borderline...

merci de venir ici ...

on a fait le tri dans ma tête...
il y a encore du travail...


oh mais moi aussi je me sens ...un écrivain en puissance sauf que je ne sais parler que de ce que je ressens

je ne sais pas inventer une histoire

juste...la vivre...


Métaphore pour un ange.

Je marchais sur les terres désolées de mon expérience,
un continent au dessus du niveau de la mer , un désert en hauteur ,une forteresse aux bords comme des falaises
comme ces paysages en Irlande fait de verdure, et d'étendues immenses mais façon cataclysme,
ces terres comme le sol d'un volcan après une éruption

des terres comme un champs de ruine après une guerre, une bataille ,entièrement explorées totalement dévastées et là
au bord du vide,
au bord d'une falaise,
j'aperçois une fleur,

je m'en approche et je vois ce vide, je vois le ciel obscurcis par mes pensées et je vois ce vide abyssal sans aucun espoir.

une fleur qui git là et qui attise ma curiosité,
je m'approche en douceur,
j'ai peur de l'abimer,
si proche du vide elle même qu'il suffirait d'un mauvais mouvement pour la faire tomber

je m’approche encore plus près, elle semble se diriger vers le ciel je lèves les yeux et là je vois un ange.

un ange, une fleur…

il me regarde et me demande de sauter dans le vide

il me dis :
« Tu as passé trop de temps dans tes ténèbres, tu as oublié qu'il y a un autre monde, tu as oublié que ton monde, ton appréhension de ce monde n'est pas la réalité mais juste un point de vue .
sautes !
sautes dans le vide et je te rattraperais !

ai confiance en moi !
n'ai pas peur !
laisses toi aller !

saute et je te rattraperais de la façon la plus jolie qui soit !

regardes autour de toi qu'est ce qui t empêche de me croire? »

un ange qui plane au dessus d'une fleur me demande de me laisser aller et d'avoir confiance , d'abandonner mes terres désolées , d 'explorer le vide, l'inconnu,

et... malgré mes doutes, malgré les doutes des autres je décide de sauter.

je tombe, mais je ne vois pas le sol se rapprocher de moi, je ne vois pas ma vie défiler, je vois de la lumière illuminer mes pensées,
je tombe et au moment où je n'y crois plus un regard se pose sur moi, et une main se tend

deux yeux magnifiques me regardent intensément, des mains caressent mon visage,j’ai sauté

pas de chute, pas de vide au contraire, j’ai atterri sur un matelas de tendresse et de douceur,
j’ai atterri sans trop y croire dans un monde plein d espoir ,
un monde où un simple regard peut vous sortir du noir, de votre détresse de vos pensées bizarres

j’ai fais confiance, j’ai franchis ce cap et oh mon dieu !

comme je ne le regrette pas.


On m a souvent reproché mon manque de confiance, j’ai du tout risquer et me faire violence,
Et au final…

Une fleur sorti de nulle part poussant sur mes terres dévastées à eu raison de ma folie.

Oh je sais que je n’ai rien à faire ici, sur votre forum,sur votre chat, je sais que je ne prends pas de baclofène, que je ne suis pas un alcoolique comme certain d’entre vous, que du moins mon alcoolisme ne m a pas amené aussi loin que le votre

Je sais que je devrais juste retourner à ma réalité, écouter les infos à la télé et payer mes impôt, je sais que je suis un petit joueur question souffrance, question ridicule, question anéantissement mais…
C’est ici que je trouves des réponses à mes questions alors pourquoi me demander de me justifier, pourquoi devrais je faire parti des utilisateurs de baclo pour faire parti des gens qui comme vous souffrent ?

Pourquoi un médicament devrait il nous réunir où nous séparer ?

Peu m importe au fond ce que pensent les gens
Peu m importe du moment que je ne tiens pas à eux.
Peu m importe un ange à frappé à ma porte.

Mes plus fort ES, aux pages 3 4, je les ai eus en consommant une bouteille de vodka tous les soirs. Après c'est parti.

Pour chasser les orages dans la tête lors de la phase d'endormissement, je prenais de l'Etumine (clotiapinum)

Il est vrai que la somnolence et les problèmes de concentration ont été le lot de ma montée. Mais à l'indifférence, ça a été mieux. Et puis j'ai descendu à 200 mg et je n'ai plus d'ES, mis à part la débandade sexuelle et les trous de mémoire. Ces derniers étant peut-être dû à l'alcool qui a abîmé le cerveau : on a regardé il y a quelques années. Je prends du Cogniton - on ne trouve qu'en Belgique - qui est en fait du Ginkgo biloba qui augmente le débit sanguin cérébral (...)

Voilà, tout le monde est venu, pas tous en même temps : Tiou n'a pas su venir avant 16h

De gauche à droite Alain le Flamand, bdf, Claire 75 et Swa. Pas sur la photo yakovlev et votre serviteur

Échappée belle , plutôt sympa pour le permis!

garde le moral! excuse moi , sur ton fil. J ai pas tout vu et retenu .

bien à toi .

Salut l'ami

J'étais mal aussi : comme non-indifférent et puis comme indifférent : somnolence, problèmes de concentration ...
Quand mon aîné venait manger, je ne savais pas tenir avant la fin ou ils discutaient à bâtons rompus avec Nathalie, ma femme.
Je m'éclipsais pour me préparer au lit et je réapparaissais pour leur souhaiter une bonne nuit.

J'ai, dans ma 1ère descente, baissé de 500 à 250 avec toujours cette mauvaise qualité de vie. Avant j'étais saoul et con mais je tenais la route pour mes soirées.
Ici, plus de sorties le soir. Je déclinais les invitations tel un ermite.

Il m'a fallut attendre ma seconde descente et passer à la prise unique pour enfin ne plus avoir de somnolences vespérale. 2 ans 1/2 après mon 1er baclo ...

Maintenant, on va recommencer à inviter des amis, la famille. L'habitude était perdue pour ne pas me voir défait. Cela gênait Nathalie. Du coup, on n'est plus invité non plus

(...)

Ambroisine, Barbara

Je t'invite à lire mon fil, il pourra t'aider.

Je n'ai jamais cru que le baclo était une pilule miracle, elle m'en a fait voir.
J'ai eu une première indifférence à 250 mg. Ça a été chaotique : les EI ont été à leurs maximum juste avant. J'ai eu le tort de la ne pas la conforter et j'ai perdu pour devoir encore augmenter jusque 300 mg. 2ème indifférence, mais une big somnolence et des problèmes dce concentration. Je baisse, trop tôt, trop vite. Rechute.
Je recommence à augmenter. Je me demande comme j'ai fait pour ne pas perdre espoir. Je crois qu'avoir connu l'indifférence et l'état d'euphorie qui l'accompagnait m'a beaucoup aidé : je sais qu'il y a moyen.
J’atteins enfin ma 3ème indifférence à la mi-avril 2013. 485 mg que je conforte à 500. énorme. Beaucoup m'ont suivi en silence. 17 mois pour enfin y arriver.

Début juillet 2013, je n'ai plus de boulot, ça tombe bien. Je me suis débrouillé pour être en maladie : j'invoque les effets indésirables du baclofène. Plus tard, mes problèmes de pied m’empêchent de conduire. Je peux prêter ma voiture à mon aîné qui a eu une perte totale avec la sienne.

Je note ma qualité de vie selon la somnolence. Pendant un an je fluctue et je ne sais difficilement regarder un film le soir. Je me couche bien souvent à 21h.
J'entame la descente. Objectif : le plus bas possible. Il faut éradiquer cette somnolence et mes difficultés de concentration. Je descend vite au début, puis plus lentement. J'arrête à 250 mg. Toujours les même EI. C'est rageant. 4 mois plus tard, j'entame une seconde descente. Il m'arrive d'oublier ma première prise (100 mg 100 mg 50 mg en PM toutes les 2 heures). Une fois j'essaie de prendre les deux prises en même temps : 200 mg
Ça passe. Je fais alors une prise unique de presque 250 mg. La somnolence et les problèmes de concentration disparaissent. La dose de confort est alors à 200 mg. plus d'EI handicapants, il me reste des problèmes de mémoire et la débandade sexuelle. Pour le premier, peut-être est-ce l'alcool qui m'a détruit des neurones, et pour le second, l'andropause ? je ne sais

Pour te dire, Barbara, que tu dois y croire, même si tu devras prendre une dose élevée au début. En t'abstenant d'alcool, tu mets toutes les chances de ton côté, ce que je n'avais pas fait : trop dur, inimaginable.

Reprend donc espoir et reviens-nous

Des bises,
Albéric