J’entreprends d'ouvrir ce fil pour expliquer ma guérison et l’après guérison (descente et reconstruction).
En fin 2012, j’ai commencé à me soigner avec des médicaments (REVIA et AOTAL) qui ne fonctionnaient pas. Lorsque j’ai discuté avec mon alcoologue du livre du d’O. AMESEIN, nous avons débuté un traitement au baclofène.
J’étais dans l’urgence pour sauver ma carrière et mon « couple » mort depuis longtemps. J’ai fait n’importe quoi, j’ai mal géré ma montée sans me préoccuper des ES et de mon comportement. J’ai perdu mon emploi, ma copine m’a quitté, ma dépression récurrente s’est aggravée.
J’ai stoppé rapidement est imprudemment le baclo (passage de 240 mg à 0 en moins d’un mois). J’ai traîné les bars (cuites). D’août à décembre je me levais avec de fortes angoisses, des envies de consommer de l’alcool au réveil. J’avais des idées morbides. En parallèle j’ai débuté un traitement au seroplex (AD) ainsi qu'avec des anxiolytiques : Avec l’alcool j’étais fort minable.
Fin décembre 2013, j’ai repris le baclofène consciencieusement avec une montée lente (+ 10 mg tous les 7 jours) pour éviter mes ES qui ressemblaient à des montées d’ecstasy. Amusant au départ mais insupportable à la longue.
A partir du 1ier mars 2013 (150 mg de baclofène / jour), je me suis levé et lorsque j’ai débuté ma tournée des bars, avant de commander ma 1ière consommation je me suis posé la question suivante : As-tu vraiment envie d’une bière ? J’ai commandé un Perrier et n’est plus consommé d’alcool durant 6 jours.
Étais-je indifférent ou abstinent ? Je ne le savais pas.
Lorsque je suis allé manger le 6 mars 2013 chez un ami alcoolique qui m’avait invité j’ai amené 2 bonnes bouteilles de vin (un blanc 0.75 L et rouge 1.5 L). Durant l’apéritif j’ai bu un blanc. Lors du second verre, j’avais une sensation de saturation. Je n’avais pas envie de terminer mon verre. Lorsque mon ami m’a proposé un troisième verre alors que je n’avais pas terminé le second j’ai demandé de l’eau gazeuse. C’est là que j’ai compris que je n’étais pas abstinent mais indifférent. A noter qu’à la suite du repas je n’ai bu qu’un demi-verre de rouge pour le plaisir de la dégustation. Je ne l’ai pas apprécié. Il était excellent mais je n’avais pas envie de m’alcooliser.
En résumé, je suis passé de plus de 150 UN OMS / mois à moins de 10. Aujourd’hui je suis au 5ième mois dans l’indifférence.
La suite plus tard.
Bien à vous,
VinSobre
Message édité 4 fois, dernière édition par VinSobre, 10 Aout 2014, 21:24