l’après guérison est pas toujours facile à gérer, y'a des hauts des bas...
c'est un peu le "baclo-blues", les femmes connaissent ça, elles attendent 9 mois leur enfants et font une mini-dépression derrière.
Pour nous les "poivrots" on se bat toute sa vie contre une saloperie et une fois le combat gagné : on a du mal à s'en réjouir.
On se retrouve détaché de ce qui nous à construit, d'un coup d'un seul.
je ne regrette pas l'alcool bien évidemment mais petit à petit je dois apprendre à vivre, apprendre de nouveaux codes, apprendre à me connaitre...
je ne peux pas me souvenir qui j'étais avant car j'ai toujours bu...
ça prend du temps tout ça
mise à part ça, mon indifférence vis à vis de l'alcool ne me fait absolument aucun doute. J'ai même du mal à trouver 2-3 apéro que j'aime bien histoire de boire quand même un coup avec les autres quand je suis invité !
y'a le pineau des charentes rouge, bien frais avec des glaçons qui me plait, mais le reste...même la bonne bières fraiche, ça passe plus... en même temps je savais ce que je faisais avec le baclo.
Après l'indif' j'ai continué à monter un peu, et je savais - mais ça n'engage que mon rapport cérébrale avec le baclo - que j'allais vers le dégout de l'alcool. ça ne me gène pas, je carbure au pierrer/citron.
tout ça pour dire que j'ai tellement bien senti l'effet du baclo sur moi, que j'ai pu en faire ce que je voulais
