Bonjour Ă tous,
Voilà dans ces quelques lignes je vais vous décrire comment je suis arrivé au baclofÚne.
Lâalcool et moi comme pas mal de monde ça a commencĂ© avec les copains en soirĂ©e, Ă©tant timide, cela me permettait dâaller plus facilement voir les filles.
Ce nâĂ©tait pas un problĂšme Ă ce moment lĂ de ma vie car je poursuivais mes Ă©tudes et faisait du sport Ă u niveau rĂ©gional donc tout allait bien, la vie Ă©tait belle.
2006 : JâemmĂ©nage avec ma « future » femme dans un appartement et nous vivions heureux Ă deux et toujours quelques soirĂ©es bien alcoolisĂ©es avec les amis comme dâhabitude mais la, semaine Ă part quelques exceptions pas dâalcool car sport, travail, une vie Ă peu prĂ©s saine.
2007 : 60 ans de mariage de mes grands parents, moment important dans une vie, tout se passe trĂšs bien sauf que je nâai pas maĂźtrisĂ© ce jour lĂ ma consommation dâalcool mais jâĂ©tais joyeux. Nous Ă©tions dans une salle des fĂȘtes et un intrus a essayĂ© en fin de journĂ©e de pĂ©nĂ©trer dans la salle et Ă©tant fortement alcoolisĂ©, je nâai pu me contrĂŽler et je lâenvoyai au tapis devant une centaine personnes. Tout le monde ne comprenait pas mon geste et mon pĂšre le premier me remettait Ă ma place.
Le Lendemain, grosse crise dâangoisse (1Ăšre rĂ©elle sensation de mal ĂȘtre avec lâalcool)
Je promis Ă tout le monde que cela ne recommencerai plus.
2009 : Jusquâ âen 2009, jâessayais de gĂ©rer comme je pouvais lâalcool, ma femme et faisons lâacquisition dâune maison.
Novembre 2009 : Installation dans la maison et 1Úre sensation de dépression mais je surmonte comme je peux et ça passe.
Mars 2011 : A la vielle de la naissance de notre fille, je dis à ma femme que je ne suis vraiment pas bien, je suis dépressif, il faut que je fasse quelque chose.
Le Lendemain 07h00, ma femme perd les eaux donc la dĂ©pression on la met de cĂŽtĂ© et on sâoccupe au mieux de sa femme et de sa fille. Ace moment lĂ , lâalcool Ă©tait prĂ©sent mais Ă part quelques soirĂ©es bien arrosĂ©es tout se passait bien.
Octobre 2011 : Le travail, la vie de papa pas toujours facile, je commence Ă me rĂ©fugier de plus en plus dans lâalcool, Ă boire seul.
Fin octobre 2011 : AprĂšs une grosse soirĂ©e un dimanche soir avec des amis, je vais au travail le dimanche matin et Ă©tant commercial et ayant un dĂ©placement, je fis un malaise vagal (tjrs conscient) et les pompiers mâempennĂšrent Ă lâhĂŽpital du lieu de RDV Ă 100km de mon domicile, je partis en fin dâaprĂšs midi de lâhĂŽpital et dĂ©cida de rester sur place pour la nuit dans un hĂŽtel.
Ma consommation sâaccentuait, tous les jours ou presque mais seulement le soir car la journĂ©e je travaillais et il nâĂ©tait pas possible pour moi de perdre mon poste.
Janvier 2012 : Séparation avec ma femme car ma consommation et mes déplacements trop fréquents nous rendirent la vie difficile. Je partis vivre chez une personne de ma famille.
FĂ©vrier 2012 : La dĂ©pression revient Ă grands et premiĂšre tentative de suicide loupĂ©e avec des anti dĂ©presseurs et somnifĂšres. car jâavais consultĂ© mon mĂ©decin qui mâavais prescrit.
RĂ©veil le lendemain Ă lâhĂŽpital et premier prise de contact avec un psychiatre qui me demande de rester un peu Ă lâhĂŽpital pour me reposer. Je sors de lâhĂŽpital 3 jours plus tard et le soir mĂȘme Ă©tant heureux dâĂȘtre sorti je me pris une grosse cuite.
Fin fĂ©vrier : Ma femme et moi dĂ©cidĂąmes de retourner ensemble car elle voyait que jâĂ©tais pas bien et jâavais besoin de son soutien et de ma fille.
1er Juin 2012 : dĂ©pression au maximum, je dĂ©cidais dâaller faire des courses car je ne buvais plus dâalcool en sociĂ©tĂ© quâen cachette et tellement frustrĂ© je dĂ©cidais de me prendre une mine sauf que je finis la nuit en cellule de dĂ©grisement car trop ivre je me suis battu et la police a du intervenir.
Mes parents mâemmenĂšrent le matin Ă lâhĂŽpital ou le psychiatre dĂ©cida me rĂ© hospitalier.
2 h aprĂšs je sortis de lâhĂŽpital sans lâaccord mĂ©dical encore frustrĂ© et alla me dĂ©foncer la tĂȘte dans un parc sauf que mes parents et le psychiatre avait prĂ©venu la police mais je ne le savais pas.
AprĂšs quelques biĂšres et une bouteille de whisky, je dĂ©cidai de faire du stop pour rentrer chez moi et je croisai ma sĆur au courant de la situation qui dĂ©cida de mâemmener chez elle sauf quâen toute discrĂ©tion elle appela ma mĂšre et le psychiatre.
Câest alors que jâaperçus une ambulance se garait devant chez elle. Fou de rage je dĂ©cidai de me frotter aux ambulanciers et mis une grosse gifle Ă un dâeux.
Sauf que la police passait Ă ce moment lĂ et aprĂšs une course poursuite dans les rues, ils rĂ©ussirent Ă mâattraper. Menotter direction lâhĂŽpital Psychiatrique avec hospitalisation du Ă un tiers. Les premiers jours furent trĂšs durs, je nâacceptai pas le fait dâĂȘtre lĂ dedans ce nâĂ©tait pas ma place. Mon objectif fut de rester calme et de sortir au plus vite de cet enfer.
2 semaines je sortais de ce quâon peut appeler un asile qui ne mâen a rien Ă part ĂȘtre enfermĂ© aidĂ©.
Je retournais Ă mon domicile et me calma, jâĂ©tais arrĂȘter seul la journĂ©e et je dĂ©cidais de boire seul pensant que cela aller soigner ma plaie mais non jâĂ©tais toujours pas bien mais Ă©tant toujours suivi.
Juillet 2012 : Jâen peux plus de cette souffrir Ă cause de cette dĂ©pression et veut en finir (oui et non) je pris tout mes mĂ©dicaments dose de cheval avec de lâalcool et je me rĂ©veillai trois jours plus tard tuyautait de partout en rĂ©animation. JâĂ©tais passĂ© Ă deux doigts de la mort et repartit vivre chez cette fameuse personne car ma femme ne voulait plus de moi.
AoĂ»t 2012 : Je repris le travail seulement pour 3 jours et jâĂ©tais en vacances pour 3 semaines, je retournai voir ma femme et ma fille de temps Ă autre et repris le chemin de du foyer quelques jours aprĂšs et dĂ©cidĂąmes de partir sâaĂ©rer Ă la montagne.
Fin des vacances et on dĂ©cide dâinviter des amis car ça allait Ă peu prĂšs bien.
Mais dans la soirée je pette un cùble et tapa dans des verres résultat 12 points de suture et ma femme retourne chez ses parents.
Le lendemain, jâĂ©tais au plus mal, jâĂ©tais chez moi, je buvais ce quâil restait et dĂ©cida dâappeler ma sĆur.
Ma sĆur me calma et je dĂ©cidai moi aussi de me calmer. Ma femme me voyant toujours malade dĂ©cida de revenir mâĂ©pauler (sacrĂ©e bonne femme).
Deux annĂ©es passĂšrent, la dĂ©pression nâĂ©tait plus mais je continuai Ă boire mais je gĂ©rais enfin câest que je croyais.
Janvier Ă Mai 2014 : Une bouteille de whisky tous les 2 jours en cachette mais jâarrivai Ă gĂ©rer, travail, relation de couple, famille, amis pour ce quâil en resteâŠ
26 Avril 2014 : Je pris une grosse cuite tout seul et ma femme me prĂ©viens dâarrĂȘter sinon la prochaine fois elle part
Je dĂ©cida donc dâaller voir mon mĂ©decin traitant qui connait tout mes problĂšmes et me dĂ©cida de mettre sous aotal
06 Mai 2014 : Frustrer et peut ĂȘtre en manque je pris une grosse cuite sauf que ma femme ras le bol et je la comprends repris ses valises et partit.
Du 06 au 09 Mai : 3 jours de cuite et prise de conscience, il faut que ça cesse je ne suis plus dépressif mais alcoolique.
12 Mai 2014 : RDV avec mon mĂ©decin traitant qui me prescrit baclofĂšne et depuis lundi dernier pas une goutte dâalcool, ma femme est revenue, je me sens un peu plus lĂ©ger surtout le matin mĂȘme si je ne peux vous le cacher jây pense encore enfin 5 jours câest dĂ©jĂ pas mal aprĂšs 2 ans de consommation quotidienne.
VoilĂ vous savez tout et je vous tiendrai au courant de lâĂ©volution des choses, la dĂ©pression est parti maintenant câest lâalcool, je vais me battre je suis prĂȘt mais contre lâalcool cette fois. RDV avec le mĂ©decin Vendredi prochain.
Voilà dans ces quelques lignes je vais vous décrire comment je suis arrivé au baclofÚne.
Lâalcool et moi comme pas mal de monde ça a commencĂ© avec les copains en soirĂ©e, Ă©tant timide, cela me permettait dâaller plus facilement voir les filles.
Ce nâĂ©tait pas un problĂšme Ă ce moment lĂ de ma vie car je poursuivais mes Ă©tudes et faisait du sport Ă u niveau rĂ©gional donc tout allait bien, la vie Ă©tait belle.
2006 : JâemmĂ©nage avec ma « future » femme dans un appartement et nous vivions heureux Ă deux et toujours quelques soirĂ©es bien alcoolisĂ©es avec les amis comme dâhabitude mais la, semaine Ă part quelques exceptions pas dâalcool car sport, travail, une vie Ă peu prĂ©s saine.
2007 : 60 ans de mariage de mes grands parents, moment important dans une vie, tout se passe trĂšs bien sauf que je nâai pas maĂźtrisĂ© ce jour lĂ ma consommation dâalcool mais jâĂ©tais joyeux. Nous Ă©tions dans une salle des fĂȘtes et un intrus a essayĂ© en fin de journĂ©e de pĂ©nĂ©trer dans la salle et Ă©tant fortement alcoolisĂ©, je nâai pu me contrĂŽler et je lâenvoyai au tapis devant une centaine personnes. Tout le monde ne comprenait pas mon geste et mon pĂšre le premier me remettait Ă ma place.
Le Lendemain, grosse crise dâangoisse (1Ăšre rĂ©elle sensation de mal ĂȘtre avec lâalcool)
Je promis Ă tout le monde que cela ne recommencerai plus.
2009 : Jusquâ âen 2009, jâessayais de gĂ©rer comme je pouvais lâalcool, ma femme et faisons lâacquisition dâune maison.
Novembre 2009 : Installation dans la maison et 1Úre sensation de dépression mais je surmonte comme je peux et ça passe.
Mars 2011 : A la vielle de la naissance de notre fille, je dis à ma femme que je ne suis vraiment pas bien, je suis dépressif, il faut que je fasse quelque chose.
Le Lendemain 07h00, ma femme perd les eaux donc la dĂ©pression on la met de cĂŽtĂ© et on sâoccupe au mieux de sa femme et de sa fille. Ace moment lĂ , lâalcool Ă©tait prĂ©sent mais Ă part quelques soirĂ©es bien arrosĂ©es tout se passait bien.
Octobre 2011 : Le travail, la vie de papa pas toujours facile, je commence Ă me rĂ©fugier de plus en plus dans lâalcool, Ă boire seul.
Fin octobre 2011 : AprĂšs une grosse soirĂ©e un dimanche soir avec des amis, je vais au travail le dimanche matin et Ă©tant commercial et ayant un dĂ©placement, je fis un malaise vagal (tjrs conscient) et les pompiers mâempennĂšrent Ă lâhĂŽpital du lieu de RDV Ă 100km de mon domicile, je partis en fin dâaprĂšs midi de lâhĂŽpital et dĂ©cida de rester sur place pour la nuit dans un hĂŽtel.
Ma consommation sâaccentuait, tous les jours ou presque mais seulement le soir car la journĂ©e je travaillais et il nâĂ©tait pas possible pour moi de perdre mon poste.
Janvier 2012 : Séparation avec ma femme car ma consommation et mes déplacements trop fréquents nous rendirent la vie difficile. Je partis vivre chez une personne de ma famille.
FĂ©vrier 2012 : La dĂ©pression revient Ă grands et premiĂšre tentative de suicide loupĂ©e avec des anti dĂ©presseurs et somnifĂšres. car jâavais consultĂ© mon mĂ©decin qui mâavais prescrit.
RĂ©veil le lendemain Ă lâhĂŽpital et premier prise de contact avec un psychiatre qui me demande de rester un peu Ă lâhĂŽpital pour me reposer. Je sors de lâhĂŽpital 3 jours plus tard et le soir mĂȘme Ă©tant heureux dâĂȘtre sorti je me pris une grosse cuite.
Fin fĂ©vrier : Ma femme et moi dĂ©cidĂąmes de retourner ensemble car elle voyait que jâĂ©tais pas bien et jâavais besoin de son soutien et de ma fille.
1er Juin 2012 : dĂ©pression au maximum, je dĂ©cidais dâaller faire des courses car je ne buvais plus dâalcool en sociĂ©tĂ© quâen cachette et tellement frustrĂ© je dĂ©cidais de me prendre une mine sauf que je finis la nuit en cellule de dĂ©grisement car trop ivre je me suis battu et la police a du intervenir.
Mes parents mâemmenĂšrent le matin Ă lâhĂŽpital ou le psychiatre dĂ©cida me rĂ© hospitalier.
2 h aprĂšs je sortis de lâhĂŽpital sans lâaccord mĂ©dical encore frustrĂ© et alla me dĂ©foncer la tĂȘte dans un parc sauf que mes parents et le psychiatre avait prĂ©venu la police mais je ne le savais pas.
AprĂšs quelques biĂšres et une bouteille de whisky, je dĂ©cidai de faire du stop pour rentrer chez moi et je croisai ma sĆur au courant de la situation qui dĂ©cida de mâemmener chez elle sauf quâen toute discrĂ©tion elle appela ma mĂšre et le psychiatre.
Câest alors que jâaperçus une ambulance se garait devant chez elle. Fou de rage je dĂ©cidai de me frotter aux ambulanciers et mis une grosse gifle Ă un dâeux.
Sauf que la police passait Ă ce moment lĂ et aprĂšs une course poursuite dans les rues, ils rĂ©ussirent Ă mâattraper. Menotter direction lâhĂŽpital Psychiatrique avec hospitalisation du Ă un tiers. Les premiers jours furent trĂšs durs, je nâacceptai pas le fait dâĂȘtre lĂ dedans ce nâĂ©tait pas ma place. Mon objectif fut de rester calme et de sortir au plus vite de cet enfer.
2 semaines je sortais de ce quâon peut appeler un asile qui ne mâen a rien Ă part ĂȘtre enfermĂ© aidĂ©.
Je retournais Ă mon domicile et me calma, jâĂ©tais arrĂȘter seul la journĂ©e et je dĂ©cidais de boire seul pensant que cela aller soigner ma plaie mais non jâĂ©tais toujours pas bien mais Ă©tant toujours suivi.
Juillet 2012 : Jâen peux plus de cette souffrir Ă cause de cette dĂ©pression et veut en finir (oui et non) je pris tout mes mĂ©dicaments dose de cheval avec de lâalcool et je me rĂ©veillai trois jours plus tard tuyautait de partout en rĂ©animation. JâĂ©tais passĂ© Ă deux doigts de la mort et repartit vivre chez cette fameuse personne car ma femme ne voulait plus de moi.
AoĂ»t 2012 : Je repris le travail seulement pour 3 jours et jâĂ©tais en vacances pour 3 semaines, je retournai voir ma femme et ma fille de temps Ă autre et repris le chemin de du foyer quelques jours aprĂšs et dĂ©cidĂąmes de partir sâaĂ©rer Ă la montagne.
Fin des vacances et on dĂ©cide dâinviter des amis car ça allait Ă peu prĂšs bien.
Mais dans la soirée je pette un cùble et tapa dans des verres résultat 12 points de suture et ma femme retourne chez ses parents.
Le lendemain, jâĂ©tais au plus mal, jâĂ©tais chez moi, je buvais ce quâil restait et dĂ©cida dâappeler ma sĆur.
Ma sĆur me calma et je dĂ©cidai moi aussi de me calmer. Ma femme me voyant toujours malade dĂ©cida de revenir mâĂ©pauler (sacrĂ©e bonne femme).
Deux annĂ©es passĂšrent, la dĂ©pression nâĂ©tait plus mais je continuai Ă boire mais je gĂ©rais enfin câest que je croyais.
Janvier Ă Mai 2014 : Une bouteille de whisky tous les 2 jours en cachette mais jâarrivai Ă gĂ©rer, travail, relation de couple, famille, amis pour ce quâil en resteâŠ
26 Avril 2014 : Je pris une grosse cuite tout seul et ma femme me prĂ©viens dâarrĂȘter sinon la prochaine fois elle part
Je dĂ©cida donc dâaller voir mon mĂ©decin traitant qui connait tout mes problĂšmes et me dĂ©cida de mettre sous aotal
06 Mai 2014 : Frustrer et peut ĂȘtre en manque je pris une grosse cuite sauf que ma femme ras le bol et je la comprends repris ses valises et partit.
Du 06 au 09 Mai : 3 jours de cuite et prise de conscience, il faut que ça cesse je ne suis plus dépressif mais alcoolique.
12 Mai 2014 : RDV avec mon mĂ©decin traitant qui me prescrit baclofĂšne et depuis lundi dernier pas une goutte dâalcool, ma femme est revenue, je me sens un peu plus lĂ©ger surtout le matin mĂȘme si je ne peux vous le cacher jây pense encore enfin 5 jours câest dĂ©jĂ pas mal aprĂšs 2 ans de consommation quotidienne.
VoilĂ vous savez tout et je vous tiendrai au courant de lâĂ©volution des choses, la dĂ©pression est parti maintenant câest lâalcool, je vais me battre je suis prĂȘt mais contre lâalcool cette fois. RDV avec le mĂ©decin Vendredi prochain.