Bonjour Ă toutes et tous, 
Je suis sous Baclofène depuis quelques jours. Comme vous le devinez, pas encore d'effets sinon je serais au lit !
J'attends beaucoup de ce médicament qui est pour l'instant la seule vraie réponse, semble-t'il, à notre maladie.
J'aimerais savoir s'il existe un post pour les femmes alcooliques sous Baclofène. Sans vouloir faire de ségrégation (hommes bienvenus bien sûr!), je trouve que certains thèmes particuliers aux femmes qui me préoccupent ne trouvent pas de réponse dans le forum.
Sauf si je ne les ai pas trouvés, dans ce cas merci par avance de votre aide par des liens !
Mes préoccupations sont très diverses, j'essaie surtout par ce message de trouver des échanges avec des gens comme moi, et pouvoir parler vrai de ce que j'ai tu trop longtemps...
Donc les voici en vrac :
- j'ai l'impression d'être à des doses d'alcool très élevées, à lire vos témoignages, et je le suis depuis longtemps : je bois beaucoup depuis une vingtaine d'années (j'en ai 43) en gardant toujours une vie professionnelle normale, et une vie personnelle avec les hauts et les bas de chacun.
C'est vrai que depuis 2 ou 3 ans cela s'est aggravé : il me faut actuellement 5 ou 6 litres de bière pour me coucher et dormir tranquille, ou 2 bouteilles de rosé. Mes répits les plus récents : 2 jours. Depuis plus d'un an j'ai bu tous les soirs, sans m'arrêter plus d'une semaine.
Suis-je la seule ? Merci de vos réponses (et messages d'espoir!) à toutes celles qui sont ou ont été dans cette situation.
- les doses de Baclofène sont-elles liées aux doses d'alcoolisation ? Plus précisément, si nous avons besoin d'une certaine dose d'alcool pour combler "je ne sais quoi", la dose de médicament se révélera-t'elle plus élevée ? Et sera-t"elle en lien avec la durée de la période d'alcoolisme ?
- mon papa est décédé de la maladie de Parkinson il y a 4 ans. Il y a une présomption de Parkinson dans la famille, car sa maman en est morte aussi.
Je me pose la question des effets favorables ou défavorables du Baclofène sur le déclenchement ou l'évolution précoce de cette maladie, car elle touche les mêmes récepteurs neurologiques.
Quelqu'un est-il dans ce cas ou a-t'il des éléments à ajouter, car sur Internet, en français ou en anglais il n'y a aucun lien probant.
- j'aimerais aussi trouver un lien avec des mamans alcooliques ou anciennes alcooliques, pour échanger des ressentis, des frustrations ou des conseils. En ce qui me concerne, à part avec ma meilleure amie qui voit tout cela de l'extérieur (elle n'est pas du tout alcoolique), je ne peux parler à coeur ouvert de mon problème à aucune femme.
- nos enfants : il y a un grand vide pour les mamans qui aimeraient décrypter ce problème à la hauteur de nos enfants, grands et surtout petits. A part le petit bouquin "Emilie n'aime pas quand sa maman boit trop" (Max et Lili pour les connaisseuses) on ne dispose d'aucun outil de communication sur un sujet qui devient souvent central dans la vie de famille.
Enfin, une réflexion peut-être féministe...
- Une femme qui boit : c'est bien plus moche, stigmatisé et définitif qu'un homme dans le même cas.
Si les femmes boivent souvent seules, est-ce pour ĂŞtre Ă l'abri de ces regards?
Ou alors buvons-nous pour d'autres raisons que les hommes, auxquelles nous tentons de remédier d'une façon différente ?
Je comprends bien sûr que chaque vie est différente, et je ne cherche pas la généralisation, mais j'attends beaucoup des échanges avec vous toutes et tous, membres de ce forum, pour avancer : à mon sens, le corps ne peut pas avancer si la tête n'est pas prête....
Merci Ă toutes et tous par avance de vos messages,

Je suis sous Baclofène depuis quelques jours. Comme vous le devinez, pas encore d'effets sinon je serais au lit !
J'attends beaucoup de ce médicament qui est pour l'instant la seule vraie réponse, semble-t'il, à notre maladie.
J'aimerais savoir s'il existe un post pour les femmes alcooliques sous Baclofène. Sans vouloir faire de ségrégation (hommes bienvenus bien sûr!), je trouve que certains thèmes particuliers aux femmes qui me préoccupent ne trouvent pas de réponse dans le forum.
Sauf si je ne les ai pas trouvés, dans ce cas merci par avance de votre aide par des liens !
Mes préoccupations sont très diverses, j'essaie surtout par ce message de trouver des échanges avec des gens comme moi, et pouvoir parler vrai de ce que j'ai tu trop longtemps...
Donc les voici en vrac :
- j'ai l'impression d'être à des doses d'alcool très élevées, à lire vos témoignages, et je le suis depuis longtemps : je bois beaucoup depuis une vingtaine d'années (j'en ai 43) en gardant toujours une vie professionnelle normale, et une vie personnelle avec les hauts et les bas de chacun.
C'est vrai que depuis 2 ou 3 ans cela s'est aggravé : il me faut actuellement 5 ou 6 litres de bière pour me coucher et dormir tranquille, ou 2 bouteilles de rosé. Mes répits les plus récents : 2 jours. Depuis plus d'un an j'ai bu tous les soirs, sans m'arrêter plus d'une semaine.
Suis-je la seule ? Merci de vos réponses (et messages d'espoir!) à toutes celles qui sont ou ont été dans cette situation.
- les doses de Baclofène sont-elles liées aux doses d'alcoolisation ? Plus précisément, si nous avons besoin d'une certaine dose d'alcool pour combler "je ne sais quoi", la dose de médicament se révélera-t'elle plus élevée ? Et sera-t"elle en lien avec la durée de la période d'alcoolisme ?
- mon papa est décédé de la maladie de Parkinson il y a 4 ans. Il y a une présomption de Parkinson dans la famille, car sa maman en est morte aussi.
Je me pose la question des effets favorables ou défavorables du Baclofène sur le déclenchement ou l'évolution précoce de cette maladie, car elle touche les mêmes récepteurs neurologiques.
Quelqu'un est-il dans ce cas ou a-t'il des éléments à ajouter, car sur Internet, en français ou en anglais il n'y a aucun lien probant.
- j'aimerais aussi trouver un lien avec des mamans alcooliques ou anciennes alcooliques, pour échanger des ressentis, des frustrations ou des conseils. En ce qui me concerne, à part avec ma meilleure amie qui voit tout cela de l'extérieur (elle n'est pas du tout alcoolique), je ne peux parler à coeur ouvert de mon problème à aucune femme.
- nos enfants : il y a un grand vide pour les mamans qui aimeraient décrypter ce problème à la hauteur de nos enfants, grands et surtout petits. A part le petit bouquin "Emilie n'aime pas quand sa maman boit trop" (Max et Lili pour les connaisseuses) on ne dispose d'aucun outil de communication sur un sujet qui devient souvent central dans la vie de famille.
Enfin, une réflexion peut-être féministe...
- Une femme qui boit : c'est bien plus moche, stigmatisé et définitif qu'un homme dans le même cas.
Si les femmes boivent souvent seules, est-ce pour ĂŞtre Ă l'abri de ces regards?
Ou alors buvons-nous pour d'autres raisons que les hommes, auxquelles nous tentons de remédier d'une façon différente ?
Je comprends bien sûr que chaque vie est différente, et je ne cherche pas la généralisation, mais j'attends beaucoup des échanges avec vous toutes et tous, membres de ce forum, pour avancer : à mon sens, le corps ne peut pas avancer si la tête n'est pas prête....
Merci Ă toutes et tous par avance de vos messages,