Bonjour les Amis,
@Orel, je connais ton fil, j'ai suivi ton accession à l'Indifférence, et lu ton post du 5.
Je suis désolée d'apprendre que tu traverses une passe similaire...
On s'en passerait bien ! Nous n'avons plus qu'Ã attendre patiemment de les botter en touche !
Enfin que Baclofène qui tricote et détricote au gré de son impact sur notre chimie du cerveau, veuille bien inverser la vapeur...
Oui, nous ne sommes pas égaux face à cette molécule...
Écoutons les anciens et PRUDENCE pour la descente, même si c'est vital en ce qui nous concerne, du fait de cet ES empoisonneur d'existence...
De toutes façons, il n'y a pas d'autres solutions.... PATIENCE et PRUDENCE !
@Bidule, Tu as raison de dire que le plus important est de ne plus boire ! C'était le but et il est atteint !
Mais quel est le bénéfice de ne plus boire quand on ne peut l'apprécier à sa juste valeur ?
C'est comme faire un cadeau à un enfant qui aurait perdu la possibilité de s"émerveiller...
Qui voudrait d'une vie sans vibrer, sans passion, étrangère dans sa tête ?
Un Waterloo morne plaine ?
@Isago, effectivement dommage de ne pouvoir voyager quand on a les moyens !
La vie est courte en "bien-portant" n'attends pas trop...
Les femmes peuvent voyager seules en Thaïlande, sans aucun problèmes !
@Viva, ne t'inquiètes pas nous avons bien intégré la notion de descente trop rapide : danger extrême de replonger dans les affres de l'alcool...
Avec des doses supérieures de baclo et des ES plus hard que la première expérience... Juste HORRIBLE !!!!
Je dis, non merci ! Rien de plus normal ! Le tableau est peu réjouissant...
Mais le soucis, c'est toutes ces expériences de descentes si différentes... La montée est maîtrisée, mais cette descente c'est un peu le flou artistique !
Comment se faire une descente avec 100% de réussite conciliant les ES, l'écoute de son corps pour ne plus jamais connaître le craving...
Je connais ton opinion Viva, dose seuil à vie, Sylvie table sur un palier de 2 mois à la dose seuil, Catherine à 6 mois, j'ai pas demandé à Yves...
J'ai lu Balthus sur un fil (celui de marco) qui préconise la descente uniquement quand les ES sont réduits à néant...
Ce qui, dans mon cas, n'est pas pour demain apparemment !
Et oui les ES reviennent à la charge ! Les contractures musculaires me mordent littéralement... (jambes, nuque, dos).
J'ai des œdèmes aux mains et aux pieds, j'ai enlevé ma chevalière in-extrémis. Faut vraiment que j'aille m'acheter de nouvelles chaussures, je rentre plus dans les miennes !
Les acouphènes...tout un poème en version stridente !
Les sudations ont redoublé de puissance, nuits contrariées alors que le sommeil revient...
Toujours ces désordres gastriques...
Bien-sur rien de comparable avec les 3 mois passés où tout s'est cumulé et plus si affinités...
Le pire étant cet état de mort-vibratoire qui n'a malheureusement pas évolué vers du mieux...
Mort de la libido, je pourrais m'en accommoder mais c'est pas du goût de ma Moitié... Et puis autant le dire, j'ai "mal" au clitoris...un peu comme une infection urinaire sans l'infection, une modification en négatif de la sensibilité... Difficile d'expliquer !
Ma moitié m'a dit "Indifférente à l'alcool c'est super, mais à moi NON !" (ne pensait pas qu'au sexe l'animal...)
Je suis en mode "veille", ce qui ne m'incite pas à communiquer, ici et ailleurs en général...
Et c'est là où le bât blesse... j'ai perdu mon essence même...et mes passions (lire, écrire, la musique, la cuisine, les plantes qui s'en ressentent, tout tout tout...) Envie de RIEN !
Je suis incapable de prendre des décisions, mon manque de confiance en moi s'est élargit à la plus petite question du quotidien !
Je me fais violence pour tout !
Que c'est pénible à outrance !
Je suis à 150 mg, tout ce revirement de situation à 215 mg début décembre...des passes de sur-énervement, de zénitude, de "bien dans ses baskets"
genre l'avenir m'appartient et puis son contraire...Je ne peux tout vous dire, la honte m'en empêche, mais plus encore....
Le baclo m'avait tout donné et puis tout repris version extra-large !
Force est de constater que je n'ai rien gagné en reconquête de mon moi dans cette descente de 65 mg...
J'ai eu mon fils aîné à la maison durant 2 semaines, je n'ai pas su apprécier sa visite comme par le passé...
Il n'avait pas envie de repartir...
Passé ces 2 semaines en ermite dans sa chambre à refaire son PC.... Tant mieux, ça a évité les grandes discussions existentielles auxquelles je n'aurai pas brillé !
Je suis inintéressante au possible, rien ne transpire de mes propos, des lieux communs à ce point, ça fait peur !
Ressenti nul !
J'ai vu ma psychiatre le 5, alors que je luis comptais mes états d'âme, elle me dit qu'elle me trouve plus calme, "sereine" et qu'elle ne me pense pas du tout en dépression (faut dire qu'elle m'a vu dans des états plus qu'inquiétants nécessitants des hospitalisations...) mais qu'elle apprécie mon état reposant (pour elle) !
Elle n'a pas d' autres échos sur mon ES particulier de mort des émotions et autres modifications de comportements...auprès des bacloféniens dont elle est au courant puisqu'ils travaillent en équipe tous ces psy et que certains prescrivent du baclofène (faudra que je lui demande les noms pour enrichir la liste de Viva ! )
Suis seule dans cet état léthargique...
Grande discussion sur le baclofène, alors oui ça marche mais tant qu'il n'aura pas d'AMM elle restera sur ses positions... Je lui ai répondu "non assistance à personnes en danger"... Pas de réponse, juste un sourire ! ( elle n'a pas collé mon affiche non plus ! )
Je vois mon Prescripteur le 12, on verra bien ce qu'il en pense, il trouve que j'ai déjà des pensées irrationnelles (continuer de monter alors que j'étais guérie...me tester par rapport à l'alcool...) il va me prendre pour une extra-terrestre...
Enfin, voilà le baromètre baclofène made in Sylvie-Vivie.
Je dois préparer ce voyage sans grande conviction malheureusement !
Mais je sais que le soleil et la mer sont de grands consolateurs d'âmes meurtries !
A moi de prendre, de saisir cette chance inestimable ! Je croise les doigts...
Désolée d'être si peu présente... Je suis passé d'accro à courage fuyons !
Me sens inutile, je suis la ratée du Baclo à tous les stades...
D'où mon peu de motivation à témoigner de mon expérience, je trouve qu'elle ferait tâche dans ce décor !
Il ne me reste que l'espoir et la patience pour inverser la vapeur...
Merci de votre présence, de votre écoute, de vos judicieux conseils, de votre chaleur, d'être là présents tout simplement...
Câlins à tous !