Mes amis, mes amours, mes emmerdes...
Pour le moment, mes angoisses !

En fait, je crois comprendre "d'ou ça vient"
Le hic, c'est que je n'arrive pas encore à les dégoupiller quand elles arrivent sans prévenir...

Elles me parle bien d'une colonne vertébrale empilée à coup d'éducation rigide, d'injonctions (fais ci fais ça), et de comparaisons
Elles me parlent d'une certitude intérieure qui a du mal à se former sans le regard de l'autre...

Ce que j'ai trouvé, c'est de leur parler...
pour leur demander de partir sur la pointe des pieds,
de ne pas s'en faire tant,
que je gère bien tout sans elles
qu'elles peuvent aller sans crainte aller voir ailleurs si j'y suis.
Comme l'addiction me parlait de mes angoisses, comme réponse univoque, primaire et instinctive à mon mal être,
si elles reviennent toutes seules, alors que le canal addictif est coupé, c'est peut être qu'elles ont encore qq chose à me dire ?

Je tente...
De vivre l'instant présent sans me projetter dans des catastrophes annoncées (par qui ?!!!)
D'aller nager quand je peux, de remuer mon corps pour le dénouer
De me féliciter pour ce que j'accomplis, même si évidemment, une petite voix intérieure me dit que ce n'est pas assez... (saleté de petite voix)
D'accepter et de me dire que le soutien le plus fort que je puisse trouver est le mien, sans devoir me couper des autres, sans m'isoler

Mais pas de crises ni de tentation de crise, malgré la frustration
Deux kilos en moins sur la balance ce matin
Un repas partagé avec un collègue, et des échanges sincères
Sacrés bénéfices du baclo !

Bref, on dirait que je ne sais pas me contenter...
Pourtant dans contenter, il y a content ?!!

Voilà ! Petit partage du jour après une journée correcte à 90mg
L'angoisse ne m'a pas emêché d'agir, juste un peu de désorganisation dans l'air...

Je viendrai moins jusqu'à la fin du mois de juillet, connexion internet aléatoire
Mais je reste en lien...

Continue à t'écouter et surtout à dompter tes angoisses et surtout passe de bonnes vacances.

Bises

Merci Ebène à bientôt surement à la rentrée !

Deux jours (ou trois ?) que je suis remontée à 90 en trois prises
L'angoisse a bien régressé
Ce qui me gêne au delà de l'aspect très désagréable, c'est le manque de concentration que cela provoque...

Je supporte assez bien les 90mg. Certains doivent se dire "mais quelle prise de fillette !"
Je reste comme ça encore qqs jours et je retente une petite descente avec du xanax sous le coude ocazou
C'est pas pour viser le zéro, mais trouver vraiment une dose confort
Car celle ci est vivable, mais elle me coupe encore un peu trop du mouvement du monde
Et je n'aime pas ça...

Portez vous bien tous !
Ce que j'aime bien quand je reviens, c'est de compter ceux qui sont passés de l'autre côté du mur !
A chaque fois, je suis contente même si je ne les connais pas !

Je te lis moi, je te lis toujours !

Il est vrai que je ne poste pas souvent chez toi (je contribue au nombre de vues sans doute).

90mg n'est pas une dose de fillette du tout,

Tu fais selon ton ressenti et c'est bien là l'essentiel.

Bises

Bonnes vacances alors !

Coucou Claude

Attention à la descente, sois prudente...

Qu'est-ce qui est préférable? Baclofène ou Xanax?

Je n'ai pas la solution.

Par contre oK pour venir te voir en septembre, peut-être à la chorale? Tu me tiendras au courant....

Bises

Coucou !

C'est quand que tu nous reviendu, tu nous manques ici !

Bisous

Tu pourras me compter dans tes visiteurs! on t'attend!

waouh, tu est née le jour où je suis devenue maman voici 21 ans, le plus beau jour de ma vie, sans oublier celui où j'ai rencontré mon si cher et tendre amour, qui est aussi mon mari, mais vu que je déteste cette appelation, je préfère "ma plus belle histoire d'amour" oui c'est bien lui. Affectueusement, quand est la prochaine rencontre. J'espère que tu vas bien. Yasmina.

L'insomnie me harcèle depuis mon retour de vacances, heureusement que je ne travaille pas!!!!

C'est joli 'ma plus belle histoire d'amour'. Me rappelle la très belle chanson de Barbara!

Bonne journée

S

Coucou !
De retour !
Je fais un petit tour pour voir si tout le monde va bien, et je reviens !

10 jours de vacances familiales, j'appréhendais un peu, mais tout s'est bien passé, serein, tranquille...
Mon nouveau moi a bien encaissé l'environnement, c'était pas gagné d'avance, mais ça s'est fait !
Je n'ai pas cherché à contrôler... Souvent j'ai vu que je mangeais moins que les autres, je m'arrête avant : plus envie.
Et j'ai bu avec plaisir un petit verre de temps en temps, alors que cela faisait des mois que je ne touchais plus à l'alcool, par manque d'envie, pas par volonté.
Bref, une expérience de vie "en communauté", avec des personnes qui ne m'avaient pas vraiment soutenue pendant que j'étais en montée.
Je ne leur en veut pas. Pour le coup, cette "indifférence" me va bien. Pas besoin de me sentir comprise pour exister, du moment que je me comprends, moi !

Je reviens sans angoisses, à 80mg (finalement j'ai rusé !) et en ayant avalé seulement 3 xanax à 0.25
Correct, non ?

Bref, toujours sur le chemin pour retraiter ma vie sans addiction.
J'ai presque fini le livre de Jean Maisondieu, Les alcooléens, toujours interessant mais un peu chiant parfois (il se répète, le monsieur !)
Et j'ai lu d'un trait Alice Miller, Notre corps ne ment jamais, qui traite des dégâts du 4ème commandement : "Tu honoreras ton père et ta mère !"
et du lien souvent délétère qui lie un enfant à de parents maltraitants, pas forcément dans des violences physiques, mais par une violence parfois bien plus subtile,
de la contrainte, des petites humuliations, de l'obbligation de se conformer à la norme et de s'interdir de ressentair sa propre vérité. Edifiant.

A bientôt !

Comme souvent quand je rentre chez moi, petite période de déstabilisation...
C'est plutôt calme, sur le forum, quelques nouveaux qui se démènent, ça me rappelle des souvenirs !

Je vais continuer à descendre doucement jusqu'à ce que les ES disparaissent complètement...
Je ne me résigne pas à être toujours un peu à côté de mes pompes. Bien sûr, c'est supportable, et comparé avec les crises, y'a pas photo.
De 120 à 90, j'avais déjà vu une sacré améliorations, alors je continue, avec prudence.
Je sais que "ça tient" et mes excès des vacances n'ont rien à voir avec les bonnes excuses d'avant pour se lâcher
Mes petits excès des vacances m'ont fait remonter à + 1 bon kilo. Pas grave, mais un peu décevant...

S'il faut, à la rentrée, petit régime, sans doute le dernier. Lecture de Zermati.

Une piste : la naturothérapie, pour mieux équilibrer mon alimentation, en douceur, avec des compléments alimentaires
Une autre : comprendre mes angoisses : elles racontent bien quelque chose, à moi de décrypter et de désamorcer (travail psy)

Une certitude : celle du travail qui me reste pour retraiter ma vie sans addiction.

Une évidence : les mauvaises habitudes ne se limitent pas à des pulsions qu'on s'autorise (alors qu'avant, pas question de volonté : une emprise)
C'est dans les relations avec les autres, qu'il faut chercher : en quoi elles nous font du bien, et ne plus se faire du mal avec des réactions qui leur appartiennent
Etre vigilant à la frontière contact entre eux et moi, sans que l'isolement et la solitude soit la solution de repli.
On ne peux pas changer les autres, mais se changer soi, c'est toujours possible.
Alors les autres changent : ou pas. Alors on peut savoir si la relation est toxique et s'en écarter.
Et si on ne peut pas complètement (la famille... certains collègues...) apprendre à imperméabiliser la frontière pour ne plus laisser passer les toxines.

C'est ce que j'ai fait ces vacances, sans colère, mais avec détermination, parfois un peu de tristesse, mais bon, c'est peut être ça, la sagesse ?
Finies les montagnes russes entre l'enthousiasme et le désespoir traité à coup de bouffe.
Accepter de rester un peu sur le triste, et le plus possible faire durer la joie. Ralentir, quoi !
Je ne me considère pas comme une victime : la bouffe et l'alcool ingurgités, c'est quand même moi qui la portais à la bouche, et elle avait un sens, celui de me calmer.
Je me suis autorisé les ongles : ratiboisés à nouveau ! Mais on voit quand même encore un peu de "blanc", et ça, avant jamais !
Alors à moi de comprendre comment ne pas le faire maintenant que le baclo a remis en place les aiguillages de de mon cerveau !

Dans la mesure ou c'est tout de même un peu perso, voir intime, je ne sais pas si je continuerai à bcp m'exprimer sur le forum.
Mais en tête à tête, en petit groupe, ça me semble plus facile à partager.
Alors, à la rentrée, c'est sûr, je reprends les petites rencontres, les groupes de soutien.
Et je profite de chaque occasion, dans la vraie vie, de contribuer à faire connaitre le traitement.
Parce que je ne veux pas être le dindon de la farce qui fait vivre les alcooliers, ni vivre l'industrie de la mal-bouffe
Encore moins l'industrie pharmaceutique avec ses remèdes de perlimpinpin
Ni les soignants qui ont trouvé le filon des cures à répétition ou ce vieux truc de l'abstinence et de la volonté.

Bonne journée !

C'est bon de te "revoir"!

J'espere que tu raconteras sur le forum, la remise en place de tes aiguillages du cerveau. Y a trop peu de personnes gueries sur le forum qui prennent le temps de montrer le travail (meme s'il est different pour chacun) apres guerison, ainsi que la descente. Et puis ton ecriture rend la chose plus facile à comprendre. Je pense qu'il est plus facile pour une bonne partie des personnes presentes ici, de se referer à toi qui a eu quelques problemes dans ton passé, qu'à moi qui n'ai eu aucun d'enfance.

Alors, s'il le faut, change de pseudo (pour l'exterieur), mais dis nous ta progression.

Sissi, les aiguillages du cerveau, c'est du neuro, j'y comprends pas grand chose, mais je sais que le baclo agit là !
Et je n'ai pas eu de problème dans mon passé : j'ai poussé comme une mauvaise herbe entre une mère narcissique et un père absent,
c'est une banalité partagée par plein de gens !
Alors là, je cherche mes propres tuteurs, au quotidien, en lieu et place des béquilles malsaines qui m'ont amenée là, avec une vie "normale" socialement parlant.
De quoi écrire, oui, pas pas ici... Affaire à suivre !

Je suis bêtement contente de la petite entourloupe que j'ai trouvée pour continuer ma descente tranquilou

Je précise que je ne prétends par faire les ingrates et me faire quitte du médicament
Simplement des ES même légers, ça fini par tapper sur le système au quotidien
J'ai confiance dans ce "ça tienne" et je cherche une zone de confort à garder le temps qu'il faudra

Baisse à 80 = retour des angoisses; je remonte à 90, vexée comme un pou
15 jours après, j'ai une boite de xanax prête à dégainer et je fais moins 0.5 histoire de pas y toucher
Le lendemain, pareil, et ça passe comme une fleur
Pas d'angoisses

C'était il y a 15 jours, alors entre hier et aujourd'hui, j'ai fait deux fois moins 0.5
Me voilà à 70 !
Contente je suis
Si en septembre je peux faire 50, et une rentrée fracassante, je le serai encore plus
Pour le moment, je ne suis pas encore en état de fracasser quoique ce soit...

Octobre 40 et novembre 30. Un an de traitement et la chance d'avoir vécu ce parcours sans trop d'encombres.
Faut dire qu'on oublie vite les mauvais moments (y'en a eu...) et que la liberté retrouvée n'a pas de prix
Pas prête d'oublier cette année ...

J'ai du changer d'avatar trois fois et j'aime toujours le symbole de la chaine de solidarité
J'ai longuement hésité à mettre ma photo, voire même à publier des choses personnelles que j'ai écrites, mais vraiment,
c'est la bonne limite pour moi de rester à cet endroit là.
Premier matin ! reste d'actualité parce que chaque matin, ce n'est plus le regret de la journée d'avant
et de ses craquages qui me viennent au réveil mais plutôt, tiens qu'est ce que je pourrais faire d'interessant ou de constructif aujourd'hui !
Et l'histoire de solidarité, c'est bien que mon intuition ne m'a pas trompée quand j'ai débarqué ici

Je suis aussi bêtement contente quand j'en vois trois se précipiter pour supporter une qui est difficulté
Bêtement contente quand je vois un lien qui se crée avec nos potes d'à côté
Bêtement contente quand je vois arriver un MP d'un ou d'une complice que j'aimerai bien rencontrer un jour dans la vraie vie (si c'est pas déjà fait !)
Et alors super bêtement contente quand j'en vois qui passent de l'autre côté du miroir !

Parce que ça marche, bon sang, quelques soient les étapes, les épreuves, les galères, ça marche
Même si je sais que y'en a qui galèrent plus que les autres, ça marche
Et que plus on en parlera, plus on communiquera, plus ceux qui suivront les feront avec moins d'embûches, de honte, de vexations et de doutes.
On n'a pas à avoir honte de se soigner et on n'a pas à faire ça dans la clandestinité
J'ai aussi une pensée pour ceux qui parfois laissent trop de plumes dans l'aventure et sont obligés de faire demi-tour
Ils ne sont pas si nombreux, et mon espoir est qu'un jour ils trouvront un meilleur soutien ou un meilleur moment pour aller au bout...
Pour le moment, j'ai encore le sentiment d'être une privilégiée, quand je vois passer des bêtises plus grosses que moi
(ça va pas durer !) lors de l'accueil des nouveaux

Bonne soirée !

Notre chance a été notre age peut etre, pour ce parcours sans (trop d')encombres. Pas juste le nombre d'années mais la maturité, la possibilité d'avoir pu lever le pied au boulot, de pouvoir nous occuper que de nous egoistement, et le fait de savoir que c'est maintenant ou jamais, un sentiment d'urgence, de vie ou de mort, car on a eu le temps de tout essayer.

Ce qui n'empeche pas les jeunettes d'y arriver bien sur heureusement. Mais il leur faut encore plus de motivation pour continuer. Je leur tire mon chapeau.

Non, c'est pas l'âge, Sissi !

C'est pas par coquetterie que je dis ça, en plus on me dit souvent que j'en fait 10 de moins et je n'ai pas un look Dadame !
Pas (peu !) de cheveux blancs et toutes mes dents.
Je ne sens pas encore la naphtaline !!!

Et j'ai un métier prenant, même si c'est moi qui en défini le rythme.
J'ai puisé dans mes réserves et je ne serai sans doute pas imposable cette année...
Je pourrai être tétanisée par peur de l'avenir (l'angoisse de manquer) et je ne le suis pas
Le baclo m'a enlevé une bonne partie de mes angoisses et a contribué à restaurer ma confiance.
Parce que je ne consomme plus toute cette énergie à douter, et à imaginer le pire.

Pour moi, en partie, ce sont les interrogations que j'ai faites avant, sur le pourquoi et surtout le comment
Pas trouver un bouc émissaire, c'est mon papa, c'est ma maman, c'est mon chéri...
Car c'est un peu facile de chercher un responsable, et de faire de soi une victime
Même si à l'évidence, ces gens là ont balisés ma construction, et pas toujours dans un sens altruiste et bienveillant,
mais plutôt à leur avantage ou à l'image qu'il voulaient voir de moi (et je suis tombée dans le panneau !)
Mais chercher pourquoi j'arrivais aussi mal à me connecter à mes ressentis, et comment le faire à nouveau
Pourquoi je n'arrivais pas à nommer clairement mes besoins
Pourquoi je n'arrivais pas à me détacher des injonctions familiales et sociétales
Retrouver mes sensations propres (pas celle suggérées fortement et imposées par l'environnement)
Savoir les nommer
Les dire
Et les faire respecter par l'autre sans que le monde s'écroule (ni qu'il me retire son affection, et si c'est le cas, et alors ?)

Avant, je faisais tout cela dans un effort permanent
Maintenant, surement grâce au baclo, mais aussi au travail effectué en gestalt-thérapie, c'est nettement plus fluide, moins épuisant, plus naturel
Je n'ai plus besoin de ma drogue.

Je sais mieux sentir ce qui me va
Je sais mieux le dire et l'exprimer
Et quand je dis "non", l'autre ne moufte pas
Avant il devait sentir que c'étais un "non" qui pouvait se négocier
Maintenant il sent que c'est un "non" ancré, vertébré.
Ca me coute tellement moins d'energie de faire respecter ce "non" ou toute autre demande
que je n'ai plus besoin de compenser en remplissant mon vide intérieur ou ma frustration par de la bouffe.
Faire une demande, ça aussi, c'était un monde. Maintenant je demande, et je risque le "non" de l'autre.
Et parfois c'est "oui", alors j'ai bien fait d'essayer. Avant, je n'aurai pas osé. Pour ne pas déranger.

Ma conviction, c'est que c'est en travaillant sur son propre changement que l'environnement change
pas en demandant à l'environnement de changer, ni cherchant à l'influencer
Il est têtu, il est obtu, l'environnement, et surtout il sait ce qu'il veut alors que moi, pas assez !
Pot de fer contre pot de terre, je finissais toujours par me fêler et colmater par de la bouffe.
Je suis toujours en terre, mais je suis passée par le four, ou plutôt par la lessiveuse de la thérapie et du baclo
Alors tu peux y aller ! Je peux y aller ! J'ai fixé les couleurs, je me suis renforcée !

Ce n'est pas l'âge, c'est la compréhension. Et oui, peut être le nombre d'année qu'il faut pour y arriver.
Mais on y arrive à tout âge, je le vois bien ici !
Les "jeunettes" sont bien loin d'être des écervelées !!!

J'ai une petite phrase qui me trotte parfois dans la tête quand je suis en interaction avec un autre : "ton confort n'est pas mon inconfort"
Et ça m'aide à sentir si sa demande ne va pas m'intruser, et l'accepter en connaissance de cause.
Une autre petite phrase, pour la route. Je ne me demande plus pourquoi ça m'arrive, à la kaliméro.
Mais comment je m'y prends pour que ça m'arrive encore ?
Et là, tout de suite, la question a une ouverture : comment faire autrement ? Quand ce n'est pas juste après : de quoi j'ai besoin, vu ce que je ressens !
(finalement toutes ces questions sont liées dans une boucle constructive et saine qui mène à ce que la GT appelle "un ajustement créateur",
en opposition à un "ajustement conservateur", allez, un peu de jargon !)

Avec le pourquoi, ça peut donner une explication, mais ça enferme tout de suite dans une espèce de fatalité....
Je n'aime pas la fatalité !

CQFD

Ton post devrait etre remboursé par la secu! j'espere que les filles viennent te lire regulierement.

Bisou d'une jeunette à une autre!

La vraie jeunette (:p) approuve à 400%!

Bizarre ce baclo...
Je suis à 70 depuis hier
Et aujourd'hui somnolences +++
Heureusement c'est samedi, et je peux éviter de me farcir au guronsan

Je ne dis pas ça pour me plaindre, mais pour constater qu'à le descente
(mais on le vit avec bcp plus de philosophie qu'à la montée, évidemment), il y a des ES qui refond surface
Pas forcément les mêmes qu'au même dosage à la montée (j'ai vérifié grâce à une petite remontée dans le temps sur mon fil)
Etrange, tout de même...

En tous cas, "ça tient", sans angoisses, et ça me fait penser que je fais bien de continuer à baisser doucement
et surement pour trouver une zone de confort que j'imagine à 40 ou 30
Parce que là, on parlait de jeunettes et de dadames, mais j'ai 80 ans (au moins)

le baclo est tres surpenant
bonne soirée a toi
bisous

Merci Claire,

c'est bon de te lire, c'est un joli message d'espoir pour nous, les "encore égarés" sur la bacloroute

un grand MERCI

je t'embrasse

Nico

Salut Nico !
Ton passage me fait plaisir car c'est vraiment pour ça que je post encore
Et pour moi aussi, car mettre au clair mes idées par écrit m'oblige à aller pile sur le point qui fait mal et dont il faut pourtant parler, traiter, sortir de la plainte !

Pour la descente, et oui, c'est encore une étape ! Après le seuil, ça continue encore, mais quelle différence sans addiction !
On a l'impression de sortir de prison, alors après : la réinsertion !
Je me lève aujourd'hui, et je crois que j'ai laissé 30 ans au lit cette nuit, j'ai récupéré mon âge et mon énergie. Ouf !

Pour mes élucubrations, réflexions, théorie, j'aimerai dire que je les fais à partir de ma petite personne.
La vérité n'est pas universelle
C'est mon cas que je creuse !
Enfin, je ne creuse pas ! (ça fait mortifère !), je fais des monticules pour essayer de voir plus loin et de comprendre.
Comprendre un peu mieux que les addictologues, ça, c'est déjà pas si difficile...
Pourquoi on commence à bâffrer, pourquoi on commence à boire ? Il n'y a jamais une seule raison
La thèse du génétique peut très bien tenir la route (j'ai rencontré le produit et paf ! Comme une fatale allergie).
La thèse du culturel peut tenir aussi (j'ai appris en voyant faire et j'ai imité)
La thèse du trauma de l'enfance, ça ne fait pas de doute.
Mais pour moi, c'est ni l'un ni l'autre ni le troisième, alors je cherche dans la construction d'une faille dans la construction de ma personnalité
Ou c'est peut être un tiers un tiers un tiers, et un autre tiers pour terminer, comme dans l'apéro que prépare César dans son bistrot du vieux port à Marseille !
Super... Je suis TCA et j'ai une gueule d'apéro... C'est peut être moins pire qu'une gueule d'atmosphère ?

Je ne suis pas scientifique, mais je suis curieuse, alors je cherche...
Et du côté des neurosciences aussi, mais là c'est un peu ardu encore pour moi !
Heureusement, il y en a d'autres que moi qui cherchent sur ce forum !
Et en dehors aussi, chez les médecins convaincus.

Bonne journée !

Je te remercie également, Claude. Tes messages sont toujours aussi intéressants en plus d'être bien écrits et imagés. Et ton parcours est, comme beaucoup d'autres, encourageant !

Je te lis toujours avec beaucoup de plaisir.

Merci Craquinette et Pitchoun !
C'est gentil de passer me le dire
Je vois bien que le compteur défile, mais j'aime bien savoir qui "me surveille" des fois que je perde la boulle !
C'est rassurant (sérieux !)

Pareil pour moi, je te lis toujours avec grand plaisir,

Alors juste un petit mot pour te dire que je t'apprécie beaucoup !

Merci, merci !

Hier j'ai traversé une journée d'ennui. Envie de rien ou de pas grand chose, impossible de m'investir dans une activité.
Il faut dire que la période est calme, très calme, et que j'ai du boulot en solitaire à faire,
même si c'est plutôt agréable et que je ne me met pas la pression.

Impression que tout le monde est parti en vacances, sauf moi. Sauf que je suis déjà partie !

J'ai voulu aller me faire un cinoche (Boyhood). Arrivée à l'entrée, on me dit que la séance est complète.
Et une frustration pour couronner le tout. Je suis rentrée à pied avec un ES que j'avais oublié (sensation de pesanteur, apesanteur, à chaque pas que je fais)

Ce matin j'ai eu peur que cela ne recommence, et j'ai vu pointer le nez d'un début d'angoisse
Alors j'ai pris 10 minutes pour me féliciter. Pas bu, pas bouffé (un peu fumé trop).
Beaucoup d'ennui. Beaucoup de "à quoi ça sert tout ça ?", à quoi ça sert l'ennui.
Pas encore trouvé la réponse, mais si ça servait justement à ne rien faire ?
Un truc que je ne sais pas encore faire ?
Et que "ne rien faire" n'était pas juste s'amuser ou se reposer ?
Juste se dire "je vis, et je suis là, je respire ?"

Et tout de même et sans plaisir, j'ai pu avancer un petit peu. J'ai contaté un ami et on passe la journée ensemble mercredi.
J'ai demandé un service à une autre amie, et je suis sure que j'aurai une réponse (sauf si elle est en vacances !)
Y'a des jours comme ça... Ou rien n'est parfait et ou je mets toute l'imperfection sur mon dos, et ou surtout je ne demande rien à personne
Je crois que c'est typiquement un fonctionnement "d'avant"

Accepter un peu d'ennui (sans forcément racheter une télé !)
Oser demander
Se féliciter tout de même d'avoir passé une journée différente.
Apprécier d'avoir fait sans la béquille d'avant
Lacher prise.
Camper sur du vide n'est pas forcément agréable
Camper sur un ventre distendu ou sur une tête embrouillée ne l'est pas non plus
Ruminer sur son imperfection, se flageller, se dire en boucle "t'es nulle ma pov fille"...
Se dire que le projet de déménagement à la rentrée a capoté parce que l'acheteur s'est désisté ?
Que c'est toujours la même chose et que c'est à moi que ça arrive ?
Ca avance à quelque chose ?
A choisir ? ...

Je pensais prendre un xanax. Au moment ou j'écris je pense que je n'en n'ai pas besoin.
Je vais me préparer un jus de citron avec de l'eau chaude. Vitamine et mieux que des cafés en série...

Bonne journée

bonjour Claire

très joli post hier à 9h08

j'aime bcp la piste des 3 thèses... car je la vis exactement comme toi

1 - cet appétit pour le produit (alcool pour moi, cannabis pendant un long moment aussi)

2 - l'alcool culturel, familial et épicurien

3 - le trauma d'enfance, que moi non plus, je n'ai jamais eu... enfance heureuse, parents aimant, frère et soeur, vacances mer montagne, le bonheur quoi !

moi aussi je cherche une faille et ne la trouve pas...

et puis j'enseigne les neurosciences pour mon métier, alors la part de "l'acquis" et de "l'inné", je connait bien

pas scientifique, mais très curieux aussi (ça nous fait une tonne de points communs lol)

très bonne journée à toi

bisou

Nico

Bon-jour Claire

Puisque tu veux savoir qui te surveille , y a moa aussi !

Tu écris si bien, (rien que le compte Rendu pour le Resab) pour lequel je t'avais félicité !

Tu te sers de ton fil, comme d'un journal : je ne sais pas faire ....
Mais toi tu le fais à merveille !

Y a t il du voyeurisme à venir te lire en silence sans poster ?
Pour ma part non .
Je me nourris de tes écrits.
Tu es utile !!

Continue....
Belle journée à toi
bises

Non, Mimi, ce n'est pas du voyeurise, du tout, mais j'aime bien savoir !
Bien sûr, y'en a que je sais, depuis longtemps, mais toi, ben je savais pas !

Je viens de me rendre compte que j'ai oublié une prise hier, à 17h : 4cp, tout de même, sur 7, ça fait bcp.
Très contente : zéro impact, je ne rattrape même pas aujourd'hui !
C'est peut être pour ça que j'avais l'impression pesanteur/apesanteur, en rentrant hier soir à pied du ciné raté...

Sinon Nico, dans la série obsessionnelle, il y a deux questions qui me taraudent
- Pourquoi j'ai commencé et quel sens ça avait. Le coup des 4 tiers de l'apéro... Je trouverai !
- Qu'est-ce qui change autant au seuil, les changements infimes de personnalité, d'identité, de comportement

Chez moi c'est palpable, j'en ai écrit un peu qqs posts plus haut
L'identité, la vraie (pas une autre, alien) peut enfin déployer ses ailes
Et le sens que ça avait, à mon avis ça doit aider aussi à se découvrir autrement
Comme je viens de l'écrire ailleurs, il y a un moment, au seuil, ou on a l'impression de "refusionner" en entier,
soi et soi, soi avec soi, et plus soi et l'addiction + les autres qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas.

C'est par les failles que passent la lumière !

Il y aura certainement une troisième question, sur la façon dont la vie reprend après ce passage en lessiveuse du baclo
qui nous rend tout propres et un peu sonnés tout de même à la sortie du tambour.
Je n'ai pas encore la réponse, vu que je suis en plein dedans.
Faut bien en garder un peu pour 2015.

moi aussi je te lis
et je sais tout!!!
si si!

que tu fais des rencontres IRL
que tu es partout et souvent sur le forum
que tu es revenue de vacances
que l'on t'a manqué (ça je le suppose)

que tu es toi aussi en descente
que tu as certaines petites angoisses
que tu es maintenant ouverte à l'atarax
que tu as toujours autant d'humour (ouf!)

....

biz

Et bien c'est chouette, tout ça !
Plein de beau monde pour suivre mes aventures !

En fait pour tout vous dire, je tente d'écrire pour témoigner, alors je viens ici souvent pour m'inspirer ou coucher une idée avant qu'elle ne s'échappe...

Et là, j'avais une idée sur le lenteur et le vide...

Je crois que mon tempérament a toujours été d'être lente, mais que les évènements ont fait que je n'ai jamais pu l'être comme je voulais.
Je tombe toujours sur un mouvement en marche et je m'applique à courir derrière pour le rattraper.
Et cela n'a pas de fin car on a pas fini de courir après un truc qu'on a pas encore fait...

Pendant des années, j'ai été une hyperactive multifonctions.
J'avais commencé avant le baclo à m'interesser à nouveau à la lenteur, à l'occasion d'une opération au genou (le ménique)
qui m'avais obligé à me trainer avec des béquilles.
Je me suis rendue compte en me baladant dans le quartier que je voyais des détails invisibles quand je marchais à grands pas.
Je prenais même le temps d'échanger avec des passants. C'est con, mais les gens en général sont gentils, et ça fait du bien d'échanger un sourire...

Quand le baclo m'a forcée à ralentir, je n'ai pas trop résisté, contrairement à mon habitude.
Et aujourd'hui, quand je pense au temps que je passais avec mon obsession de la bouffe dans la tête,
je me dit que je n'avais pas d'autre choix que d'être tout le temps en mode guerrière pour rattraper le temps perdu ou pour éviter d'y penser.

On m'aurait dit il y a 4 ou 5 ans en arrière que j'aurais du plaisir à méditer ou à peigner la girafe, j'aurais rétorqué "à quoi ça sert, ce truc, c'est proprement improductif"
J'étais tout le temps à optimiser le temps.

Je suis en train de changer...
Quand je vais lentement, je trouve que ça va assez vite, et quand je perds mon temps, je trouve quelque chose que je n'aurais pas penser à chercher.

Quand je suis sur du vide et que je m'ennuie, la différence avec avant c'est que je me trouve quand même en bonne compagnie.
Avant, je crois que je m'insupportais moi même. Alors je bouffais pour passer le temps. Maintenant le baclo m'en empêche, ou c'est moi qui n'ai plus envie ?
Je me pose souvent la question... Mais maintenant, ce sont les gens pressés qui m'insupportent !

Bon, je vais lire, ou bien rêvasser, je ne sais pas...

Salut !

Bonjour Claire
Je te vois sur les fils
Après je comprends que toi c'est pas l'alcool
C'est la bouffe
Tu vas de l'un a l'autre généreusement et dans la compréhension
Moi aussi
Je ne veux pas de différences entres nous
On est addict a quoi?
On s'en fout
Alors je te trouve très chouette
Je vais lire ton fil
Merci pour ce que tu fais
Bise

coucou claire
merci d être la pour nous

bisous

Bonsoir Mitche
C'est un plaisir de te voir "débarquer" ici
Moi aussi j'irai voir chez toi !

CVmotard, je suis la pour nous, je suis là pour moi !
Le forum m'apporte et me fais réfléchir aussi !
Et puis qq part, je vois que je suis "cohérente" aussi, je l'avais dit dès mon premier post !
Ca me rassure, qq part...

J'ai changé la citation de ma signature
J'aime bien Camus (Le révolté défend ce qu'il est !) et les existentialistes,
mais celle là me parle beaucoup, surtout depuis que je suis arrivée au seuil !

Bonne soirée !

j'aime bien ta nouvelle signature aussi

bisou Claude

Merci tout le monde de vos passages...

Hier j'étais claquée... sans savoir pourquoi, il y a encore des petites choses qui me rappellent tout de même que je prends du baclo
A peine un petit tour sur le fofo et puis dodo jusque 9 h ce matin...

J'ai trouvé aussi une petite phrase qui m'a bien fait rire un peu jaune quand même...
A prendre au 2ème voir 3ème degré

"On met 20 ans à se faire massacrer, 20 ans à s'en rendre compte, et 20 ans à réparer."

Peut être pas vrai pour tout le monde, même si moi ça me parle un peu.
Le "massacre" n'est pas forcément spectaculaire et sanglant. Ce peut être des violences très subtiles, faussement bienveillantes, au quotidien...

Bonjour Claude
Je suis a la page 9 de ton fil
Je suis subjuguée
Tu me. Fais rire
Tu aimes Sartre
Tu ne fais pas de différence entre nous, moi j'en ai marre de ça
Tu es dans le besoin de réel au lieu du virtuel
Tu as envie d'aider
Chouette quel plaisir de te lire

J'ai un mémoire de poisson rouge surtout depuis que je mélange alcool et xanax
J'ai une phrase entêté qui va te parler sans doute Sartre enfin tu me diras
Qu'allons nous faire ce que l'on a fait de nous

Me pose beaucoup de question comme toi
J'essaie de tous les cotes
Ah oui aussi merci pour les bouquins que tu conseilles

Je t'embrasse
MItche

Tant mieux si ça te fais rire !
En fait j'aime surtout Camus
La phrase de Sarte est un truc du genre :
"On n'est pas responsable de ce que l'on a fait de nous, mais on est responsable de ce que l'on fait de ce que l'on a fait de nous"
Ou un truc comme ça
Compliqué à dire, mais finalement très compréhensible, pour un existentialiste !
En fait on peut très bien être optimiste et aimer le courant existentialiste qui commence déjà par pointer l'absurdité du monde...
Pour moi, ça se tient quand même, je suis les 2...

Claire

tu es au top ! Continue bien ton petit bonhomme de chemin !
bises

Merci Didi
Sur le fil du top, alors !
J'ai encore un peu de boulot à faire, et puis s'y maintenir, ça demande encore un petit effort d'équilibriste !
Comme sur le forum avec le petit traceur, maintenant, qui nous piste, on peut revenir en arrière,
corriger une petite faute d'ajustement, ne serait-ce qu'un petite faute de frappe !
(parce que l'orthographe, on maitrise, bien sûr), ou un mot plus juste à la place d'un autre,
sans pour autant chercher la perfection (qui n'est pas de ce monde !)

Bonne journée à tous !

Coucou Claire ,

Je me permets de venir sur ton fil , car j'ai pu voir que la methode Zermati te poser des interrogations .

Moi , j'étais comme toi ! Le bouquin était rangé dans un coin de ma bibliothèque bien au chaud , sans imaginer qu'un jour je pourrai la faire !

Tout me paraissait compliqué !!! Mangez quand on a faim ?! Mangez a satiété ?! S'arrêter au bon moment ?! Et surtout manger ce que l'on veut ?!

Autant dire que c'était du chinois

Mais j'ai pu trouver une diététicienne qui applique cette méthode , non loin de chez moi et avec la mise en place d'exercices , d'expériences , j'ai pu sans soucis réaliser cet objectif

Vraiment c'est la seule méthode qui m'a permise de faire la paix avec la nourriture et mon corps se régule et s'est même calé aux repas familiaux

Bref , un pur bonheur ....

Prends soin de toi et plein de bisous

Merci Nanie !
Je vais commencer un peu toute seule pour cerner la philosophie de la méthode,
et je n'hésiterai pas à me faire accompagner ou conseiller pour la suivre.
A bientôt !

Salut Claude
J'ai enfin lu ton fil
C'est passionnant
Et je retrouve mes interrogations et surtout quelques réponses
J'ai toujours été persuadée que l'angoisse avait été un moteur dans mon amour pour alcool apaisant

Je pense aussi maintenant a te lire
Que j'ai suivi l'exemple de mon père
Pour oublier sa vie et se tuer à petit feu il a utiliser l'alcool
J'ai toujours adoré mon père et l'ai pris pour modèle
Donc.....
Un piste parmi tant d'autres

Moi aussi je suis pour les rencontres dans la vraie vie
Alors si ça te dit
Je n'ai pas encore réussi pour ma part
À bientôt
Bise

Bonjour Mitche !
J'ai alimenté mon fil avec plaisir, avec les rencontres virtuelles, qui m'ont aidé vraiment beaucoup
à poursuivre en me posant un minimum de questions et sans laisser passer le doute..
Au début j'étais intimidée par les rencontres IRL, souvent en grand groupe,
je ne me sentais pas très à l'aise, d'autant que j'ai vécu les premières à l'époque de mon seuil,
à une période ou ton équilibre est un peu... bizarre, comme une nouveauté.
Aujourd'hui je n'hésite plus, sans pour autant en faire un objectif : quand ça se fait, c'est bien, c'est fluide.

Mon fil, je le relierai un jour, pour me souvenir de cette sacré période...

Et tous les pourquoi que je me pose, je vais sans doute bientôt arrêter, pour me consacrer au comment *:
comment faire autrement, maintenant que je sais ce que je sais, me débarrasser de ce petit personnage
intérieur qui me fait faire toujours les même bêtises,
en générant de l'angoisse parce que j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui fait ça !
Penser qu'à l'intérieur de toi, y'a un "alien" qui est aux manettes, ben oui, ça a de quoi être angoissant !
Si à l'intérieur de toi tu penses que c'est ton père, dis lui gentiment et fermement d'aller se reposer ailleurs.
D'abord ce n'est pas sa place, il a (ou a eu) une vie à lui tout seul pour exercer sa liberté.

Bon dimanche à tout le monde !

*Je rajoute... Et comment je m'organise pour faire encore la même chose ?
parce qu'on ne réussit pas toujours dès le premier coup à expérimenter le changement.
Faut être gentil avec soi même, et ne pas s'engueuler comme du poisson pourri chaque fois qu'on tente et que l'on rate.
L'échec, ça fait partie de l'apprentissage !

Dans la tradition salutaire de transparence qui habite ce forum...
De 70, je suis repassée à 80 ce matin.
J'ai beaucoup hésité pour savoir si des pensées parasites (bien connues)sont dues à cette période de quinzaine d'aout
ou je travaille souvent seule et enfermée face à mon ordinateur...
J'ai choisi cette période calme pour avancer sur un projet, mais évidemment, le revers de la médaille,
c'est que je m'isole, voire même parfois je tourne en rond, et je m'ennuie un peu
Je sors un peu, mais pas trop, pour ne pas me déconcentrer.
Je suis souvent sur le forum, vous l'aurez remarqué ?!!!

Alors hop, un +10, dans le doute, et parce que je n'ai pas envie de tout foutre en l'air,
à force de me poser la question, habitude, ennui, ou pulsion ?

Je repars en milieu de semaine (celle-ci), m'éloigner de mon ordinateur, en séminaire de formation,
avec un groupe que je connais et au sein duquel je me sens bien. Ca fera une rupture avant la rentrée de septembre.

Je suis un peu vexée de cette augmentation, mais je pense qu'il faut privilégier la prudence et l'humilité à son objectif de descente
(je voulais être à 50 à la rentrée parce que je présens que c'est mon seuil de confort), et à son amour-propre.

Je reconnais bien là un trait de mon caractère qui est de me débrouiller toute seule comme une grande,
et surtout pas demander aux autres de m'aider !
Et surtout pas à une petite pilule de faire à elle seule tout le travail !!! Je veux participer !!!

Et là, je lâche un peu : je reprends une petite pilule.
Je me rends compte aussi que je suis (un peu tout de même) sensible à la gentille pression de mon entourage
qui est plutôt content de me voir baisser, et moi de leur prouver que ça marche,
et qu'on est pas obligé de prendre une haute dose toute sa vie.
Après tout je n'ai rien à leur prouver, mais je tente quand même, comme une vieille habitude de fonctionnement.
Je reste donc un peu plus longtemps "zombie" une partie de la journée. C'est complètement supportable, mais c'est lancinant, à force...

Bonne journée !

Bonjour ! Je viens vous dire que je m'en vais... pour 10 jours, et j'ai décidé de ne pas prendre l'ordinateur,
j'y passé bcp de temps ces jours-ci, ça me fera du bien...
Donc pas de forum, et au retour, bien sûr, je compte les guéris !

Sinon hier j'ai fait un travail sérieux... Je me suis demandée ce qui pouvait freiner une guérison
dans le passage d'une vie avec addiction à une vie sans addiction
J'ai vécu comme bcp des doutes et une zone de déséquilibre au moment du seuil,
à me retrouver bêtement sans ma béquille préférée en cas de coup dur
(ou de stress, ou de récompense, toutes les raisons sont bonnes pour s'autoriser à craquer...)

C'est un dialogue avec Loup Blanc qui m'a fait me souvenir des étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross
Le deuil n'est pas forcément une personne, c'est un passage d'une vie à l'autre (bien vu !)
Je me suis penchée sur mes doutes et mes colères tout au long du traitement et encore maintenant (moins...)

Je vous joins le fichier des 7 (je pensais 5, mais j'ai trouvé 7 sur un document) étapes du deuil,
que l'on peut comparer à nos "états d'âme" tout au long du traitement.

Ah, et je reviens 1 heure après pour rajouter un petit qq chose, car sinon, ça fait un peu "sec", mon histoire de deuil !
EKR nous explique que pour traverser un deuil (donc abandonner un comportement pour en adopter un autre), il faudrait passer par toutes ces étapes.
Dans l'ordre ou dans le désordre, d'ailleurs, cela n'a pas d'importance.
En fait, on le fait "naturellement" et pour certaines étapes, ça se fait tellement vite qu'on ne se rend pas bien compte. Zou, c'est fait.
D'autres, en revanche, durent parfois longtemps et sont pénibles (tristesse, dépression). On peut s'y "bloquer", et même décider de revenir en arrière...
alors même que ce n'est plus possible (vivre dans le souvenir et ne plus avancer vers l'avenir)
Quelqu'un dont on dirait "il n'a pas fait, ou pas fini son deuil" serait donc une personne qui aurait "loupé" une de ces étapes.
Et qui donc resterait indéfiniement prisonnière de la "boucle" des 7 étapes sans jamais vraiment arriver à en sortir...
Le but est donc de réfléchir et de voir, soi même, si nous sommes passé par ces étapes, et comment nous les avons vécues.
Bon, j'espère qu'avec ce petit ajout, c'est plus clair, en tout cas pour moi, c'est comme ça que j'ai vu la chose...
(Merci Bene, qui entretemps est passée !!!)

Voilà, c'est juste un partage, moi ça m'a aidé à y voir un peu plus clair et à accepter la lenteur du processus...

A bientôt, le 23 ou le 24, c'est selon...

Je pense que tu as bien raison. La guérison n'est pas une chose facile, et très complexe.

Tu vas nous manquer!
A très vite!

hello Claude
jai 2 deuils a faire
alcool et ma mere
en effet je constate la veracite des etapes et surtout que je nai pas le contrôle meme si jessaie
enfin je pense que je suis dns l'acceptation donc ca va mieux
chaque rupture est un deuil de notre facon de vivre
trouvez un moyen de vivre autrement et avec
bonne semaine
bise

Hello Claire

C'est au travers de la lecture de ton post d'au revoir temporaire,
qu'on en apprend plus sur Mitche

A bientôt
Profite bien ...

Et on reparlera du Deuil

Bizzz

oui Mimi
ce post peut etre pas la bonne place
mais cetait l'occasion
on ne fait rien par hasard
interessant de pointer le doight dessus
merci Mimi
des bises
on aprend toujours ici cest ca qui est chouette
des bises

si si il est à la bonne place !
Il va avec le sujet de Claire ....
Tu n'écris pas souvent sur ton fil Mitche !!
Non ?

Ben oui, c'est sa place !
En plein dans le sujet !

Bon, la prochaine fois on fera plus gai... !

Salut Claude!

Petit passage éclair sur ton fil...

J'aime bien ta phrase dans un post plus haut:
C'est par les failles que passent la lumière !

Ça me parle beaucoup.

Encore faut-il prendre le temps de les trouver, de les reconnaître, de les accueillir sans jugement, voire de les ''bénir'' affectueusement! Ça c'est moins évident. Mais est-ce que le sentiment d'ennui n'est pas un temps justement pour se pencher en nous? Nous déconnecter un peu du monde, une sorte de période d'incubation? Je me disais ça cette semaine. Je suis comme en incubation.

Bises et bon séminaire!

Merci Lucie !
Nous sommes en phase et cela me conforte...
Bon, c'est pas tout ça, mais je pars à midi...
Rideau jusqu'au 24, portez vous tous au mieux !

Passes de bonnes vacances !

Bisous

bonnes vacances Claude !

profites en bien et puis...

REVIENS NOUS VITE

tu va me manquer

bisou

Nico

Bonjour tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver !
Non, je ne peux pas dire que vous m'ayez manqué, mais oui que j'ai souvent pensé à vous,
à peu près tous les jours d'ailleurs...
Je suis rentrée tard dans la soirée ou tôt dans la nuit, c'est selon.
Permière chose : poser les valises, juste les poser.
Deuxième chose : allumer l'ordinateur pour vous lire...
En diagonale, le plus de fils possibles, mais sans répondre : j'y vais petit à petit
J'ai lu du joyeux, j'ai lu du triste.
Je répondrai petit à petit pour rentrer doucement dans le mouvement qui a continué pendant que j'étais ailleurs.

Là, c'est une ambiance de préparation de rentrée, avec la petite nostalgie de fin d'été et de début de rentrée.
Vider la valises, faire la lessive, me laisser sentir ce que j'ai envie de faire, avec une petite pointe d'appréhension
que j'ai fait taire avec 1/2 xanax (donc 25) avant que cela ne se transforme en angoisse,
un peu comme on anticipe le craving avant qu'il ne se déclare. J'ai choisi le non risque, le confort.

Je confirme mon indifférence, bien sûr, je suis restée à 80.
Et dans un moment très fort, avec le groupe avac lequel j'ai passé ces 8 derniers jours,
j'ai vécu un micro évènement qui m'a fait sentir très normale, délicieusement normale :
je pense qu'un déclic s'est produit, de ceux qui marque un impossible retour en arrière dans mon processus de guérison.
Le genre de "truc" en apparence anodin qui, quand tu le comprends, quand tu l'intègres profondément,
marque définitivement la compréhension d'un changement définitif. Et provoque un soulagement immense, un "mais bon sang, c'est bien sûr",
un éclair de lucidité qui dure un quart de seconde, et que personne autour de toi ne peut percevoir (d'aileurs tu pourrais aussi passer à côté,
ou l'invalider, en l'écartant d'une pichenette.)

Je vous raconterai surement, je prends le temps, à la fois de déguster et de trouver les mots justes.

Je ne suis pas très bisou bisou, mais j'ai vraiment envie de vous embrasser tous, comme quand on se retrouve apès un temps d'absence !

A très bientôt, je vais me laisser glisser dans cette journée de reprise, qui devrait être lente, vu la fatigue du voyage et d'une nuit écourtée.

bon retour chez toi
tu es parti ou?
les retours sont parfois dur

bonne rentré plein de bisous

Yess, le retour de Claire/ Claude !

Bienvenue chez toi.

Oui, tu as raison, prends le temps de te poser, te reposer
de t'activer à des tâches basiques mais somme toute nécessaires
pour bien préparer sa rentrée.

Puis tu nous dévoileras ton Illumination,
ta Révélation...

Hâte de te lire.

Réticente aux bisous?
Point grave, je sais en faire pour deux !

GROS BISOUSSSSSS

Bon Dimanche.