C'est quoi ton rachtruc ?

Y'a beaucoup de degré, surement...

Demande à ton doc pour les anxio, et pour les tensions musculaires, il est conseillé de prendre du magnésium (magné-B6)

Te bise

Bonjour, Claiborne, je viens de lire ton fil, je suis impressionnée par ton courage !!
J'ai été effectivement très déconcertée par ton premier post, je ne comprenais plus !!!
Sais-tu que tu peux toujours aller le rééditer, et en changer le texte en "effacé par erreur" par exemple ?
Moi, c'est la bouffe, mùais c'est le même combat ! Quand je me lève, le plus urgent, après avoir fait sortir mes chiennes, c'est le DEJEUNER ! Et ensuite, l'après-midi. Comme toi, il faudrait que je sorte, que je ne reste pas seule ! J'attends que le baclo fasse son effet ! ça va mieux par moments, mais c'est pas encore ça...
Je te souhaite que pour toi, ce soit très bientôt. Biz.

rachtruc (lol) c'est de la vodka, y'a du degré effectivement...

le magné B6, j'en ai déjà pris et c'est comme si j'urinais dans un stradivarius. j'en parle à mon doc, je le revois le 20

thx karine

merci pour le tuyau Lirielle pour la réédition, j'y avais pas pensé...

effectivement, une addiction reste une addiction et visiblement le baclofène fonctionne très bien pour la drogue dure, la nourriture et l'alcool d'après le peu que je sais.

si c'est pas encore ça , c'est certainement que nous devons monter encore.

bises et courage !

Bonsoir

Si tu as un effet anxiolythique du au baclo le matin, je ne changerai pas la répartition.
A mon avis augmente un peu, tu n'es plus très loin

salut sylvie, effectivement je vois pas autres choses remplacer la prise du baclo. je continue d'augmenter tranquillement, je suis pas pressé quand je vois les progrès énorme fait en 1 mois et demi !
bien à toi

Tu as raison et comme disait Lafontaine, rien ne sert de courir il faut partir à point!!

Je crois que c'est que tu as fait, c'est plus très loin, tu as fait le plus gros du chemin.

Questions qui n'ont rien à voir, c 'est quoi ton style de musique? tu composes?

Balance des morceaux si c'est possible.

Bye, Clint.

j'espère avoir fait le plus gros du chemin, mais je me demande toujours quand ? le 20 je revois mon "baclodoc", j'en serais à 300mg, malgré mes explications c'est lui seul qui décidera de continuer ou non de m'augmenter, ça m'angoisse un peu car je sais que je vais y arriver mais il va me falloir un belle dose de baclo pour être totalement libéré...car malgré le dégout de l'alcool ressenti ces derniers temps, j'ai bu ce jour 3 bouteille de vin sans aucun dégout ni même en étant bourré. j'ai du mal à m'y retrouver... je passe par tout les sentiments depuis le début de traitement : indifférence/abstinence non forcée/dégout de l'alcool/dégout de l'alcool fort/envie de non boire, mais je bois quand même/et j'en passe...

on verra la suite !

sinon oui je compose, tu peux écouter certains morceaux ici =>

http://www.mupiz.com/claiborne

sinon j'ai vu un film dernièrement qui m'a scotché : "le poison" film de 1945 (je crois même pas que l'alcoolisme était reconnu comme maladie à cette époque), qui explique parfaitement les rouages mentaux (surtout au début du film) de ce que nous vivons tous...à voir et à faire voir surtout !

Un petit post vite fait avant d'aller chercher le minot à l'école.

J'te comprend, c'est assez déroutant, je passe par des phases similaires, je pense qu'il y'a une grosse part d'habitudes qui doit jouer.
C'est pour cela que je suis pour une progression "lente", c'est peut être pas le mieux pour arrêter rapidement, mais je pense que pour retrouver ses marques...bref j'en sais pas plus que toi, au final.

Tu vas y arriver c'est sur, même si il ne t'augmente pas pendant un certain temps. Tu as peut être déjà atteint ton seuil d'abstinence!!

J'irais jeter une oreille sur ce que tu fais et un oeil sur ce film.

A plus.

Coucou,

J'aime bien ta ziq, tu me l'avais déjà fait connaitre en MP.

As tu encore des cravings ?

Bises

slt karine!

depuis 2 jours non, je n'ai pas de réels craving (pour moi en tout cas, c'est à dire quand la tension monte, certains membres fourmillent, le cœur palpite et l'angoisse montre le bout de son nez). par contre je pense à la boisson très fortement...

Je me trompe alors, je croyais que tu n'avais pas de craving depuis longtemps, il faudrait peut-être que tu augmentes d'un chouia alors.

Tu n'es vraiment pas loin.

A+

Bises

c'est juste que pour le peu que je m'exprime je m'explique mal...des réels craving ? j'en ai mais je sais les gèrer dans certaines situations, par contre depuis mon passage à 270mg (pas fait exprès mais célèbre dosage), je n'en ai pas ressenti, donc depuis 2 jours. suis-je indifférent pour autant ? je ne crois pas car je pense qu'on l'est lorsque que l'on ne pense plus tout simplement à l'alcool, comme un "normal".

le baclo ne fait pas tout je me doute bien. tout dépend très certainement, à la base, du rapport que l'on a avec l'alcool. mais dans certains cas, vu qu'il n'y a pas de danger mortel et que le sujet n'a pas d'ES, il faut que les médecins n’hésitent pas à monter dans des doses de cheval. (je prépare mon argument pour le 20 mai en fait .

on verra, mais j'avoue être un peu perdu, la molécule me fait un bien fou car je ne me mets plus en danger de mort, ni je ne mets plus en danger les autres mais je ne suis pas encore guéri, mais je sais que c'est évident.

En ce qui me concerne, je n'ai plus de craving depuis quelques semaines, Sylvie et d'autres me disent que je suis à ma dose seuil, car le baclo tue le craving.

Reste à changer les habitudes après...

C'est pas le baclo, je pense qui va t'enlever tes idées d'alcool, il faut prendre d'autres habitudes, trouver une parade en cas d'envie... j'en suis là aussi...

est-ce le fait que tu sois en cure ces temps-ci fait que tu n'as plus de craving ? qu'en sera t'il demain ?

mon doc qui à l'air de s'y connaitre, m'a dit : "le jour où vous vous rendez compte que vous ne pensez plus à l'alcool vous n'augmentez plus : vous stabilisez." alors personne n'a la science infuse dans ce domaine, mais ce n'est pas le cas pour moi comme pour toi, j'en suis sûr.

renaud de beaurepaire, disait dans une conférence que certaines personnes ne pouvaient guerrir car l'alcool était plus fort que le baclofène et que c'était ces cas-là qui justement l’intéressaient le plus.

je pense que si le patient supporte le baclo y'a aucunes raisons de ne pas monter.

moi je peux le faire, toi plus difficilement, mais là est notre salut.

Bonsoir,

dans un de ses articles, R de Beaurepaire indique que la première cause d'échec du baclofène est le manque de motivation profonde des patients pour quitter l'alcool car elle tient un rôle trop important dans leurs vies. Ces patients ne peuvent envisager la vie sans elle pour de nombreuses raisons qu'il détaille dans ce papier. La seconde cause d'échec est en rapport avec la présence d'effets secondaires trop importants. La troisième serait que chez une infime minorité de patients, le baclofène ne fonctionne pas.

C'est pourquoi, je pense qu'il faut une volonté sans faille d'arrêter de boire pour que le traitement par le baclofène marche. Elle est présente chez la majorité des patients.

Bien à vous

Le jour J... n'est pas si loin!!!

totalement indifférent depuis 2 jours.

il n'y a pas de bouteille d'alcool ou de bouteilles de boissons non alcoolisées : il n'a que des bouteilles.
que ce soit en repas, dans les magasins. quelque soit l'heure de la journée, en montée en en descente de baclo : y'a plus aucune envies quelques qu'elles soit.

seul, accompagnée ce que boivent les gens m’indiffèrent totalement, je suis dans un état permanent de bien être et d'indifférence. je n'entend plus les bouteilles "elles ne me parlent plus"

les pubs pour le whisky/vodka sur les panneaux publicitaire, me dégoute

aucune envie de me tester ni même d'être un buveur de temps en temps

peut être à l'occasion d'une communion, anniversaire...trinquer et tremper mes lèvres sur une flute de champagne, pourquoi pas : aucun risque de rechute.

j'avais une question sur l'anxiété matinale : elle est toujours présente mais faible donc gérable notamment en courant avec un concerto de Mozart dans les oreilles. ça n'a rien à voir avec l'alcool cette anxiété.

je ne pense pas qu'il soit bon d'utiliser 40 ou 50 mg de baclo au réveil car cela me ferait dépasser ma dose seuil qui est de 285 mg/j

11 : 90

14h30 : 100

18h : 95

cette anxiété disparaitra peut être d'elle même d'ailleurs car je n'ai plus de pique de montée/descente de baclo je suis tout le temps pareil.

une augmentation de 15mg et un changement de posologie (merci à la personne qui a mit en place de fichier excel), m'a rendu totalement indifférent. Il est donc vrai que cela peut aller très vite. Je n'ai plus de question sur l'alcool à me poser. Sauf cette anxiété du réveil, merci d'avance aux spécialistes de leur réponse.

ça, c'est une très, très bonne nouvelle, Claiborne. Je suis contente pour toi !

FELICITATIONS !

Je suis vraiment contente pour toi !!!

Je ne saurais répondre à ta question, tu peux toujours faire un MP à Sylvie pour qu'elle passe sur ton fil. Mais si cette répartition t'a donné l'indifférence, je serais toi, je la garderais bien au chaud...

Grosse bises

Bonjour

Génial en effet

Pour l'anxiété, je ferais un truc tout simple, mettre une prise au réveil en prennant des cps sur les autres prises.

Tu commences par mettre un cp pris sur la prise de 14h, puis tu en ajoutes peur à peu d'autres les jours suivants

Bonjour à tous,
Je suis un petit nouveau sur le forum.
Je prends Baclo depuis Lundi et je me sens un peu plus léger. La libération est en marche et j’espère pouvoir continuer, en tout cas la motivation est là et je remercie mon médecin de m'avoir prescrit ce médicament.
Bon courage à tous

Pour info, pas une goutte d'alcool depuis Lundi

Vas-y, Freedom ! Et bienvenue sur notre forum.

Je survole ton fil depuis le début. Quelle belle histoire ! Et que d'encouragements pour nous !

Merci Lirielle

@ Sylvie, d'abord merci MILLE fois de m'avoir aiguillé très vite vers un médecin, si j'en suis là c'est en grande partie grâce à toi.

sinon l'idée de prendre sur les autres prises ne m'a pas traversé l'esprit.

J'ai trouvé mon seuil et ma posologie parfaite. Je ne suis jamais dans l'attente d'une prise et le téléphone et le pilulier sont là pour me le rappeler. Je ne prendrais jamais le risque de toucher aux 3 prises de la journée.
de plus je n'ai pas précisé mais mon anxiété matinale ce matin n'a durée qu'une heure (rien à voir avec une pensée d'alcool je re-précise). et avec Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus (LOL) Mozart tout en courant, c'était bon.

je pense donc que soit cela va s'estomper dans le temps, soit je trouverais une alternative dans un futur proche.

sinon pour l'infos : 6 semaines de montée : 15 mg tout les 3 jours et à ce jour zero effets secondaires (j'en ai eu quelque uns dans les 6 semaines qui n'ont jamais duré dans le temps)

@ Freedom, bonne route, ce médicament est terriblement efficace.

@ Lirielle and Flocerise, grand merci et courage à vous j'y croyais même pas au début.

@ Karine, je pense que tu sais tout le bien que je pense de toi, mille merci et gros gros bisous !

J'aimerais que tu nous redises les différents titres que tu as donné à ton fil, juste pour voir l'évolution s'il te plait.

Au début tu étais sceptique et une guérison te paraissait utopique....


Dommage que tu ais effacé par mégarde ton 1er poste

Mille bisous à toi aussi et encore BRAVO !

Maintenant savoure...

si je me souviens bien , c'était :

- une guérison me semble utopique
- une guérison me semble possible
- une guérison me semble évidente
- enfin libéré !

titres changés au fil des semaines

Vendredi soir et aucune goutte d'alcool !! Ça fait plaisir mais le combat est loin d'être terminé !!

Merci CLaiborne

FREEDOM, tu as un message privé, petit carré jaune au milieu de ton écran qui t'indiques comment créer ta propre discussion.


C'est ça Nico les différents titres de tes fils, c'est très parlant !

Bise

Salut Clairborne !

Beau parcours ! Félicitation !

Mathieu, ça me fait plaisir de lire ça

Bonjour Claiborne, je viens de lire ton post sur "raconte moi l’indifférence"

D'abord, bravo à toi, ensuite



Tu es arrivé dans "l'après"
Des mois pour combattre l'ennemi intime et quand il est enfin terrassé arrive le moment de l'état des lieux.

En pleine face, on prend les dégats, les ravages...C'est une étape aussi importante que de se soigner de l'alcoolisme, se guérir des désastres que la maladie a crée.
Souvent plus d'emploi, des familles suspicieuses, d'autres amis à trouver, d'autres rythmes à inventer.

Le suivi psy est un atout important pour redémarrer la vie. Car la guérison n'est pas une nouvelle vie, c'est l'ancienne qu'il faut retaper au gout du jour, savoir jeter les débris qui ne serviront plus, un peu de récup, prendre le temps mais un objectif chaque jour même petit.

Tu entres dans un nouveau combat, mais pas seul.

merci mathieu ! le baclo a fait le boulot. Le seul mérite que j'ai c'est de ne me pas être découragé lorsque que plusieurs addictologue et médecin m'ont laissé sous-entendre que je n'avais pas besoin du baclo. Il me laissé sous-entendre que j'étais trop alcoolique en gros pour pouvoir être soulagé au baclofène...il n'y connaissent rien ou alors défendent leur territoire bien chaud et leur place bien confortable "d'expert en addiction". il me font aujourd'hui gerber.

Lee Vair,

effectivement, plus de boulot, très peu d'ami, et une famille heureuse pour moi mais qui, malgré mes explications, ne croit pas que l'alcoolisme peut être guéri. J'ai beau leur dire que tant que je suis sous baclofène je ne peux pas rechuter. Je peux même boire un verre pour une occasion : impossibilité de rechute.
le temps fera qu'il se rendront compte par eux-même que je suis tout bonnement guéri d'une maladie qui aujourd'hui se guéri. Si c'est reconnu comme maladie, pourquoi tout simplement n'y aurait-il pas un traitement ! et le tout, simplement, sans effort pour le malade. Mais va faire comprendre cela a des gens qui ont été bassiné pendant 50 ans sur le fait qu'il n'y a qu'un seul remède c'est l’abstinence TOTALE et donc la souffrance permanente, pas facile...je ne leur en veut pas le temps fera son travail.

De plus je n'ai plus le déambulateur qui me permettais d'avancer (maladroitement) qui me permettait lors de coups durs, de conflit, de me détacher des problèmes en me soulant sauvagement pdt de longues périodes.
Faut que j'assume maintenant le marasme autour de moi. Je ne peux plus fuir.
Je ne regrette pas d'avoir perdu l'alcool, il ne me manque pas mais je me suis construit autour de lui. Donc "l'après" je n'y avais pas pensé lors du "pendant". il faut se faire suivre c'est évident.

les psy m'ont dégouté, avec leur discours scolaire quand j'étais alcoolo, alors aujourd'hui je ne sais pas.
en tout cas je ne vais pas me contenter de voir mes deux prescripteurs juste une fois par mois pour renouvellement d’ordonnance. c'est prévu qu'on se voit 2/3 fois par mois pour l'après justement. Je peux aller les voir n'importe quand en consultation libre si je le désire. Ce sont des généralistes, mais ils connaissent la difficulté des guéris, je vais déjà commencé par là, en me fixant comme tu me le dit de petits objectifs.

Merci d'être passée Lee...

petite info en passant, pour palier l'anxiété matinale, j'ai fait une petite augmentation y'a 4 jours et changé le dosage des prises. Seuil en béton armé et indestructible à 320mg/j. Soit 3,3 mg/kilo.

si c'est pas déjà fait je pense que ce serait une bonne statistique a exploiter celle du combien de milligrammes par kilo en moyenne les gens atteignent l’indifférence, car certains médecins se base sur 3mg/kilo, d'autres sur 4, c'est un peu flou cette donnée.

Bonjour Claiborne,

De nombreux médecins se sont penchés sur le sujet et jusqu'à aujourd'hui rien ne permet d'établir une posologie en fonction du poids ou du volume corporel.

Si d'autres médecin se basent sur le du 3mg ou 4 mg/kilo, c'est bizarre.

Salut Clairborne.

pour info, j'ai trouvé mon indifférence a 1.6 mg/Kg et j'en suis bien content car les ES a 90mg m'ont drôlement chatouillés

Bonne journée a toi.

bidibule, je vois deux médecins différents, et c'est vrai qu'il calculent par rapport à mon poids de façon différente. Après ils me disent que c'est pour eux un ordre d'idée et qu'il n'y a pas de règles mais que visiblement plus l'alcoolisme est sévère plus on approche du 4 que de 3.

après c'est très subjectif tout ça, le principal étant de guérir quelque soit le dosage

Mathieu j'ai bien rigolé sur ton ES positif et de ta performance du soir lol

sinon moi depuis 250mg je fais des nuit de 4-5h. mais je me réveille pas fatigué et j'ai rarement le besoin de faire une sieste. je suppose que ça doit être mon rythme normal de sommeil c'est tout et que rien à voir avec le baclo.

sinon chose très impressionnante, j'ai découvert y'a peu que je suis ambidextre, je me suis mis naturellement à écrire de la main gauche sans bcp de difficulté. Je pensais que c'était dû au piano que j'ai appris à partir de 12 ans , j'en ai parlé à mes parents et ma mère m'a dit qu'elle m'avait dit plusieurs fois (mais que je ne devais pas m'en souvenir...tu m’étonne) qu'en primaire personne ne savaient de quelle main je devais écrire et que j'ai choisi la droite ("parce que pour faire comme les autres").

le baclo me fait me découvrir, faut dire que je me suis mis à boire très jeune...

A consigner, si tu le désires, dans le fil "Ce que j'ai appris aujourd'hui" de Lee.

Bonne journée !

Flo

Bonjour,

La moyenne générale est de l'ordre de 160 mg, peut-être 170 mg.
Si on accepte un poids moyen de 75 kg, on se retrouve avec un dosage moyen d'un peu plus de 2 mg de baclo par kg.

Mais il y a une énorme dispersion des valeurs autour de cette moyenne, de sorte qu'il est impossible de prévoir une dose de guérison en se tenant uniquement au poids.

Concernant le sommeil, je pense que le baclo joue

Avant, il me fallait minimum 8h de sommeil pour être en forme, régulièrement j'en ajoutai une neuvième.
Depuis le baclo, je suis passée à 6h pour exactement la même forme et là j'en enlève régulièrement une ..

Salut Claiborne,

Bravo pour ta réussite.

C'est dingue comment ils sont les médecins...

Ce besoin de jouer les mecs qui maitrisent alors qu'il n'y a absolument aucune règle.

Il y en a, qui après le premier rendez vous, disent : "vous il vous faudra environ tant de mg"....

C'est fou.

salut franck !

mes deux médecins prescripteur sont géniaux, ils m'ont sauvé la vie. et ils admettent ne pas maitriser et expérimenter eux même le traitement. Ils notent tout et sont super à l'écoute.

ce que je supporte pas ce sont les addictologues et leur beaux discours, qui eux pensent tout connaitre des mécanismes de l'addiction. Eux qui ont refusé de m'aider alors que j'étais en train de crever. il me sortent par tout les trous aujourd'hui.

Salut,

Je voulais parler des doses efficaces par rapport au poids. Il n'y a pas de corrélation.

Pour le reste pas de soucis.

Bonne soirée.

je l'entendais bien ainsi, effectivement j'ai pas l'impression qu'il y a de corrélation poids/dose.

bonne soirée

Bonsoir Claiborne,

J'en profite, opportuniste que je suis Brrrrr

Je ne sais pas si Zounette009 à déjà leurs coordonnées, mais elle est en recherche permanente de médecin géniaux vers lesquels elle pourrait ré orienter les personnes sans médecins ou avec des médecins nuls.

Sylvie m'a orienté vers le 1er, je lui ai déjà donné les coordonnées du 2ème

bon WE !

Salut Claiborne,

En fait, si je suis intervenu, ce n'est pas parce que je lis tous les fils, ce n'est pas le cas.

Ce n'est pas non plus parce que j'ai mis une alerte sur tout ce qui traite des médecins. D'ailleurs je ne sais pas si c'est possible à faire.

Si je suis intervenu, c'est parce que j'ai mis ton fil en surveillé depuis que j'ai lu ça :
"par contre depuis deux jours j'ai du mal à gérer cette guérison. Je ressens, comme tous ici très certainement, un profond malaise sur ce que j'ai fait pdt toute ces années, les souffrances terribles et les tortures à essayer à rester abstinent. On tous tellement souffert et d'autres sont toujours en souffrance !"

Du coup, je me suis dit que si tu avais besoin de soutien, je me tiendrais prêt.

Je n'ai pas une expérience meilleure que les autres en la matière, je sais juste que c'est un moment difficile.

On a finalement obtenu ce dont on a toujours rêvé (sans trop y croire), et malgré tout, on se prend un méchant retour de bâton.

Au moment même où on devrait enfin profiter de la vie, de la vraie vie.

Je ne sais pas si ça arrive à absolument tout le monde. Je sais que ça n'arrive pas toujours de suite après la guérison, parfois il peut y avoir un retard de plusieurs mois...


Comment ça se passe pour toi?

C'était passager ou alors le malaise s'installe?

Bien sûr, si tu préfère ne pas en parler pour te tourner vers l'avenir, ça ne me pose pas de soucis.

Salut franck,

effectivement j'ai obtenu ce que je voulais c'est à dire arrêter de boire. Sans aucune conscience de ce que pouvais être l’indifférence. J'ai arrêté de picoler quasi du jour au lendemain sans effort. des années et des années à boire comme un pochetron, tout les jours, le matin, la journée, la bouteille de cristaline remplie de vodka même pour aller au ciné, au boulot, la vodka dans le café au réveil, les réveils la nuit en tremblant pour recharger la machine...tout ça rayé de la carte en même pas 2 mois.

Aujourd'hui je tiens ce désintérêt total pour la boisson, mais je n'arrive pas encore à m'en réjouir.

les premiers jours le passé ressurgit fatalement (les boulots perdus, les femmes, les mots durs, les mensonges...enfin une vie d'alcoolo quoi), mais tout ça se tasse petit à petit : je ne cherche pas à réparer, il faut avancer ! c'est plus le présent qui me dérange...

on me reproche de vouloir aider maintenant, de vouloir faire le bien alors que je n'ai rien fait pdt des années lorsque que j'étais léthargique. J'ai tout de même une soeur qui s'est enrolé dans une secte alors que je n'avais rien vu. je me documente jour et nuit pour lui faire comprendre dans ce quoi elle s'est engagé. Elle ouvre petit à petit les yeux mais me reproche de lui faire du bourrage de crâne et de lui mettre la pression. "tu étais où pendant toutes ces années nico ?"..."j'étais malade soeur, je suis désolé"

Je ne bois plus, ça ne me dit vraiment plus rien. J'ai bu pour la 1er fois depuis l'indif une coupe de champagne ce midi en famille, j'ai mis 20min pour en boire 3 gorgées, j'ai trouvé ça bon mais j'ai ressenti une très légére ivresse qui ne m'a pas plus du tout, du coup j'ai pas fini mon verre et il m'a fallu 1h30 pour me ressentir bien, normal. l'effet de l'alcool ne m’intéresse plus, je ne me sentirais pas dans mon état naturel avec de l'alcool dans le sang... alors qu'avant comme tout le monde ici, il nous fallait de l'alcool dans le sang pour se sentir bien. maintenant la moindre goutte me casse mon état de bien être...BEURK

mais je suis toujours considéré comme un alcoolique. On me propose très peu d'alcool (que je pourrais décliner, comme quelqu'un de normal vu que j'en ai pas envie. On me portionne, on me préserve, on me surveille : il faut surtout pas que je replonge !
Aux yeux des autres, je ne suis qu'un abstinent qui souffre et qu'il faut protéger malgré mes explications pourtant claires.
je ne peux pas replonger ! même en buvant une toute petite gorgée, ça ne m’intéresse PLUS !

J'ai l'impression devoir tout recommencer à zero, même de changer du cercle qui m'entoure. avec des gens qui ne connaissent pas mon passé. Pour moi c'est simple pourtant : J'ai été malade, je suis guéri, mon espérance de vie a fait un bon en avant et je n'ai plus qu'à jouir du temps qu'il me reste !

J'en ai gros sur le cœur mais je sais très bien qu'il faudra du temps a tout le monde pour qu'ils comprennent que l'alcoolisme n'est plus une maladie incurable...
Je ne veux plus être considéré comme un alcoolo ! mais je suis certainement trop pressé, maintenant que j'ai été guéri à vitesse fulgurante je veux que tout aille vite. j'aimerai que les gens soit dans mon corps et mon esprit et comprennent ce que je sais. mais c'est pas facile d'expliquer l’indifférence total à l'alcool...

sinon je suis pas morose tout le temps loin de là, je me découvre affectueux, drôle, souriant et surtout plein d’énergie et le cerveau bouillonnant !

désolé du pavé, j'ai pas fait gaffe à la longueur de ce dernier...

il faudrait inventer un bouton "j'aime" !
Vraiment j'aime vos deux post les gars, je m'y retrouve et c'est bon !

Bonne soirée.

Salut Claiborne.


J'en reste sans voix. (édit : les lignes qui vont suivre semblent prouver le contraire...lol)

Je me sens même honteux d'écrire après un aussi beau post.

Alors oui, il faut du temps...

Pour moi cela fait 18 mois d'indifférence, et certains de ma famille n'ont toujours pas compris ce qu'il s'est passé. "L'à quel point c'est énorme".

Pas très grave, car il y en a d'autres qui comprennent parfaitement mon aventure, ma vie, ma guérison.

Concernant mon entourage, je dirais que tout est en ordre, cela a dû prendre un an, car certains sont très loin, je ne les vois qu'une fois par an.

Pour ma part, je bois comme quelqu'un de normal, du coup ça les a peut-être plus frappé, habituellement, en me voyant attaquer l'apéro, ils savaient comment ça allait se terminer...
Et là non, ça se terminait toujours bien. Ils m'ont dit, en fin de soirée, à quel point je n'étais plus le même, j'avais changé, ils étaient contents.
D'ailleurs, c'était bien la première fois qu'ils pouvaient parler sérieusement avec moi à 2 heures du mat.

Peut-être que le fait que je continue de boire, sans jamais aucun débordement, les a frappé.
Chose impossible pour tout accro à l'alcool.

Ton entourage va peut-être changer, c'est à mon avis dans l'ordre des choses.
Bien sûr, il ne faudra pas te détourner des gens que tu aimes.
Si tu peux les aider, il faut le faire.

Et oui, avant tu étais malade, mais c'était avant.
Ce n'est pas une raison pour rejeter la main que tu veux leur tendre.
Ils le comprendront.
Plus le temps passera, plus ils le comprendront facilement.

Il y a quelques mois, je rencontrais des doutes lorsque je racontais mon histoire...
Maintenant plus.
Car je peut dire que cela fait 18 mois que ça dure.
Que c'est stable, incroyablement stable.

Ces mois sont passés à une vitesse inouïe.
Je te le dis car, fraichement guéri, je me disais souvent : "tu auras plus de légitimité lorsque ça fera 6 mois". Puis après je me disais un an...
Et je ne voyais pas le temps passer, j'aurais tant aimé que le regard des autres change plus vite...

En tout cas, les plus proches (ma femme et mes enfants), ont été convaincus dès le premier jour. Avant même que j'aie décidé de leur annoncer.
Et ils n'ont jamais pensé qu'il y avait un risque de retour en arrière.(je les remercie de cette confiance)


En fait, la légitimité tu l'as déjà aujourd'hui.
Mais avec certaines personnes les mois aideront à convaincre.


Tu es le nouveau toi, tu as envie d'aider, ne t'inquiètes pas, bien vite tout le monde va aimer ton nouveau toi.
Naturellement un certain "ménage" se fera,..
Mais ceux que tu aimes resterons ceux que tu aimes, ils vont te découvrir.

Je suis ravi de voir tout le positif qu'il y a dans ton post, c'est sur cela qu'il faut se concentrer.


Pour finir, je dirais comme quelqu'un : "désolé du pavé, j'ai pas fait gaffe à la longueur de ce dernier..."

Salut Franck ! et merci de ton soutien

je vois que tu es aussi passé par là ...

aujourd'hui ça va bcp mieux, j'ai eu une bonne discussion hier avec mes proches, sereinement j'ai pu leur expliquer ce qui avait changé en moi.
Ce qui les déroute c'est que je ne bois plus du tout, ils pensaient que j'en souffrais comme lors de mes multiples périodes d'abstinence.
Ils ont compris, je pense, que l'alcool et moi avions divorcé, que je fais ma vie sans lui (et que lui par contre va continuer son massacre...) et que ça me manque pas du tout .

le temps fera son travail, je suis aimé, j'aime donc je ne me prend pas plus la tête que ça.

j'ai parcouru ton parcours et j'ai vu que tu avais baissé vitesse grand V le baclo à 180 et ensuite tu as retrouvé ton seuil à 330. Tu es toujours en descente depuis 18 mois ou prends-tu une dose de confort ?

bien à toi Franck et merci pour tes sages mots. l'après n'est pas facile mais quel bonheur d'être délivré de cette longue prise d'otage.

De retour d'une communion. Un verre de punch trop sucré, bu une gorgée : pas bon.

un bière tiéde en mangeant, bu une gorgée : pas bon

une coupette avec le gateau : demi-sec, bu une gorgée : pas bon.

décidément l'alcool n'est pas fait pour mon indifférence et ça m'a pas empêcher de m'amuser

GENIAL de lire ça !

J'ai vu que tu avais encore changé le titre de ton fil,

Ton indifférence est indéniable.

Bisous Nico

je crois que je n'aime plus l'alcool tout simplement, j'en demandais pas tant au baclo mais c'est comme ça et c'est tant mieux !

(ps : j'ai changé le titre de mon fil ?)

Ben non, je me trompe....

Plaisir de te voir rayonner ainsi !

Salut,

J'avais commencé à te répondre, il y a quelques jours, puis j'ai bêtement perdu mon post. (je ne ferai plus de blagues là dessus, hein Karine?...)

Cela m'a énervé, et dans de tels cas je laisse passer des jours... Pourtant, j'ai pensé à chaque mot (on dit souvent que Franck sait trouver les mots..), je retrouverai mon post dans son intégralité, ma mémoire est infaillible.

Promis, je le ferai très bientôt.

Juste ce mot pour te dire que ce que tu nous dis là est super.

C'est de la belle victoire ça.

Bravo, Claiborne, OUI !

Je me languis de pouvoir dire la même chose que toi!!!

Ca fait plaisir qu'une personne de plus sorte de cette enfer, en plus ça donne de l'espoir.

Encore FELICITATION poto!!

Nicolas,

je ne t'avais pas félicité pour ton indifférence, c'est désormais chose faite.

Tu écris que tu n'aimes plus l'alcool, que tu n'avais pas cherché cette situation mais que tu t'y adaptes.

C'est également mon cas, je ne bois pratiquement plus et n'apprécie qu'une flute de champagne ou un verre de bon vin. Je préfère la bière sans alcool à celle alcoolisée.

Maintenant que tu es soigné, tu as commencé à reconstruire ta vie, ce qui n'est pas toujours évident mais tu as le temps.

Bonne route !

Bien à toi