Bonjour, je me permets de me présenter, cela fait pas mal de temps maintenant que je suis votre forum avec intérêt mais j'ai décidé de m'inscrire aujourd'hui pour me présenter et bien sûr trouver un peu d'aide dans votre communauté. Merci de m'excuser d'avance si je me plante ou si je fais des erreurs dans ma façon de poster, je ne suis pas encore famillié avec votre forum.
Tout d'abord je tiens à vous féliciter pour ce forum et l'initiative de cette association, je crois pouvoir dire que vous m'avez déja sauvé la vie car au moment où je me sentais le plus mal vous m'avez donné ce qu'il y a de plus précieux à un homme perdu, de l'espoir ce qui est déjà énorme.
Je suis Benbb. J'habite la région parisienne. Voici un rapide résumer de mon histoire avec la substance alcoolique.
J'ai pris mon premier verre à 20, assez rapidement j'ai commencé à boire avec excès (plus ou moins) mais le weekend uniquement, fêtes entre amis, soirée étudiante etc... Et ça dure comme ça depuis des années, j'ai plus de 35 ans aujourd'hui. Je ne bois jamais en semaine (je suis peut-être un peu atypique ici), je ne bois que quand je ne bosse pas le lendemain, (soir de weekend,vacances...), mais quand je bois... Je bois. En gros en une soirée je suis entre 10 et 17 unités d'alcool (et je tiens relativement bien, je suis rarement dans un état vraiment lamentable bien que delà puisse arrivé bien entendu). Donc en gros à la semaine je vais être entre 24 et 42 unités d'alcool, jusqu'à 50, répartie sur deux ou trois soir seulement, en vacances je vais boire tous les jours ou presque mais plus modérément. Bref tout ça n'est pas très important, la question c'est ce qu'il s'est passé.
depuis quelques années entre 2 et 3 ans j'ai commencé à ressentir une certaine anxiété en semaine, je soir, quand je ne bois pas, je n'ai pas fait le lien avec ma forte alcoolisation du weekend, mais plutôt à ma situation, en couple mais ne vivant pas dans la m^me ville et recherchant un travail pour me rapprocher de ma belle.
Début d'année 2014, je fais un test sanguin, un hyper triglycémie "légère", anxiété +++, je décide d'un coup d'arrêter l'alcool, manger moins et plus de légumes verts. Résultats je tiens très difficilement 5 semaines, je perds beaucoup de poids, je perds l'appétit, bref grosse grosse déprime. Je me remets à boire (peu tout d'abord) et je fais des crises d'angoisses terrible, du genre que je demande à ma copine de m'amener à l'hôpital en urgence. Lexomil pendant 5 jours (soulagement, mais je sens que je suis sur une mauvaise pente).
Depuis 4 à 5 mois j'ai perdu prés de 10kg même après reprise d'alcool j'ai continué à maigrir (seule bonne nouvelle dans cette histoire). Alors que mis à part quelques anxiétés en semaine je ne pensais pas ou peu à l'alcool en semaine, je suis devenu un véritable obsédé, j'ai réussi à tenir pour ne pas boire en semaine mais je ne pense plus qu'à ça du matin au soir, pas à boire nécessairement mais au sujet sous toutes ses facette, dépendance, traitement, soirée à venir etc...
je pense que ma tentative d'arrêt d'alcool pendant 5 semaines n'a eu qu'un effet sortir très violemment d'un déni qui pointé son nez depuis quelques années. Je suis perdu, j'ai parlé de mon problème à ma copine "je crois que j'ai un pb d'alcool) mais elle m'a répondu, je ne pense pas que tu sois alcoolique, tu bois juste un peu trop parfois.
Peu importe ce que pensent les gens, je le sais que j'ai ce problème,ma dépendance psychique c'est libérée, je suis obsédé tous les jours même quand je bois et que je culpabilise par le sujet.
Maintenant que je connais la cause de mon anxiété je suis tenté de boire en semaine, je ne le fais pas pour le moment mais c'est dur, je me sens entre deux gouffre, retour au déni impossible et acceptation trop difficile même si je vais un peu mieux depuis quelques jours.
Voilà mon problème, j'ai pris RDV dans un CSAPA près de chez moi, premiére RDV avec une infirmière, bilan des consommation "carnet de bord" que je dois remplir pour mesure mes consos mais mon 1er RDV avec le psychiatre alcoologue de la semaine prochaine, je ne le sens pas, j'ai déjà évoqué le sujet du baclo mais la réaction de l'infirmière je l'ai interprété comme un "vous savez ils le demandent tous mais on ne le donne que dans de très rares cas).
Ils m'ont gonflé un peu, me rassurer c'est sympa mais j'ai l'impression de perdre du temps, "on va voir si vous pouvez contrôler votre consommation", je m'en fout de tout ça moi je veux juste ne plus y penser, ils m'ont déjà proposé de reprendre du lexo mais j'ai réfusé, je ne veux pas ajouter un pb à un autre; J'irai à mon RDV la semaine prochaine mais je sens que ça va être la douche froide qu'avant de me prescrire du baclo avec eux il va falloir bataillé.
C'est dommage, je suis près à me traiter, à faire des séances de psycho, à faire des efforts, mais arrêter de boire comme ça même avec de l'aide ça me semble mission impossible, ça me semble encore plus traumatisant et génant que de continuer à boire même si ça n'est que 2 ou trois jours par semaine.
Que pensez-vous, suis-je fais pour le baclo ?
Que faire avec ce CSAPA, ils ne me semblent pas du tout ouvert même si dans les parole (stratégie de non refus directe vis à vis d'un patient) il me laissent pour ne pas me déprimer cette porte ouverte.
Je n'ose pas demander à mon médecin traitant, c'est le même que celui de ma mère et je ne le sens pas du genre à prescrire ce genre de médoc.
J'ai suivi certains de vos conseils et demandé à une pharmacie qui avait l'air de me dire que beaucoup prescrivaient dans ma ville (du moins ça n'est pas rare), un psychiatre ?
Bref merci à vous de partager vos expériences
Message édité 4 fois, dernière édition par benbb, 15 Décembre 2014, 18:43
Tout d'abord je tiens à vous féliciter pour ce forum et l'initiative de cette association, je crois pouvoir dire que vous m'avez déja sauvé la vie car au moment où je me sentais le plus mal vous m'avez donné ce qu'il y a de plus précieux à un homme perdu, de l'espoir ce qui est déjà énorme.
Je suis Benbb. J'habite la région parisienne. Voici un rapide résumer de mon histoire avec la substance alcoolique.
J'ai pris mon premier verre à 20, assez rapidement j'ai commencé à boire avec excès (plus ou moins) mais le weekend uniquement, fêtes entre amis, soirée étudiante etc... Et ça dure comme ça depuis des années, j'ai plus de 35 ans aujourd'hui. Je ne bois jamais en semaine (je suis peut-être un peu atypique ici), je ne bois que quand je ne bosse pas le lendemain, (soir de weekend,vacances...), mais quand je bois... Je bois. En gros en une soirée je suis entre 10 et 17 unités d'alcool (et je tiens relativement bien, je suis rarement dans un état vraiment lamentable bien que delà puisse arrivé bien entendu). Donc en gros à la semaine je vais être entre 24 et 42 unités d'alcool, jusqu'à 50, répartie sur deux ou trois soir seulement, en vacances je vais boire tous les jours ou presque mais plus modérément. Bref tout ça n'est pas très important, la question c'est ce qu'il s'est passé.
depuis quelques années entre 2 et 3 ans j'ai commencé à ressentir une certaine anxiété en semaine, je soir, quand je ne bois pas, je n'ai pas fait le lien avec ma forte alcoolisation du weekend, mais plutôt à ma situation, en couple mais ne vivant pas dans la m^me ville et recherchant un travail pour me rapprocher de ma belle.
Début d'année 2014, je fais un test sanguin, un hyper triglycémie "légère", anxiété +++, je décide d'un coup d'arrêter l'alcool, manger moins et plus de légumes verts. Résultats je tiens très difficilement 5 semaines, je perds beaucoup de poids, je perds l'appétit, bref grosse grosse déprime. Je me remets à boire (peu tout d'abord) et je fais des crises d'angoisses terrible, du genre que je demande à ma copine de m'amener à l'hôpital en urgence. Lexomil pendant 5 jours (soulagement, mais je sens que je suis sur une mauvaise pente).
Depuis 4 à 5 mois j'ai perdu prés de 10kg même après reprise d'alcool j'ai continué à maigrir (seule bonne nouvelle dans cette histoire). Alors que mis à part quelques anxiétés en semaine je ne pensais pas ou peu à l'alcool en semaine, je suis devenu un véritable obsédé, j'ai réussi à tenir pour ne pas boire en semaine mais je ne pense plus qu'à ça du matin au soir, pas à boire nécessairement mais au sujet sous toutes ses facette, dépendance, traitement, soirée à venir etc...
je pense que ma tentative d'arrêt d'alcool pendant 5 semaines n'a eu qu'un effet sortir très violemment d'un déni qui pointé son nez depuis quelques années. Je suis perdu, j'ai parlé de mon problème à ma copine "je crois que j'ai un pb d'alcool) mais elle m'a répondu, je ne pense pas que tu sois alcoolique, tu bois juste un peu trop parfois.
Peu importe ce que pensent les gens, je le sais que j'ai ce problème,ma dépendance psychique c'est libérée, je suis obsédé tous les jours même quand je bois et que je culpabilise par le sujet.
Maintenant que je connais la cause de mon anxiété je suis tenté de boire en semaine, je ne le fais pas pour le moment mais c'est dur, je me sens entre deux gouffre, retour au déni impossible et acceptation trop difficile même si je vais un peu mieux depuis quelques jours.
Voilà mon problème, j'ai pris RDV dans un CSAPA près de chez moi, premiére RDV avec une infirmière, bilan des consommation "carnet de bord" que je dois remplir pour mesure mes consos mais mon 1er RDV avec le psychiatre alcoologue de la semaine prochaine, je ne le sens pas, j'ai déjà évoqué le sujet du baclo mais la réaction de l'infirmière je l'ai interprété comme un "vous savez ils le demandent tous mais on ne le donne que dans de très rares cas).
Ils m'ont gonflé un peu, me rassurer c'est sympa mais j'ai l'impression de perdre du temps, "on va voir si vous pouvez contrôler votre consommation", je m'en fout de tout ça moi je veux juste ne plus y penser, ils m'ont déjà proposé de reprendre du lexo mais j'ai réfusé, je ne veux pas ajouter un pb à un autre; J'irai à mon RDV la semaine prochaine mais je sens que ça va être la douche froide qu'avant de me prescrire du baclo avec eux il va falloir bataillé.
C'est dommage, je suis près à me traiter, à faire des séances de psycho, à faire des efforts, mais arrêter de boire comme ça même avec de l'aide ça me semble mission impossible, ça me semble encore plus traumatisant et génant que de continuer à boire même si ça n'est que 2 ou trois jours par semaine.
Que pensez-vous, suis-je fais pour le baclo ?
Que faire avec ce CSAPA, ils ne me semblent pas du tout ouvert même si dans les parole (stratégie de non refus directe vis à vis d'un patient) il me laissent pour ne pas me déprimer cette porte ouverte.
Je n'ose pas demander à mon médecin traitant, c'est le même que celui de ma mère et je ne le sens pas du genre à prescrire ce genre de médoc.
J'ai suivi certains de vos conseils et demandé à une pharmacie qui avait l'air de me dire que beaucoup prescrivaient dans ma ville (du moins ça n'est pas rare), un psychiatre ?
Bref merci à vous de partager vos expériences
Début de traitement le 08/08/2014. Aujourd'hui en descente, après un seuil à 250mg je suis à 120mg/j en 2 prises 16h 40mg / 18h00 80mg.