisant, un mot abscons jusqu'alors mais qui traduit bien mon état quand arrive le soir ...
Le baclofène:
J'en avais consommé un mois environ il y a quelques temps et j'avais eu l'impression que ma conso avait baissée, mais arrêté le traitement car pas assez observant.
J'y suis revenu car ma nouvelle vie m'attend et je ne veux pas replonger dans ce spleen, mais aussi et surtout car je m'aperçois que mes enfants se rendent
compte qu'il y a quelque chose qui cloche, je ne veux pas créer cette distance que j'ai avec mon père ( alcoolo lui aussi tout comme son père ) et surtout peur
que mon fils prennent les même travers que moi, car nous avons beaucoup de point commun, sauf que lui c'est tout le positif qu'il a pris de moi, et c'est tant mieux ...
Bon, je divague, mon suivi du traitement donc .
J'ai commencé il y a une bonne semaine, par 10 mg 3 / jours.
Je suis rapidement passé à 20 mg 3 / jours et depuis hier, 20 mg 4 / jour.
Ressenti ? ça va plutôt bien malgré un genre de tendance narcoleptique devant le canapé, je m'assoupis très très profondément mais peu de temps.
La nuit, c'est plutôt mieux je gagne 2 heures de sommeil.
D'ailleurs, pendant mon sommeil,( en début de ttt ) je ronflais comme c'est pas permis, je suis allé dormir dans une autre pièce tant tellement j'embêtais mon épouse.
J'ai aussi de gros soupirs, et des sortes de râles et des spasmes qui me donnent l'impression que certains de mes démons s'échappent par ma bouche ( non non je n'ai pas bu ) ?? très étranges comme sensations.
Je dirais donc qu'à ce jour que le Baclo a un effet déstressant, je suis moins fatigué comme si j'avais une partie de mon cerveau qui pouvait enfin se reposer malgré des nuits courtes .
Ma conso d'alcool à ce jour ?
Pour dire vrai, elle est restée idem en volume ( quoi que ? ) toujours ce réflexe pavlovien vers 17 h00 , mais je me suis surpris à avoir du mal à finir mon deuxième whisky hier soir, alors qu'un troisième reste très appétant habituellement, c'est rassurant non ?
Idem ce week end, j'ai préféré prendre la moto (comme ça je suis sur de ne pas boire ) pour me rendre chez mes beaux parents, car après il y avait la foire dans
la bourgade et comme je suis agoraphobe, j'ai préféré rentrer plutôt que de me gaufrer comme à mon habitude dans leurs canapés
( affligeant ) .
Ceci dit, premier boulot en rentrant, passer à l'épicerie pour acheter un bouteille de whisky pour le soir ... pas bien
Voilà , j'arrête là , désolé et merci pour les courageux(ses) pour m'avoir supporté ..
A la vôtre ( ha non merde ... )
Et merci par avance de votre lecture, car je suis bavard du clavier, et crois plus à la " writing cure," qu'à la "talking cure "...
je suis peu bavard, Ã part quand j'ai bu, vous vous en doutiez ...
Donc, j'ai 40 ans, marié avec une femme superbe, belle, intelligente, compréhensive et deux enfants, beaux, intelligents et gentils de 11 et 14 ans.
Mon parcourt ?
- J'ai eu des débuts pénibles étant petiot ( néo- nat, ma mère pensait que je n'allais pas vivre ... déjà le bordel )
Plus grand, je paraphrase Coluche, disons, que se sont les études qui m'ont suivies, car après avoir redoublé mon CM1, mon instituteur voulait me faire tripler et avoua à mes parents que je ne ferai pas grand chose de ma vie, tout juste bon pour le CPPN ... je suis quand même arrivé à Bac + 2 et réussi en partie mon cheminement professionnel.
Je n'ai pas manqué de retourner voir cet imbécile d'instit dès réception des résultats, malheureusement pour moi, il était en retraite ..
Ha oui, je ne vous ai pas dis, mais j'ai un caractère fort, et suis extrêmement rancunier, par contre, je " donnerais ma chemise " ...
L'adolescence ..
C'est vraiment là que ça a commencé à merder :
Cigarette à 13 ans, ivresse, shit, herbe et surtout eau écarlate au même âge, ça a foutu un sacré bordel dans ma tête tout ça.
16/17 ans, changement radical, eu la chance de m'être fait offrir une moto par mes parents, je m’intéresse à mes études, je joue de la guitare,
on est un groupe de potes d'enfance, nous avons un " groupe " se sont mes plus belles années d'insouciance, souvenir élégiaques ... mais toujours
un peu arrosé, même si cela était " festif ".
Entrée dans la vie adulte, première déception amoureuse et premier sentiment de spleen .
Vie professionnelle, je " monte les échelons " , j'arrête de fumer il y a 13 ans de cela, et je compense par l'alcool.
Je finis responsable commercial, statut cadre, voiture de fonction, argent, mais STRESS, je passe sur le grille pendant deux à trois heures
tout les 4 mois, ( soit du stress deux mois avant, deux mois après, faites le calcul .. ) je n'en peux plus et décide avec mon épouse de faire une rupture conventionnelle,après ce que l'on appelle communément un burn-out.
Cela fait deux ans et demi que je me retape, cela va beaucoup mieux, mais ma conso est restée identique.
Je suis à l'aube d'une nouvelle vie, changement radical à 180 °, je viens de passer un examen et permis pour être conducteur de car ..

N'ayez pas peur, je me suis astreint depuis l'âge de 22 ans à ne Jamais consommer d'alcool au volant, ( maman est là ceci dit pour conduire quand je m'alcoolise.. )
Ce qui m'a été rendu possible d'autant plus facilement car deux poivrots à bord d'une voiture ont percuté la voiture de mes parents il y a 3 ans.
Choc frontal à 100 km/h, les deux inconscients ( plus de 3 g pour le conducteur ) ont finit leur voyage sur terre, à terre dans un champs, car non ceinturés, bref
Mes parents s'en sont bizarrement sortis quasi indemne.
Revenons si vous le voulez à mes consommations qui pourraient sembler dérisoire vis à vis de ce que j'ai pu lire sur le forum, je me suis vraiment tâté pour me présenter tant ma vie pourrait sembler idyllique, comme je vous l'ai dit, je suis entouré de gens formidables, nous avons finit de payer notre maison, mais pour moi, c'est comme si je n'avais pas le droit d'être heureux, comme trop conscient que tout cela peut s'arrêter du jour au lendemain par une maladie, accident, mort ...
Je consomme donc de l'alcool de façon journalière depuis 13 ans, à raison de 2 à 3 verres de whisky tous les soirs, et 50 cl de vin rouge, j'ai évidemment pris de très grosses cuites, mais jamais à tomber, ni à vomir sans m'en rendre compte dans le lit conjugal ( dans les chiottes bien sur ), une certaine éducation le gars ...

Je ne crache pas sur les repas en famille et amis très arrosés, mais je n'ai jamais d'envie de boire avant 17h30 , c'est là que ça se gâte.
Ce qui pourrait passer pour dérisoire au niveau de la conso influe beaucoup sur mon sommeil et conséquemment, sur ma vie la journée, car
je suis tout le temps fatigué et comme j'ai lu sur un post de " Mimi" (enchanté ) l'alcool rend dépressif, tiens oui, c'est vrai et tellement vrai que je
viens seulement de me faire la remarque.
J'ai d'ailleurs appris le mot craving en vous lisant, un mot abscons jusqu'alors mais qui traduit bien mon état quand arrive le soir ...
Le baclofène:
J'en avais consommé un mois environ il y a quelques temps et j'avais eu l'impression que ma conso avait baissée, mais arrêté le traitement car pas assez observant.
J'y suis revenu car ma nouvelle vie m'attend et je ne veux pas replonger dans ce spleen, mais aussi et surtout car je m'aperçois que mes enfants se rendent
compte qu'il y a quelque chose qui cloche, je ne veux pas créer cette distance que j'ai avec mon père ( alcoolo lui aussi tout comme son père ) et surtout peur
que mon fils prennent les même travers que moi, car nous avons beaucoup de point commun, sauf que lui c'est tout le positif qu'il a pris de moi, et c'est tant mieux ...
Bon, je divague, mon suivi du traitement donc .
J'ai commencé il y a une bonne semaine, par 10 mg 3 / jours.
Je suis rapidement passé à 20 mg 3 / jours et depuis hier, 20 mg 4 / jour.
Ressenti ? ça va plutôt bien malgré un genre de tendance narcoleptique devant le canapé, je m'assoupis très très profondément mais peu de temps.
La nuit, c'est plutôt mieux je gagne 2 heures de sommeil.
D'ailleurs, pendant mon sommeil,( en début de ttt ) je ronflais comme c'est pas permis, je suis allé dormir dans une autre pièce tant tellement j'embêtais mon épouse.
J'ai aussi de gros soupirs, et des sortes de râles et des spasmes qui me donnent l'impression que certains de mes démons s'échappent par ma bouche ( non non je n'ai pas bu ) ?? très étranges comme sensations.
Je dirais donc qu'à ce jour que le Baclo a un effet déstressant, je suis moins fatigué comme si j'avais une partie de mon cerveau qui pouvait enfin se reposer malgré des nuits courtes .
Ma conso d'alcool à ce jour ?
Pour dire vrai, elle est restée idem en volume ( quoi que ? ) toujours ce réflexe pavlovien vers 17 h00 , mais je me suis surpris à avoir du mal à finir mon deuxième whisky hier soir, alors qu'un troisième reste très appétant habituellement, c'est rassurant non ?
Idem ce week end, j'ai préféré prendre la moto (comme ça je suis sur de ne pas boire ) pour me rendre chez mes beaux parents, car après il y avait la foire dans
la bourgade et comme je suis agoraphobe, j'ai préféré rentrer plutôt que de me gaufrer comme à mon habitude dans leurs canapés

Ceci dit, premier boulot en rentrant, passer à l'épicerie pour acheter un bouteille de whisky pour le soir ... pas bien
Voilà , j'arrête là , désolé et merci pour les courageux(ses) pour m'avoir supporté ..
A la vôtre ( ha non merde ... )
