Loulou, j'ai entendu le téléphone à minuit, minuit 4, minuit 8... mais aucune envie de parler. Ca viendra.
2h 28 cette nuit,
je me réveille, bras droit paralysé, sentiment que mon coté gauche était déformé. Le cerveau étrange.
J'ai cru a un avc.
10 minutes téléphone en main au cas ou cela s'aggrave.
Et puis 1 xanax et dodo.
Et incroyable debout a 10 hrs ce matin, avec la nécessité de faire des choses, même si c'est remplir des cartons.
Hier soir 2 bieres et beaucoup de vraies cigarettes.
Pas mal de pensées suicidaires, impression d'être face au gouffre, d'avoir perdu 3 ans, de ne servir à rien...
J'étais independante avant le dossier Las Végas et là , j'avais l'impression d'être une fillette démunie devant un avenir trop vaste.
L'idée de le voir s'enfoncer me paraissait insuportable et puis...dans le demi sommeil j'ai su que je n'étais pas la coupable, ni lui sans doute. Mais que je ne pouvais plus rien pour lui à part retomber et c'est impossible.
Donc, je ne suis pas vaillante, mais vivante.
Il y aura probablement d'autres gouffres. Las ne lachera pas un système qui a fonctionné pendant 3 ans et je vais
devoir faire face au harcelement.
Mais une différence s'est opérée, je ne le changerai pas, Il est malade et se soignera ou pas mais pas par moi.
Pendant 1 an et demi nous étions alcooliques tous les deux et la violence semblait naturelle, les fausses promesse crédibles...
Puis le baclo a fonctionné, un été pour lui, j'ai cru que tout était gagné et je me suis accroché à ce souvenir ces derniers mois de rechute.
Hier a été, allez j'ose, "l'étincelle qui a fait déborder le vase"

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Désormais je dois me tenir loin de ses manipulations. 1ere étape.