Bonjour à tous et à toutes,
Un petit résumé de ces (presque) 2 années de baclofène,
Dis, c’est comment après ?
Un témoignage qui en vaut d’autres.
Je vais tenter de relater rapidement ma montée, ma nouvelle vie avec le baclo, l’indifférence et la descente.
Tout d’abord, comment suis-je arrivé à prendre du baclofène.
J’ai commencé le baclofène début Juin 2013. (voir mon tout premier post sur ce fil)
Auparavant j’avais tout essayé, ou presque.
Dans le déni, en 2002, j’ai même pris des anti dépresseurs et autres anxiolytiques, prescrits, sous couvert d’une sorte de faux témoignage, pour masquer ma maladie … La dépression est plus facile à avouer et à faire passer que l’alcoolisme, non ?
Puis, par la suite, j’ai trouvé que c’était facile de faire croire aux effets secondaires lorsque j’étais dans un état léthargique ou imbibé. Mais la supercherie n’a pas durée.
La maréchaussée aidant (la conduite d’un véhicule sous l’emprise … bla bla bla est fortement réprimandée !) j’ai fini par prendre des médocs spécifiques (Aotal, Esperal)
Finalement, ça n’a servi à rien.
La menace d’un divorce,
ma plus grande volonté … rien !
Jusqu’à un accident de voiture où j’ai été qualifié de miraculé par les autorités médicales !
Mais moins d’un an après, je re-picolais.
J’ai donc décidé de tirer le rideau définitivement. La solution ultime !
Ca a presque marché !
A 15 min près, d’après les toubibs, je faisais le grand voyage. Propre et sans douleur !
Bref, arrivé aux urgences psy, je me suis vu proposé l’hypnose, la cure et la lecture du Dernier Verre d’O. Ameisen.
Ce livre fut une lueur d’espoir !
Mon premier contact avec le baclofène fut le livre de RdB, et sa lecture qui a duré 3 jours, le temps de l’hospitalisation.
De retour à la maison, la prise de renseignements sur internet m’a emmené vers de nombreuses lectures dont celle de ce forum.
5 jours plus tard, je suis quand même allé dans une maison « de repos » où j’ai pu faire le point, lire le Dernier Verre et pendant ces 6 jours (ca devait durer 15j renouvelables) j’ai lu, noté, échafaudé un protocole, un traitement.
J’ai fait le nécessaire pour sortir de cet établissement qui n’était visiblement pas pour moi et, avec obstination, j’ai pris rendez-vous avec le doc qui m’avait prescrit la lecture du Dernier Verre.
En attendant, à mon médecin traitant, j’ai dicté l’ordonnance !
Et accessoirement la durée d’un arrêt de travail !
Ce fut le point de départ de mon aventure et l’inscription sur le forum.
Cartésien dans l’âme, anxieux et volontaire, mon plan de bataille était tracé.
Augmentation prévue de 20 mg tous les 3 jours jusqu’à l’indifférence. Stabilisation et descente. Merci, au-revoir.
C’était sans compter sur mon envie de guérir (trop vite ?), de montrer à ceux que j’aime ma détermination, les effets secondaires, la vie …
Patience. J’ai lu ce mot, cette recommandation, plusieurs fois ici. Mais je n’en avais que faire !
A la fin du premier moi, j’étais à 180mg
Juin 2013
Finalement pas très éloigné de mes prévisions, mais le nombre de prises quotidienne a beaucoup varié. Des fois 3 prises, des fois 5, jusque 10 !
Tout ca pour bloquer le craving, tester l’assimilation, l’imprégnation.
Au début, le craving étant toujours présent, le baclofène n’ayant pas les effets escomptés, je prenais 10 de +, ou 20. (au bout de 10 jours de traitement j’étais à 120mg)
Je me suis beaucoup aidé de l’outil de répartition (classeur Excel).
Effet placebo, psycho ? En tout cas, ca m’a servi. Merci aux auteurs !
Ainsi s’est déroulé mon premier mois sous baclofène.
Un mois avec quelques effets secondaires légers : Maux de tête, vertiges et somnolence.
Les 3 mois qui ont suivi ont été similaires au premier. Ou presque, car j’ai fortement réduit l’augmentation et j’ai plutôt joué sur les prises et la notion de maximum d’assimilation.
Juillet 2013
Question effets secondaires : de fortes sudations nocturnes, de la somnolence, des vertiges, les yeux fatigués (effet de sable), difficultés à trouver mes mots, à me concentrer …
Malgré tout, à partir du 5 juillet, plus aucun craving, plus d’envie et donc, plus de « craquage de bouteille » (points oranges sur le graphique).
J’ai passé une semaine à 220mg / jour (j’étais en vacances et je n’avais pas assez emporté de baclo avec moi ! oups !)
Aout 2013
J’ai tenté de baisser, mais c’est à partir de là que mes « pensées » sont apparues.
Ce que j’appelle « pensées », ce sont plutôt de nouvelles habitudes à prendre, d’anciennes à oublier.
Que puis-je faire quand je n’ai pas bu ? Que faire quand on n’est pas pété ?
Durant ces premiers mois, je me concentrais sur les prises, sur les effets et surtout, sur ma guérison, mon indifférence ! Mais à trop vouloir étudier, planifier et contrôler, j’en ai peut-être oublié l’essentiel. La vie.
Et la vie sans alcool, ce n’est pas sans rien !
Toujours les mêmes effets secondaires. Tantôt forts, tantôt inexistants (ou permanents, le corps et l’esprit s’habituent).
En septembre 2013,
Septembre 2013
a été sous le signe de la stabilisation. Tout du moins au niveau de la quantité, car la façon n’a pas changée beaucoup.
Dès le mois de Juillet, je me suis aperçu que, contrairement aux conseils qui m’ont été donnés, si je gardais mes prises à heures régulières, les effets indésirables apparaissaient (ou se décuplaient) au bout de 3 à 4 jours.
Si je faisais varier mes prises tous les 2 jours, voir tous les jours, j’avais des effets indésirables, mais « gérables » et « continus ».
Pourtant, j’ai décidé, début septembre, de poursuivre au-delà de 3 jours pour « voir », pour tester.
Donc, à 1 heure près, j’ai pris mes cachets.
Effectivement, mes ES/EI se sont stabilisés pour que j’arrive à m’y habituer.
Mais, un gros EI en fin de mois m’a foutu la trouille ! du coup j’ai repris mes variations.
C’est début octobre que je me suis rendu compte de l’indifférence. Soit environ 4 mois après ma première prise de baclofène. Mais je pense que je l’avais trouvé avant.
Moi qui pensais naïvement que cela allait être une sorte de révélation, un truc qui palpite, que l’on ressent, un feu d’artifice … bref, j’ai été déçu !
J’en attendais trop. Et je pense que c’est cela qui m’a permis de découvrir mes « pensées ». Certainement ce qui fait défaut à ceux et celles qui cherchent encore l’indifférence ou qui l’ont trouvé mais rechutent …
Fin
octobre, j’ai augmenté de 10. Un effet placebo dans mon protocole, peut-être.
En tout cas, j’étais rassuré.
C’est durant cette première période que j’ai beaucoup testé et joué avec le maximum d’assimilation,
Faire des tests, des variations de prises afin de gérer les effets indésirables. Le résultat n’est pas probant, mais je m’en suis contenté.
Mes pensées étaient toujours présentes, c’est pourquoi, en fin de mois, j’ai pris 10mg de plus.
Ces 4 mois (voir 5) ont été sous le signe de la montée, de la recherche de l’indifférence. Accessoirement je me suis concentré sur les effets indésirables, non pas pour lutter contre, mais pur comprendre et vivre avec.
Les effets indésirables font partie intégrante du traitement et donc de la réussite. Sans eux, point de salut, car soit l’on abandonne soit on ne va pas au bout de notre métamorphose psychique.
C’est la conclusion que j’en ai tiré. Mais pas forcément ce que je pensais à l’époque …
Bien sûr, comme nous tous ici, avant de me lancer dans l’aventure, j’avais fait le tour des différents témoignages, et ce qui en était ressorti, au sujet des ES/EI me laissait perplexe quant à ceux qui abandonnaient à cause des EI.
Déjà faire la démarche de prendre du baclofène, sachant que l’on est parti pour des mois, voir des années, avec des quantités risquant d’être énormes … bref, un peu de volonté pour surmonter ces EI ne doit pas être chose impossible. Et pourtant ! Ces EI étaient-ils si terribles ?
Mon expérience m’a prouvé que Oui, ils pouvaient être terribles, et que Oui il faut un peu de volonté pour surmonter et passer outre en ayant dans l’objectif l’indifférence !
J’en reviens à ce que je prônais dès le début : il faut de la motivation, de la volonté et de l’investissement !
C’est peut-être ce qui est le plus difficile à faire chez certains sujets : évoluer et changer en même temps que la molécule nous transforme. Je pense que certains le font sans s’en rendre compte, naturellement, que d’autres, comme moi, ont besoin de comprendre pour y arriver.
En ce qui me concerne, j’ai mis le temps, à comprendre ! J’avais la motivation et la volonté, c’est ce qui m’a aidé à poursuivre, car sans ca j’aurai peut être abandonné sans avoir compris.
La Descente.
A partir de
Novembre 2013, étant sûr de moi, de mon indifférence,
J’ai pris le chemin descendant. De -10mg en -10, tous les 7 jours.
Les EI étaient toujours présents,
Effets Indésirables sur une journée type :
- Somnolence à partir de 18h
- Sensation yeux secs (sable)
- Fourmillement extrémités membres et cuir chevelu.
- Concentration visuelle très difficile à partir de 19h
ES aléatoires et variables :
- Hallucinations visuelles et auditives.
- Equilibre précaire
- Dislexie
- Elocution, mémoire
Si ca vous intéresse, je pourrais détailler ces différents EI/ES.
C’est pourquoi j’ai continué à faire varier mes prises (le nombre –courbe du bas-) et le summum d’assimilation (courbe orange).
De cette manière, comme je l’avais étudié, la tendance était à la régression.
Décembre 2013
En décembre, j’ai continué à jouer avec le summum pour tenter de freiner la descente.
Je faisais varier mes prises de façon à avoir un summum d’assimilation supérieur à la veille je jour où je baissais de 10mg.
Aujourd’hui, je ne sais pas si cela fut bénéfique ou simplement placébo ?
Les EI ont continué de diminuer pour être quasi inexistants fin Décembre.
Janvier 2014
Je n’avais plus trop la possibilité de jouer avec le maximum d’assimilation.
Je suis donc resté stable à 3 prises/jour, les horaires variaient en fonction de mon emploi du temps.
Février 2014
Augmentation de 20mg fin Février.
D’après ma femme, sans m’en rendre compte, je devenais râleur, aigri, … chiant !
Lors de sa remarque, et d’après elle, cela faisait plus d’une semaine que mon comportement avait évolué.
Bien que n’ayant plus de craving ou d’envies, j’ai décidé de tester l’effet anxio du baclo et de remonter de 20mg.
Ça a marché. Même moi je l’ai senti. Plus zen, plus cool. Moins agressif.
Mars fut stable à 150mg
Avril 2014
Me sentant bien, j’ai repris la descente fin avril, mais cette fois-ci, en espaçant de 12 jours les paliers.
Mai 2014 se déroula ainsi. J’ai passé la « barre » des 130mg de Février dernier, sans trop y penser, et je suis resté toujours aussi zen.
J’ai revu mon prescripteur fin mai.
Ne lui présentant plus mes graphiques (j’en avais déduis qu’il s’en foutait royalement), je lui ai dit que j’étais à 150mg, et que tout allait bien !
Hop, une ordonnance de 3 mois à 150mg / jour. J’ai de la marge
Juin 2014
Fin juin. Petit bémol.
Pas de craving, mais une soirée arrosée. Je me suis lâché, sans vraiment contrôler.
Pas fin bourré, mais trop quand même … je me suis fait peur le lendemain matin, donc j’ai monté de 30mg.
Utilité ? J’en sais rien, étant donné que j’en avais conscience, mais ça me rassurais.
Et puis, je sentais que je redevenais moins patient, moins zen. 30mg de plus, ça ne fait pas de mal
Juillet 2014 je suis resté à 120mg
3 prises, pas de modification d’horaire. Stable.
Aout 2014, j’ai repris la descente. En passant directement à 100mg (-20) Après 41 jours à 120mg.
Je suis resté 17 jours à 100 avant de descendre à 90mg.
J’ai revu mon prescripteur mi-aout, et je lui ai dit que j’étais à 120mg. Ca roule.
Vu le stock de baclo que j’avais, je ne savais pas encore que c’était la dernière fois que je le voyais.
A partir de là, je en me suis plus fixé de date pour mes paliers. Juste au ressenti, à l’envie.
Mes prises (horaires) variaient legèrement en fonction de mon emploi du temps ou de mes oublis, mais ce fût tout.
Septembre 2014
Je suis passé à 2 prises quotidiennes. Plus simple à gérer. Et sans m’en rendre compte, j’ai vachement ralenti la descente.
Seulement -10mg en septembre.
Octobre 2014
Fin octobre, je suis passé à 1 prise / jour.
Les jours précédents j’ai descendu mon maximum d’assimilation en espaçant mes prises (1 le matin et la seconde en fin de journée) et j’ai fait 1 prise unique le matin.
Une fois encore, certainement que ca ne sert pas à grand-chose, mais cela reste simplement dans la continuité de mon investissement …
Novembre 2014

Stabilisation des prises (horaires) et descente toujours lente. 24 jours à 60 mg.
Décembre 2014
Après 22 jours à 50mg, descente à 40mg
Sur ces graphiques, le summum d’assimilation reste stable, mais cela ne reflete pas la réalité.
En fait, les données sont : prise à 08h de 40mg, mais cela varie quand même un peu … parfois 08h, parfois 08h30 ou 09h. Voire même un peu plus tard si jamais j’oublie.
Mais, jusqu’à présent, je n’ai jamais oublié une prise.
A savoir également que durant toute cette période, je n’ai jamais bu d’alcool seul.
Je ne refuse que rarement un verre, mais les occasions sont rares et je n’ai pas (plus) d’envies.
Néanmoins, vu que j’ai trouvé un sport qui me convient, la course à pied, je cherche au maximum à minimiser l’ingestion de calories superflues.
Et chacun sait qu’un verre d’alcool en contient énormément. C’est donc surtout grâce à cette pensée d’anorexique que l’envie n’est pas présente.
Janvier 2015
24 jours à 40mg puis descente à 30.
Février 2015
Après être resté 32 jours à 30, je passe à 20mg
Tout se passe toujours bien, et j’envisage même de passer de 20 à 0.
Cependant, je « sens » qu’un truc n’est pas clair.
Je râle beaucoup sur de petites choses, lors d’une sortie course à pied, j’ai pourri (verbalement) un vieux qui promenait son chien sans laisse (bon, Médor m’a sauté dessus …). Je l’ai copieusement insulté. Chose que je ne fais jamais (enfin dans des conditions comme ca).
Egalement, je me rends compte que je suis moins patient.
Mars 2015
Après 23 jours à 20mg, je décide de remonter à 40mg
Après 2 jours, j’en ressens le « bénéfice ». Est-ce une réaction psychosomatique ? un effet placebo ?
Ou tout simplement, encore une fois, le baclo qui agit comme une sorte d’anxiolytique à mon égard.
Quoiqu’il en soit, j’ai retrouvé de la zenitude

Je continue à ce rythme. Pour le moment.
Le sport.
Avant mon traitement au baclofène, je faisais de la course à pied. Pendant également.
Je n’ai jamais arrêté et le baclofène n’a jamais été un frein ou un handicap.
J’ai souvent évoqué la pratique de la course à pied et les interactions bénéfiques avec le traitement. L’annihilation des EI lors d’une séance de sport.
Je m’en suis rendu compte assez rapidement, et bien qu’à l’époque, lorsque j’en avais parlé à mon prescripteur, ce dernier n’était pas « chaud » pour conjuguer les 2,
J’ai poursuivi dans cette voie.
Menant quelques expériences afin de tenter de comprendre.
Le baclo, la dopamine, l’oxygénation du cerveau, les gaba et autres … J’en ai fait des recherches, des conclusions plus ou moins foireuses, des tests, … bref, ça m’a occupé !
Le prescripteur n’était pas chaud car, d’après lui, le baclofène étant à l’origine un myorelaxant, son action n’est pas compatible avec la pratique d’un sport, surtout endurance, puisant dans les réserves glucidiques des muscles.
Selon lui, un de ses patients avait arrêté le baclofène car il pratiquait la course à pied et il s’était fait peur sur un marathon.
Personnellement, j’ai effectué mon dernier marathon en 3h10 et cela n’a pas été une gêne …
A haute doses, je veillais à bien coordonner mes mouvements (surtout au départ) afin de mettre la machine en route et de ne pas se casser la gueule sous l’effet de quelques EI du vertige, et tout s’est toujours bien passé.
Mes propres « études » n’ayant abouti à rien et l’aide que j’aurais pu espérer d’un quelconque médecin du sport fut tellement ridicule que j’ai laissé tomber.
J’ai appris à me connaitre, à reconnaître les EI liés au baclo et les effets de la pratique du sport sur mon propre organisme. C’est tout et ça me va.
Aujourd’hui je continue.
J’avais fait un petit mémo sur je sujet, avec différents tests de prise de baclofène, etc … je ferais prochainement un post plus détaillé sur ce sujet, si ca intéresse du monde
La cigarette et la nicotine.
Rapidement, et avec la lecture de nombreux témoignages, j’ai conclu que 100% des malades alcooliques étaient fumeurs ou l’ont été.
Rien n'a été prouvé là-dessus, mais ce n'est qu'un constat.
Et je me suis également aperçu qu’une cigarette multipliait les EI liés au baclo.
Une chose étonnante c’est qu’après presque 4 mois de traitement j’ai arrêté de fumer.
Cela faisait 20 ans et j’en étais à un paquet par jour.
J’ai essayé de nombreuses fois d’arrêter. Patchs, gommes, acuponcture et même luminothérapie … rien n’y faisait !
Bon, je me suis mis à la e-cig, cela faisait dèjà quelques mois que je jonglais entre la vrai cigarette et la vapo-clope, mais j’ai eu un dégout de l’odeur du tabac.
Aujourd’hui si quelqu’un fume dans la rue, je le sens et ça me dérange.
Je ne lui en veux pas ! Je passe mon chemin !
Et je me demande comment j’ai pu être accro à ce truc si nauséabond et si mauvais ! (et si cher !)
Autant que je pense que la motivation, la volonté et l’investissement font partie du traitement contre la maladie alcoolique, autant mon arrêt du tabac –que j’aimerai accorder au baclo- me prouve le contraire ! Là encore j’en sais rien ! Mais c’est tellement mieux maintenant !
Tout comme pour le sport, il y a un an, j’avais fait une petite étude sur le sujet, avec différents tests nicotine (cigarette et e-cig) et prise de baclofène ; C'est comme ca que j'ai pu mettre en évidence les effets de la nicotine et du baclofène.
(dans la e-cig il n'y a pas tous les produits toxiques d'une vraie cigarette, et pourtant, les effets secondaires liés étaient présents)
je vais le rechercher et le poster ici, si ça intéresse certains
Avril 2015
Je suis redescendu de 10mg, à 30mg donc, depuis le 03, soit après 29 jours à 40mg.
Je pense donc descendre de 10mg d’ici quelques jours.
Peut être demain... je viens de terminer une plaquette, ca fait un compte rond ! ^^
Ca fera 20 jours à 30mg.
Contrairement à ce que je planifiais au début de mon traitement; Moi qui ne voulait pas faire le « yoyo »,
c’est raté

mais puisque ça fonctionne comme ça …
Ma nouvelle vie me va bien. Ca n'a pas été facile de s'y faire.
Et c'est cette transition qui fût certainement difficile et qui est difficile pour beaucoup.
Car une fois la maladie éradiquée, il faut retrouver ou trouver des habitudes de vie que l'on n'a pas connu ou que l'on a oublié, afin que cela ne recommence pas.
Certes le baclo soigne, guéri ou aide à s'en sortir,
Certes il faut sortir du déni et prendre conscience de notre maladie pour faire le premier pas,
Certes il faut s'investir et "aider" la molécule à agir,
Mais ensuite il faut vivre avec ce souvenir permanent. Et je pense sincèrement que c'est un bien ou qu'il faut le considérer comme tel.
Quelque chose d'utile. Un peu comme un pare-feu.
Ce n'est pas facile à décrire.
Je n'ai peut être pas encore assez de recul sur ce point. Je vais y réfléchir.
Voilà pour ces nouvelles me concernant.
Je ne manquerais pas de revenir bientôt et si il y a des questions, n'hésitez pas !
A bientôt !