Comme tu dis,
Sylvie : Et ZUT ! Surtout que j'ai vu que tu charges avec tes brulures en plus
Je crois qu'il va tout simplement falloir que je prenne mon mal en patience.
Et pour ceux qui ne seraient pas au courant, pour ces histoires de brûlures, j'en parle dans un de mes derniers posts sur mon fil
Effets Baclo, ou pas ???
J'aimerais bien trouver quelqu'un qui ressent les mêmes trucs que moi mais ça n'a pas l'air de courir les rues.
Manue : pour ma répartition, je crois que j'ai fait un peu le tour de la question et que je vais rester à 4 prises en modifiant un peu les horaires : 5 cp à 8h30, 6 cp à 10h30, 8 cp à 17h30 et 2 cp au coucher, avant d'augmenter un peu.
C'est ce qu'il y a de "moins pire".
Le paracétamol, je vais laisser tomber. Ça ne m'apporte que très peu de soulagement.
L'ibuprofène, mon estomac a du mal a le supporter.
J'ai donc l'intention de ne plus prendre d'anti-douleurs régulièrement, mais de m'accorder par la suite une petite journée de répit de temps en temps en prenant paracétamol et ibuprofène.
Skoff et
Las : comment je vais ?
Assez difficile de répondre en ce moment tellement il y a de décalage entre le mental et le physique.
Le moral, ça va. Ça n'a jamais été aussi bien. J'ai plein d'envies, plein de projets, mais que je ne peux malheureusement pas satisfaire et mettre en route à cause du physique qui ne suit pas. Même les activités que j'adore (lecture, écriture, dessin, calligraphie, musique, bricolage etc) et qui ne nécessitent pas forcément de gros efforts physiques, je ne peux pas m'y adonner. Lire un chapitre d'un bouquin m'est pénible par exemple, alors que j'étais plutôt du genre à lire 5 livres dans une semaine. Ce n'est pas que le cerveau ne fonctionne pas, mais c'est que je pique du nez sans cesse.
Écrire un post sur mon fil m'est difficile aussi. Je me cantonne à quelques petites interventions sur d'autres fils.
Et puis, il y a un truc dont je parlais précédemment sur mon fil avec
Mustang, c'est cette histoire d'illégitimité.
Je me cite :
En fait, ce qui est peu dur en ce moment, avec les EI du Baclo, c'est que je ne suis pas en superforme physique et que je ne peux pas en parler IRL, Ă part Ă quelques proches.
Ça me rappelle mes
3 5 débuts de grossesse pendant lesquels j'avais des nausées et j'étais fatiguée, plus que par la suite d'ailleurs, mais que je devais gérer toute seule. J'ai toujours attendu le troisième mois avant d'annoncer la nouvelle, au cas où...
C'est pas très grave mais c'est pénible, cette forme "d'illégitimité".
Et Mustang de me répondre :
Comme je te comprends sur ce point...

Pareil, je ne peux en parler Ă personne... A part Ă mon psy (mais bon, c'est pas pareil).
Obligée de feinter et de trouver des excuses à chaque fois, c'est pénible.
C'est comme si, toutes proportions gardées, tu avais les EI d'une radiothérapie et que tu ne pouvais pas dire : je fais une radiothérapie! pour justifier de ton état

Illégitimité, c'est le mot
Je suis sollicitée par ma mère, par exemple, pour l'emmener à droite à gauche, mais je ne peux ni lui répondre positivement, ni lui expliquer pourquoi parce qu'elle n'est pas au courant de mon problème. Pourtant, j'aimerais bien lui faire plaisir...
Bref, c'est comme si j'avais été enchaînée et enfermée pendant 52 ans et que pour la première fois je me retrouvais à l'extérieur, avec toutes ses tentations, mais toujours au bout d'une laisse qui est celle de mon incapacité physique. C'est très très frustrant !
Par ailleurs, je sais que ce n'est qu'un mauvais moment Ă passer.
Alors je me laisse encore quelques jours puis je vais reprendre mon bâton de pèlerin pour poursuivre ma route vers le seuil. Je sais qu'il n'est pas loin, je le sens, mais les derniers pas sont les plus difficiles à cause de la fatigue accumulée.
Plus qu'une aventure, la Baclofène est pour moi un véritable pèlerinage, avec tout que qu'il nécessite d'abnégation et tout ce qu'il apporte de sagesse et de lucidité...