Je viens de rentrer de l'anniv.
Apéro, une leffe qui passe mal. Je ne connais que ma meilleure ami et son compagnon dont c'est l'anniversaire.
Les gens semblent sympas mais, très bizarrement car d'ordinaire extravertie, je me sens en retrait, rien à dire.
Les tournées de Pastagua s'enchainent, mon péché mignon d'antan ne m’appelle ni ne me révulse, rien. Plus rien!
Le deuxieme effet de l’indifférence, Kisssssss cool
C'est extremement violent.
Jamais je n'aurais pensé que l'on pouvait oublier l’indifférence, que ce parfum d'après l'orage pouvait s’émousser.
J'avais comparé l’indifférence au premier orgasme, le craquement d'un monde dans lequel plus rien ne sera comme avant.
Aujourd'hui fut comme d'accoucher.
(Tout raccourci entre orgasme et accouchement n'étant pas du fait de l'auteur, adressez vous à vos psychanalystes ou au mien)
Ce fut une sorte de délivrance, ce moment intime ou en donnant la vie on perd celle qu'on vivait depuis 9 mois. Un flou troublant, une vague à l'âme.
Passage de témoin entre soi et soi, une autre étape, rhaaa je ne sais pas le dire!
Mon indifférence a été de passer du besoin à l'envie.
Mais j'ai toujours conservé mes 3 bières quotidiennes et j'ai finalement vécu une année solitaire, pas de fêtes, d’événements tentants.
Je me savais à l'abri de la pulsion, je savais que la peine n'était pas un facteur de rechute mais finalement je n'avais jamais été soumise à la tentation.
Aujourd'hui j'ai appris ( je sais y'a un fil pour ça!)
que l'alcool n'était plus une tentation festive.
La nouvelle ou son acceptation m'a t'elle nuancé les hémisphères car la journée ne fut pas bonne.
Chaleur, dafalgan codéiné, coup de blues?
Avant le 10 eme apéro je suis parti m'allonger, complètement droguée et nauséeuse et ne me suis réveillée qu'a 17h15, le temps de dire au revoir et de me faire raccompagner.
Trop de monde, de bruit, de moiteur ? Je ne sais.
De retour ici, je vais mieux.
C'est crevant d'accoucher!