Re salut Stéph (et les autres bien sûr!)
comme, tu vois (lis)je suis venue me balader sur ton fil et t'inquiète, même si tu as l'impression de marcher dessus, il est plus solide que tu ne le crois.
Je voulais te parler de ce qu'on appelle la volonté.
On a des fois l'impression d'en manquer, mais pour moi, c'est faux car la volonté n'a rien a voir là dedans.
Définition un peu longuette, je te l'accorde, mais qui correspond bien à ce que je crois :
"La volonté désigne le plus souvent, la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, autrement dit la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (par exemple, moraux). En cela, elle s'oppose à la spontanéité du désir, ou aux « instincts naturels », dont la réalisation ne fait appel à aucune délibération. La volonté est ainsi l'expression de la liberté de l'arbitre chez un sujet, par exemple entre ses désirs actuels et ses souhaits futurs. Le mot désigne aussi la manifestation de sa capacité de choisir par lui-même sans coercition particulière.
Pour de nombreux philosophes, comme Kant et Descartes, la volonté est une faculté proprement humaine, puisqu'elle transcende les tendances naturelles de l'homme et lui permet de se gouverner librement, à l'encontre de (ou par-delà ) ces tendances. D'autres conceptions philosophiques, comme celle des Épicuriens, définissent la volonté elle-même (ainsi d'ailleurs que la raison) comme faculté naturelle visant à réguler le comportement, et à ce titre applicable aussi aux animaux, contrairement à l'entendement.
Le concept de volonté est lié à la conception que l'on se fait de la raison. De cette conception dépendent aussi les notions de liberté et de responsabilité, qui posent les fondements de la morale et du droit. Les questions relatives à la notion de volonté se rapportent donc à l'éthique (ou philosophie morale), en particulier à la théorie de l'action, mais aussi à la philosophie du droit."
Et dans le cas de l'addiction , on est dans tout sauf la raison et le choix ... c'est tout le contraire.
Et quelques soient les raisons propres pour commencer à consommer, on se retrouve tous dépassés par la dépendance. Cela bascule souvent d'un problème psy à un problème physiologique...
Si tu regardes bien ta vie en face, je suis sûre que tu y trouves plein d'actes pour lesquels tu as pu faire preuve de volonté : tu es indépendant, tu as une famille, une vie sociale...
Et en plus tu mets de la volonté dans ta motivation, pas mal, non ???
Il nous faut enlever ces notions de faiblesses, de culpabilités de notre bonne éducation judéo-chrétienne, qui ne l'oublions pas, nous infligeait quand même l'auto-flagellation !!!
Allez, garde espoir, on est tous les meilleurs, si, si !
"Nous avons tous été premiers, même le dernier des derniers, nous sommes nés ..."
"Appuyons-nous sur nos principes ... ils finiront bien par s'écrouler..."
24 juin 2014 : début du traitement
mi sept : dose de confort, 120 mg desc depuis février de 10mg/mois
mars 100mg: (9h:20 12h:30 15h :20 18h:30)