@ Yves
J’ai vu que tu m’avais classé dans les guérisons. Je comprends parfaitement le sens de la démarche et la respecte.
Mais comme me l’a dit Zephyr, avec Dame Hérisson, lors de notre première rencontre, il ne s’estime pas guéri bien qu’il en soit à cinq mois d’indifférence. J’ai très bien compris ce qu’il voulait dire.
Du haut de mes cinq jours d’indifférence, je ne m’estime en rien guéri, juste sur la bonne voie. Je vais remplir le questionnaire malgré tout.

Là, petit resto. Pas de craving mais j’aurais bien pris un verre de vin blanc, un seul, avec notre plateau d’huitres. On a trouvé mieux que l’eau gazeuse avec les fruits de mer !
Mais je me suis promis de rester abstinent pendant un mois et je m’y tiendrais.

Au risque de me faire taper sur les doigts, je sais que la "bonne parole" ici veut que l’on note forcément une diminution de la consommation d’alcool proportionnelle à sa montée en dosage de baclofène.

Nous sommes au moins deux contre-exemples sur ce site : Christine (BREIZH) et moi. Pour rappel, avant que mon indifférence me tombe dessus j’avais bu 4 bouteilles de vin 3 jours avant, 3,5 bouteilles 2 jours avant et 3 la veille. Il y avait eu certes diminution !!! Comme pour beaucoup de choses dans ce traitement, il n’y a pas de règles intangibles.

Quand je vois certains d’entre vous s’auto-flageller psychologiquement parce qu’ils avaient noté une diminution de leur consommation avant un cracking, je dis basta ! Selon moi, la diminution tient autant du fait du baclofène qu’à un vrai conditionnement psychologique lié au traitement. Si vous craquez tant pis, c’est simplement que vous n’avez pas atteint votre dose seuil.
Je ne vais pas vous encourager à vous murger pour autant mais ne vous retournez pas le cerveau parce qu’un jour ou un soir vous avez bu. Quand l’indifférence arrive, vous le saurez. Attention à la consommation dite "habituelle" malgré tout. Avant, buvez si vous en avez envie mais sans le moindre remord.