Merci Karine pour ton soutien, ça fait un bien énorme tous ces messages de bienvenue et d'encouragements!
Merci encore à toi, Philae. Je suis ton fil, également. J'aimerai qu'on reste en contact, car, nous sommes presque "née" le même jour. Même si nous savons bien que chacun réagit différemment avec la molécule; on a ce point en commun, en plus

J'espère que ta soirée s'est bien passée, et que ta fille a cramé les planches! Et surtout que tu t'es sentie à l'aise et sereine (je sais: facile à dire!)
Et merci à toi, Loup Blanc Libre! J'aimais écrire, voilà bien des années. Et aujourd'hui encore, j'ai retrouvé ce plaisir et la facilité des mots,- un brin naïfs, pour le coup

Concernant la posologie, tu me poses question. Mon médecin fait parti du réseau RESAB, il m'a été recommandé par Zounette, et le feeling est franchement passé entre nous. Quand je lui ai demandé quels étaient les "retours" avec ses autres patients, il a reconnu un seul échec dans le traitement par le Baclofène, précisant que le patient était à un stade très avancé de la maladie.
J'ai confiance en lui et je veux bien respecter ses consignes,- du moins à cette heure naissante.
En revanche, et suite à des lectures ici-même, j'ai bien compris que le Baclofène agissait directement sur le craving. Il ne m'a pas conseillé un horaire "idéal" pour le combattre, bien qu'il m'ait demandé quand et avec quoi se déroulait la chose. A savoir; le soir, vers 19- 20h, avec toute chose buvable, mais une préférence affirmée pour le vin. Les alcools forts ne font plus bon ménage avec moi...
Il ne m'a pas préconisé de le prendre une heure et demie avant le dit-moment. Sinon, pourquoi en prendrions dès le réveil??
D'autres peuvent-ils me confirmer cette importance d'heure de "prise".
Et je serai heureuse aussi, d'avoir le témoignage de personnes ayant connu une évolution, semblable à la mienne, du dosage, - à savoir la première semaine à 10mg 3 fois par jour, et au delà de cette semaine 20mg, toujours 3 fois par jour.
Cela vous semble trop? Comment l'avez-vous supporté? Et quels ES notables sont survenus?
Les ES ne me font pas peur, - ce ne sera jamais pire que les ES de l'alcool, c'est certain! Mais je me dois de travailler. J'ai un travail physique et des journées de 10h pleines à craquer! Vais-je tenir le choc? Je sais bien que vous ne pouvez pas répondre à cette question en l'air, mais vos témoignages et avis me guideront.
Ce soir, le fameux premier jour de ma vie, continue d'être un rêve, avec beaucoup plus de nuances que cet après midi. Je n'ai pas pu m’empêcher de trinquer à la bonne excuse qui sied, mais je ne suis pas saoule à l'heure qu'il est, comme à l'usage! Je n'ai pas senti de réelle envie de boire, comme avant, comme un besoin, ou surtout comme une habitude.
Et même, mon mari qui me supporte et me soutient du fond de son coeur, m'a dit "tu es belle, comme ça fait longtemps". Vous aurez peut-être compris qu'il parlait de beauté psychologique! Et quel compliment! Bientôt, peut-être, il me re-trouvera sans cernes disgracieuses et haleine de chacal puant au réveil... Et puis tout le reste aussi... C'est vrai, j'ai hâte de me trouver à nouveau belle, de me réveiller, sans regretter une soirée que j'ai aimé passer, et puis subir fébrilement celle qui la succède.
Je suis là , toujours enthousiaste, et surtout convaincue que ça ne peux plus être autrement!
Merci infini à vous,
Et à bientôt!