Je pense avoir trouvé mon rythme de croisière.
J'ai trouvé les résultats que j'attendais en commençant le baclo.
C'est à dire, de ne plus être dépendant face à l'alcool, mais pouvoir en prendre par plaisir.
La pause de 11 jours dans l'alcool m'a vraiment aidée et était sincèrement nécessaire.
Aujourd'hui, je peux prendre un ou deux verres, mais sans jamais avoir l'envie d'aller plus loin.
Pas envie de me soûler, pas envie de finir les bouteilles.
C'est vrai que le fait, de se dire: "Je ne dois pas boire ce soir", c'est assez frustrant.
Mais pour exemple, hier soir nous étions beaucoup d'invités chez le frangin pour le foot, et pour l'annif de deux potes.
Je me suis dis, qu'étant soigné, je pouvais m'autoriser un verre.
Il était servi, mais je l'avais oublié, je pensais surtout à manger, j'ai commencé à le boire très doucement que tout le monde avait déjà commencé le deuxième.
bon je l'ai apprécié, mais du mal à le terminer.
Ensuite ça a été jus d'orange puis eau, cela m'allait très bien, je m'étais fait plaisir, sans tomber dans l'enchaînement des verres.
A 22h, nous décidons d'aller au bowling (tout le monde était déjà bien chaud...)
Un ami paie sa tournée, donc oui je prends un verre de sky, avec les doses de bar.
Je l'ai longuement bu, et du mal à le terminer. Avant j'aurai été au bowling avec 6 verres dans le nez, et j'en aurai repris 3 ou 4 là bas.
Puis nous sommes rentrés à 00h30, pas eu envie de les suivre pour repicoler chez eux.
Une fois posés, Guillaume et moi avions envie de se détendre un peu, donc on se sert un verre. J'ai du boire 3 ou 4 petites gorgées, j'ai bu environ 1 quart du verre.
Et là , je me rends compte, que vraiment cela ne me dit absolument plus rien, donc direction l'évier.
J'ai même dis à Guillaume: " C'est ça, la vraie indifférence ".
A l'époque, peu importe l'heure à laquelle on rentrait et ce que j'avais bu avant, je me posais dans le canapé, même très fatigué et j'en reprenais 2 ou 3 gros verres.
Voilà , je me rends vraiment compte, que j'aime mon petit verre du soir (mon verre d'habitude, donc je reviens un peu sur mon précédent message, où je disais qu'il n'y avait plus d'habitudes quand on est indiff, car oui moralement ça fait du bien de se dire, que nous ne sommes plus dépendant, mais que nous pouvons aussi profiter ou se détendre un peu, cela évite la frustration, du "tu n'as pas le droit de consommer")
En y repensant, quand je lisais vos messages et vos files d'indifférents, je ne comprenais pas ces sensations, ces ressentis, c'est vraiment impressionnant.
Message édité 1 fois, dernière édition par Tony76, 01 Juillet 2014, 17:52
Je n'aime plus du tout l'alcool!
Goût/Odeur... Beurk.
330mg. Indiff le 20 juin en 3 mois.