Rien à cacher, tout va bien.
Le quotidien d'un alcoolo indifférent.

Vendredi soir, c'était la fête des voisins, l'occasion de boire un coup.
J'ai bu moins que les années précédentes, mais encore trop à mon goût,
je n'ai pas ressenti le "blocage Baclofène", l'envie de ne plus avoir envie.
J'aurais peut-être dû faire un + 20 avant d'y aller ou un sublingual ...

Déçu en tout cas et pas prêt à commencer la descente sans avoir trouvé la solution à ce dilemme.

salut Carabus

ça veut dire quoi boire trop à ton goût?

combien de verres?

biz

Catherine,

Ce n'est pas tant le nombre de verres qui me déçoit,
c'est le fait qu'après ces verres, à aucun moment je me suis dit :

"Le prochain verre, Fanta ou rosé ?"

Je suis parti avec le sentiment que j'aurais repris un verre de rosé,
elle est là ma déception, avoir encore envie, suis-je vraiment dans l'indifférence ?

Ce qu'il y a de bien avec toi Babouche,
c'est que tu vois toujours le côté positif des choses
alors que moi, j'ai plutôt tendance à voir leur côté négatif

Faudrait peut-être que je retourne voir mon ophtalmo ...

Alors ivresse non, mini-craving non plus,
mais le sentiment que j'aurais pu boire un peu moins
si j'avais fait les +20 avant la soirée.
C'est ça que je dois vérifier maintenant pour être rassuré.
Je pense avoir lu ce genre d'expérience sur d'autres fils, il me semble.

Bonjour à toutes et à tous,

Comme certains l’on constaté, j'ai décroché du forum. Pas par désaccord avec ce qui s’y passe, mais pour des raisons de santé :

Mon histoire est un peu compliquée : Début juin, le dimanche de Pentecôte (le 8), je fais une énorme crise de panique.
Carabussette me conduit aux UPs le soir.
On me prescrit du Tercian, un arrêt de travail de quelques jours et retour à la maison.

Le Tercian m’assomme un peu, je me repose beaucoup dans mon lit. Sans m’en rendre compte tout de suite,
je commence à avoir des difficultés de raisonnement, mes idées tournent en rond dans ma tête, beaucoup de confusions,
je n’arrive plus à communiquer avec mes proches, j'entre progressivement dans une période de délire.

Le 13 juin, je fais un malaise puis reste à demi conscient, sans pouvoir me lever, jusqu’à l’arrivée de mon médecin de famille
qui face à mon état délirant fait appeler le SAMU. Je suis conduit aux Urgences dans un état de "coma agité" diront-ils.

On me diagnostique une légère déficience aux reins et une "suspicion d’intoxication au Baclofène" !!!
Résultat : Je passe de 250 mg de Baclofène à 0 et suis mis sous Tranxène.

Les jours suivants, je suis toujours en plein délire, je reconnais encore Carabussette, mais plus mes enfants ...
Il n'y a que Carabussette qui peut me donner à manger sinon je refuse ... on me mets des couches ...

On continue à me faire passer des examens : Électro-encéphalogramme, scanner cérébral, scanner thoracique.
Conclusion : Embolie pulmonaire bilatérale proximale à droite, à destinée de l'ensemble des lobes pulmonaires.

Les diagnostics sont posés, je ne peux plus rester aux urgences, le 19 juin ma psychologue addictologue
demande mon transfert dans son service en HP où je reprends seulement mes esprits le 22 juin :
Entre le 13 juin et le 21 : Trou noir complet pour moi.

Il faut tout me raconter pour que quelques flashs reviennent, mais je ne me souviendrais jamais de ce qui s’est réellement passé.
En tout cas, ma crise de panique du 8 juin s’est transformée en dépression sévère.

Ma Psy réintroduit le Baclofène, augmente progressivement mon AD quasi au maxi et introduit un thymorégulateur.
Je me suis retapé petit à petit pendant un mois et demi et je suis sorti vendredi de l'hôpital psychiatrique
avec ma panoplie de médocs dont 60 mg de Baclofène.

Aujourd’hui je vais mieux, toujours indifférent, mais pas très rassuré par rapport aux 250 mg que je prenais avant.
Je suis arrêté jusqu'au 15 septembre, le temps de récupérer et d'augmenter si besoin le thymorégulateur et le Baclofène.

Voilà mon histoire. J'hésite à revenir sur le forum, je vais le lire un peu avant de poster à nouveau.
J’aurais voulu parler de ma descente progressive que j’allais commencer cet été,
mais pour le coup, la descente fut plutôt brutale !


A bientôt les Baclozamis

Bonsoir carabus

Pas glop ton histoire ..
Passage de 250mg à zéro, je ne suis pas persuadée que la décision ai été la bonne
Tu as du faire un syndrome de sevrage assez sévère

Bref tu es tiré d'affaire, c'est le principal

hello Carabus

je me demandais en effet ce que tu étais devenu
et j'ai pensé que tout roulait pour toi
et que tu avais besoin de t'éloigner du forum

alors je ne me suis pas manifestée!

j'étais loin de la réalité
mais heureusement tu es toujours indifférent

je rejoins Sylvie, passer de 250 à 0 c'est zarbi!

l’arrêt va te faire du bien

on est là si tu as besoin mais ça tu le sais déjà n'est ce pas!!
biz

Bonsoir Carabus,

Ton Histoire est édifiante, voire terrifiante.

Passer de 250 mg à 0 mg,
je suis d'accord avec Sylvie,
tu as vécu un syndrome de sevrage sévère.

Comme quoi, la prise en charge du Baclo.
quand il y a une urgence, laisse encore à désirer...

Le plus important c'est que tu ailles mieux maintenant
et l'essentiel est que tu te reposes.

Sois confiant du haut de tes 60 mg de Baclo.
je suis persuadée que tu vas tenir le coup.

Prends soin de toi, Carabus.

Bisous.

Bonjour Carabus

Ton histoire de sevrage brutal, ma fait penser au mien !
Pas glop du tout comme dit Sylvie ....

J'en étais entre 400mg et 500mg ... + valium
et d'un coup, j'ai complètement déliré !
Je faisais des confusions mentales , racontais n'importe quoi,
ne sortais plus de mon lit, ne répondais plus au tel ....etc ...

Ma mère inquiète, s'est introduite chez moi,
a appelé les pompiers et là j'ai été emmenée en Hôpital psy
pour un sevrage brutal !

8 jours d'isolement à délirer , complètement agitée ,
piqure de Valium car je n'acceptais pas les médicaments,
paranoia , délire mystique etc ...

Et depuis 2 ans, en Aoüt 2012, lorsque cela s'est passé j'en suis à 0 baclo !
Mais durant 6 mois après ce sevrage, je faisais des mini crises de convulsions.
Toi tu n'en parles pas, donc je suppose qu'heureusement tu n'en fais pas !

Repose toi bien,
A te lire

Bonsoir à toutes (et à tout ceux qui me lisent en silence),

Merci pour vos soutiens et témoignages.

Sur ce que vous dites, je voudrais apporter quelques précisions et réflexions.

Je suis effectivement passé de 250 mg à 0, mais dès que ça a été possible,
ma psychiatre addicto a réintroduit le Baclofène à 30 mg, ce qui ce jour là
m'a fortement rassuré par rapport à la sérénité acquise vis à vis de l'alcool.
Nous avons ensuite en quelques jours/semaines augmenté à 60 mg, ma dose actuelle.

Psychologiquement, je ne suis pas prêt au 0 Baclofène. Depuis que j'ai débuté l'aventure,
il y a presque un an, je me suis mis en tête que j'allais prendre ce traitement à vie.
Ma conviction est probablement due au fait que l'introduction s'est faite en postcure
où l'abstinence était de rigueur. Puis en rentrant chez moi, j'ai senti que je devais maintenir
cette abstinence au risque de décevoir mes proches et d'être en complète contradiction
avec ma sortie du déni.

Pour parler d'indifférence, je pense que je ne suis pas assez confronté à l'alcool
Je n'apprécie pas encore assez ce sentiment, trop protégé par mes Filles (Mme + Mlles)
qui n'apprécient pas trop quand je parle d'alcool ou d'envie de consommer modérément.
Le sujet est encore tabou pour elles, la peur de la rechute certainement.

Les vacances d'été approchent, on part 15 jours vers Toulon en camping/mobilhome du CE de mon employeur,
les occasions de consommer ou non consommer en présence d'alcool vont se présenter et j'espère bien
leur prouver les effets bénéfiques du Baclofène et du travail psychologique effectué sur moi.

Il faut que je procède en douceur et que j'arrive à leur faire comprendre ce qu'est l'indifférence.
Il faut le vivre pour le comprendre, mais c'est une notion très difficile à expliquer à un non-alcoolique.

Si vous avez quelques astuces, je suis preneur.

A bon entendeur, merci

Pour en rester au début de l'histoire et de ce que j'ai compris.

Tu étais sans doute en surdosage, il fallait diminuer mais pas passer à 0
Pour moi c'est ce fait qui a occasionné quand m^me un coma de plusieurs jours et presque 2 mois d'ennuis de santé.
Que ton alcoologue est réintroduit le baclo, c'est très bien
Mais des médecins (autres) t'ont quand m^me fait passé à 0 alors que le vidal précise bien qu'il ne faut jamais le faire, ça me parait très grave !

Pour le reste, il faut du temps pour que chacun reprenne confiance
Tu verras si c'est possible cet été ou si s'est encore trop tôt

salut Carabus



comme je suis d'accord avec toi sur ce point, je n'ai jamais réussi à expliquer cela à mon conjoint
il me dit à chaque fois "mais tu aimes encore l'alcool !"
et bien oui!!j'aime un bon verre de vin
mais lui n'aime pas quand je bois un verre

pour mes enfants c'est différent, ils sont confiants
ils voient aussi la différence

je pense qu'il faut du temps
comme dis Sylvie, si c'est possible cet été
mais peut être est ce trop tôt

biz

Bonjour Carabus,




Ta demande, lue hier au soir, m'a bien travaillé.
Le seul exemple que j'ai pu trouvé pour Madame est celui du péché de Gourmandise.
( pour tes enfants, je ne sais pas quel âge ils ont...)

Je m'explique: donne à Mme Carabussette, l'exemple de la Tablette de Chocolat.
Dis lui qu'après une journée de travail harassante, sa seule envie, sa seule obsession
pour se détendre est de rêver à ce carré de chocolat qui l'attend à la maison depuis le matin.
( cela lui fera comprendre un peu la notion de craving)

Arrivée à la maison, elle se précipite pour déguster son morceau de chocolat.
Mais ne pouvant s'en contenter, un carré en appelant un autre,
La tablette finie par y passer !

Dis lui ensuite que le médicament que tu prends,
fera en sorte que sa tablette ne deviendra plus une obsession de tous les instants.
Qu'elle sera libre d'en prendre ou de ne pas en prendre
et surtout que si elle décide de manger un carré,
elle saura se contenter d'un seul et pas de toute la Tablette.

Voilà, Carabus, c'est tout ce qui m'est venu comme image.

Et Catherine a entièrement raison, la notion de de Confiance
est extrêmement importante dans une relation.
Avec le temps et du dialogue, vous y arriverez !

Fais gaffe tout de même à tes 60 mg et
à tes envies pendant cette période de vacances.

Bisous.

Bonne journée.

Catherine, avec Carabussette, c’est un peu pareil,
je sens une certaine réticence quand je propose à l’occasion
un blanc cass ou un blanc pêche en apéro le dimanche midi.
J’aimerais que ça vienne d’elle.

Par contre pour mes filles, c’est encore plus difficile
de leur faire comprendre l’indifférence
et la vision de l’alcool entre mes mains leur fait encore peur,
c’est pour cela que je persévère dans l’abstinence.
Elles acceptent plus facilement lorsqu’on n’est pas
que nous deux à prendre un petit verre.


Fripoune, le problème est qu’elle sait que le Baclofène
autorise à prendre "un carré de chocolat sans engloutir la tablette".
C’est un argument qu’elle avait pour essayer de me faire arrêter.
Mais aujourd’hui, j’ai l’impression que l’abstinence imposée en cure et postcure
l’emporte sur l’indifférence procurée par le Baclofène.

Encore une fois, c’est une question de confiance et de patience
pour que tout mon entourage admette mon nouveau comportement,
notre nouveau comportement à venir.


En tout cas merci pour votre aide, je vais m’en inspirer

profites de tes vacances pour te reposer
et faire des châteaux de sable

laisse les choses se faire tranquillou sans trop te poser de questions
biz

T'inquiètes pas Tracette, je ne vous abandonne pas pendant mes vacances,
J'emmène ma clé 3G et hop bonjour le Forum après la plage ou la piscine.

Euuuuh : "Châteaux de sable", bof pour moi,
en plus les enfants sont grands et autonomes maintenant.

Biz à tous

Amis fumeurs,

C'est peut-être une solution ? :

Arrêter de fumer - Méthode douce

hello Carabus

je vois que tu as "fureté" sur le forum et les fils
Franck sur son fil raconte comment il a arrêté de fumer après une séance d'hypnose

et tes vacances?
comment cela se passe t'il?
pas trop de tentations?

biz

toujours en vacances??

Non Catherine, de retour de congés hier.
Je pensais pouvoir venir sur le forum
pendant mes vacances avec ma clé 3G
mais là où j'étais il n'y avait pas de réseau.

Alors après 15 jours, je reprends le fil du forum

Biz à tous

Carabus, une poignée d'amitié depuis presque un an...

Sergent Hartman....

"Chef, oui chef"!

"Azam,oui Azam !"

Je n'ai pas oublié mon sergent !

Tu as raison, presque un an de forum,
mais attendons octobre pour le fêter !

Poignée respectueuse ...

De même mon bon!

et bien bon retour de vacances!!

biz

Bonjour Carabus,



Bon anniversaire



Et toi, comment vas tu?


Bisous.

Merci Fripoune,
Je vais plutôt bien.

Nouveau rendez-vous aujourd'hui avec mon psychiatre addictologue
et on reprend la montée : de 60 mg je passe à 90 mg demain.

Je pense qu'elle veut que je remonte sérieusement ; je me laisse faire
sans néanmoins donner mon point de vue vis à vis de ma consommation.

En tout cas pendant les vacances, j'ai bu quand je voulais
et sans boire plus que je ne voulais. L'indifférence est bien là,
je préfère la laisser se conforter (mon indifférence)
en augmentant le baclo régulièrement au gré de ma psy.

Je suis plutôt serein aujourd'hui,
reste ma reprise du travail au 15 septembre,
mais cela ne m'inquiète pas plus,
vu la tournure des évènements.

Biz à tous !

Hello Sergent!

Indifférence et abstinence ?


Etre abstinent et dire qu'on est guéri sans se confronter à une tentation éthylique ?
Si quelqu'un peut nous apporter une réponse ou un début de réponse ...

Je vous propose de débattre sur ce sujet sur le fil : Indifférence et abstinence ?

Que penses-tu de ce truc qui m'a tarabusté:

"je n'ai pas envie de boire, oui, mais j'ai du stock, donc je bois, et sans plaisir"?

Lorsque j'ai eu ma 1ère indiff il y a 11 mois, ça ne se passait pas comme ça.

Par contre, je ne suis qu'à 70, je risque d'avoir des tentations dans les jours à venir, mais profondément je n'ai pas envie.

A ton avis?

Coucou
Je ne sais pas si je suis hors sujet, mais abstinence pour ma part sans souffrance aucune, sans manque
Juste que quand tu bois un verre, c'est fichu
et se dire plus jamais toute ta vie, c'est compliqué

Manue

En fait la vraie question est :

"Je suis alcoolique, pour me soigner je fais le choix de l'abstinence + Baclofène,
à quel moment je sais que je suis indifférent puisque je ne consomme pas ?"

En ce sens, la réponse d'Azama me va bien :


"Avoir du stock et ne pas avoir envie de consommer"

Mais il y a une suite à cette réponse,
si je consomme, est-ce je vais le faire avec modération ?
Et là il n'y a que le test "in situ" qui peut le dire, non ?

Par contre, je préfère débattre de cette problématique
sur mon fil idoine : Indifférence et abstinence ?

Alors rendez-vous là-bas ...

Merci Babouche et oui je vais bien,
le moral comme le Baclo : en hausse !


Manue,

Je réponds à trois de tes questions (non grisées dans la citation)

1) Ce n'était pas ma question, mais la question d'un Baclo-copain en MP

2) Pour le test "in situ", j'en ai déjà fait plusieurs.

Le dernier : hier soir "Couscous dans la rue" avec les voisins
Apéritifs puis le repas avec une consommation maîtrisée
et puis d'un seul coup vers 22 heures, plus aucune envie d'alcool :
J'ai fini la soirée à l'eau gazeuse, éprouvant même du dégout pour toute boisson alcoolisée
Je regardais les autres finir les bouteilles, en ouvrir d'autres sans aucune envie.

3) Mon but n'était pas d'être abstinent avec le Baclofène,
mais si tu remontes au début de mon fil
tu verras que lorsque j'ai commencé le Baclofène
j'étais en postcure et donc abstinent,
d'où l’intérêt que je porte à cette question.

Je me sens indifférent depuis le 20 décembre 2013
et ne me pose plus cette question, mais y réponds volontiers
lorsqu'on m'interroge. Mais ce n'est que ma vision de l'indifférence
et d'autres témoignages pour nos copains qui se posent cette question
sont les bienvenus (sur le fil Indifférence et Abstinence ?).

Voilà Manue pour mon ressenti du 31 août 2014

salut Carabus

une t'ite question qui me chiffonne:

si tu te sens toujours indifférent,pourquoi augmenter?

biz

Salut Catherine,

C'est ma psychiatre addictologue qui veut remonter
vers mon seuil de 210 mg et comme je ne suis pas contre ...

En plus je n'ai quasiment pas d'ES à chaque montée :
Seulement les petites décharges électriques dans les mains
et les rêves un peu bizaroïdo-perturbants.

Ça me rappelle que Mister Baclo est en veille dans mon corps.
Pas dérangeant pour l'instant ... rassurant même, bien que je sois indifférent.

Prochaine augmentation le 30 septembre (je la vois qu'une fois par mois)

C'est bien Catherine, tu suis mon fil à ma virgule près
Moins chiffonnée maintenant ?

moins chiffonnée mais encore un peu

remonter je suis dac mais as tu besoin de remonter à 210 ???
tu as quand même fait une "overdose" de baclo

autre question (tu sais que je suis curieuse!)
j'ai lu que tu avais consommé modérément pendant tes vacances

cela s'est bien passé avec les carabussettes??
pas trop inquiètes?

biz

j'aime beaucoup ton nouvel avatar
et sa signification

je n'en attendais pas moins de toi

Catherine,

Totalement d'accord avec toi, overdose, seuil trop haut ...
Mais j'étais à 250 mg quand c'est arrivé
et je ne pense pas remonter à 210,
170 mg comme la moyenne des guérisons me va bien.


Tu poses vraiment les bonnes questions :

Pour ma consommation estivale, j'ai pris une bière avec mon fils 2 soirs de la première semaine
et un ballon de Rosé Fraise et/ou cerise les 4 derniers soirs de la deuxième semaine avec Maman Carabussete.

Pas de quoi casser 3 pattes à un canard !

En plus, après ces 6 apéros "light" aucune envie de consommer plus
Passage à l'eau plate pour le repas ...

Concernant les petites Carabussette, un peu refroidies au début et sans jugement par la suite.
L'image de [Papa vs alcool] a visiblement bien changé cet été, mon indifférence commence à être comprise et admise


Merci pour mon avatar, je donne plus de précisions sur le fil de GRAND BONHEUR :

NOS AVATARS.. NOS SIGNATURES

Biz

Coucou Carabus
J'aime beaucoup ton avatar mais surtout l'explication que tu en as donné sur le fil

Je n'ai pas tout compris de ton augmentation de baclo, surtout que ce que tu dis de ta consommation d'été est vraiment idéal

J'ai bien compris que la question abstinence indifférence ne venait pas de toi

Sympa aussi que le regard des tiens aient pu s'adapter à ton nouveau toi

Manue

je ramène encore ma fraise

170 est un bon compromis pour éviter l'overdose et pour conforter ton indifférence



c'est bien, il faut que la confiance revienne, il faut du temps

pour ton avatar, avant de dire que j'aime bien
j'ai bien entendu lu le fil "avatars et signatures"

tout ça pour dire que je ne suis plus chiffonnée
mais ravie de voir que tout roule

et pour la peine
re biz

Merci à Catherine

d'avoir posé les mêmes questions qui me tarabustaient.

Et Merci Carabus

d'y avoir répondu.

Je te sens plus serein,
plus apaisé...

Je te souhaite, pour la suite,
une bonne reprise du travail.

Bisous.

Concernant mon augmentation, Velvet, j'ai suivi le protocole de RdB
à savoir +10 mg tous les 3 jours et suis parvenu à l'indifférence
le 20 décembre 2013 à 210 mg. Le 13 avril 2014 j'ai dû monter à 250 mg
face aux pensées qui me venaient en fin de journée (pensées "alcool récompense")

Début juin 2014 je suis retombé à 0 suite à mon admission aux urgences
en état de "coma agité" du à une "intoxication au Baclo" (overdose dira Catherine)

Ma psychiatre addictologue a réintroduit le Baclofène fin juin,
d'où ma remontée progressive depuis cet accident de parcours.

Oui, sympa le regard des miens vis à vis du "nouveau moi". Ça récompense des efforts fournis depuis presque un an et demi



Oui Fripoune, plus serein, plus apaisé ... C'est ce que m'a dit le médecin du travail aujourd'hui

Resalut Carabus,

Et bien quelle baclo rencontre impressionnante...

J'ai lu la 1er et dernière page de ton fil ( tu connais la musique sur les différentes approches des fils ) et je dois te dire que je me trouve encore une fois bien chanceux dans ma panade.

Ton histoire parmi d'autres force l'humilité et me dévie, et c'est un soulagement disons le comme ça, de la mienne.

Toucher le fond de la piscine est vraiment une expression qui prend tout son sens chez toi.

Alors bravo,bravo à toi et tes Dames d'avoir envers et contre tout gardé pied.

L'Amour est une force incroyable chez vous, à coup sure.

Comment traverser cela sans sa puissance. C'est juste beau.

Donc, comme beaucoup ici, je te souhaite, je vous souhaite de trouver la sérénité; cette indifférence tant souhaitée que tu as trouvé d'ores et déjà, mais comprise et apaisante complétement.

J'ai moi même une fille de 16 ans. Tes enfants de 11, 17 et21 aujourd'hui ( si je ne me trompe pas) doivent avoir un "rapport à l'alcool" particulier.

Qu'en est il de ce regard porté sur cette bouteille qui a créé tant de malheurs et de douleurs dans votre histoire?

Je suis conscient de la complexité de ma question d'autant qu'ils ont tous les trois un age qui suscite une vision sans doute très différente de l'un à l'autre.

Je te pose cette question car à mon stade de cheminement, je bouillonne de pensées et je pense beaucoup à ma fille et à son avenir avec ce diable qui gravite forcément autour d'elle.

Aussi, de part mon addiction, je voudrais tant lui donner toutes les armes pour qu'elle se prémunisse de ce danger. Je voudrais qu'elle soit la première personne à tirer profit de mon histoire qui est extrinsèquement la sienne, comme pour tes enfants.

Peut être as tu déjà posté sur ce sujet?

Au plaisir d'échanger ensemble.

t'inquiétes Skoff
Carabus aime bien les choses complexes!!

biz au passage à vous 2

Bonjour Carabus,



Ton médecin du travail est au courant
de ton passé de malade alcoolique?
et de ton parcours Baclo?

Parce qu'en ce qui me concerne,
j'ai tout verrouillé au niveau du travail,
personne n'est au courant.
Et surtout pas ce médecin du travail qui me suit !

Bonne journée.

Bonjour à tous,


C'est pour ça que je suis ton fil (en silence) Catherine

Le plaisir d'échanger ensemble est partagé Skoff,
on sent que tu aimes bien écrire et choisir les mots
qui mettent en valeur tes sentiments.

Concernant mes enfants (tu ne t'es pas trompé dans les âges ),
j'ai de la peine à cerner leur vision de l'alcoolisme, de mon alcoolisme,
ils s'expriment peu à ce sujet, il faut que je les sollicite pour savoir.
Seul l'observation de leur réaction me permet de décrypter leur ressenti

Mon fils de 21 ans a surtout vécu l'avant Baclofène (parti à Lyon en 2011 pour ses études).
C'est lui qui a appelé le SAMU lors d'un de mes Black Out, mais c'est lui le plus confiant dans la molécule
(et dans ma volonté qui va de paire avec le traitement, sans me jeter des fleurs ...)
Mais l'alcool n'est pas sa préoccupation, il flirte plus avec "les tueuses"
(heureusement que la e-cig est arrivée ... quoi que récemment ...)

Tu as une fille de 16 ans, moi de 17, c'est l'âge du conflit avec les parents pour se forger son identité.
T'inquiète pas, les "armes pour se prémunir de ce danger", tu n'auras pas besoin de lui en fournir,
avec ce qu'elle a vécu avec toi, c'est une armure que tu lui a donné.(sans porter de jugement sur ce que vous avez vécu)
En tous cas je pense que c'est elle et d'elle-même qu'elle s'est "immunisée" grâce à cause de NOTRE histoire.

Ma fille de 11 ans a moins vu l'avant Baclofène, protégée par mon épouse et tenue à l'écart "d'images chocs".
Par conséquent elle vit plus sereinement que les autres mon alcoolisme et c'est elle qui déclanche le plus
de moments câlins, l'âge le voulant aussi.

Mais ça c'est mon propre ressenti avec mes enfants et tu liras certainement d'autres témoignages sur d'autres fils.

Au plaisir de te lire aussi souvent que tu veux sur mon fil.



Oui Fripoune, mon médecin du travail et le médecin conseil
sont au courant de mon passé et de mon parcours Baclo.
De toute manière, ils peuvent avoir cette information
de part les paiements faramineux faits aux organismes de cure et postcure !

Je fais confiance à leur "Secret Médical Professionnel"
(peut-être ai-je tord, toi qui es dans le médical ...)

Par contre, concernant le boulot, j'ai tout verrouillé
(contrairement à d'autres Baclo-zamis qui n'ont pu faire autrement)
et personne n'est au courant, sauf si un collègue lit le forum et m'identifie
(probabilité peu probable probablement)



Bon j'arrête là mon pavé car Carabussette va encore dire :
"Mais qu'est-ce que tu peux bien encore leur raconter !"

Notre alcoolisation est somme toute une affaire de sentiments, d'émotions, de drames, de passation, de reproductions...
tellement de visages.

Elle n'est jamais qu'un symptôme, pas même un syndrome mais quel symptôme !

Ma fille a grandi dans l'illusion.
Cacher, toujours cacher et ne pas se faire prendre.
Telle fut sans doute ma devise, ma précaution envers elle.

L'alcool est pourtant là; il suscite son attrait, l'expérience si peu interdite à laquelle aujourd'hui bien moins que demain elle aura accès.

Notre devoir, si tenté que l'on en soit capable, est de les alerter.

Nos enfants chéris.

Je veux taper fort.

Taper durable.

Pour que notre boulet ne vienne jamais mâcher leur cheville.

On va s'entendre pour se détendre...

demain.

Bonjour Carabus,

Merci pour ta réponse.
Bien évidement que ces médecins sont liés au secret médical.

En ce qui me concerne,
aucune confiance en mon médecin du travail.

Ce n'est absolument pas lié à son statut,
mais au "personnage" en lui même.

Et comme mon Parcours n'a eu aucune influence
sur mon travail,
j'ai passé sous silence cet aspect de ma Vie,
de ma Santé.

Bisous.

Qu'est-ce que tu veux dire par : "Il l'a également!" BB ?

hello Carabus

bientôt la reprise du travail, tu le sens comment?

biz

A BB : mes trois enfants (23, 25 et 26 ans) ont eux aussi une consommation festive.
On en parle souvent. Eux ne se questionnent pas, en revanche, moi je me questionne beaucoup.
Pour ma part, ça a commencé comme ça aussi : une consommation "festive" qui n'avait de festive que le fait qu'elle avait lieu lors de fête mais pour moi, c'était plutôt une consommation désinhibitrice.
La différence, c'est que moi, je ne me souviens pas avoir bu autre chose que de l'alcool. Dès mon plus jeune âge, chez mes parents, à la ferme, c'était le cidre à tous les repas.
Mes enfants eux, n'ont pas bu une goutte d'alcool avant 16 ans environ et je crois que c'est là toute la différence.
Il y a un tas d'articles parus récemment à ce sujet qui vont tous dans ce sens : l’alcoolo-dépendance se développe surtout lorsqu'il y a eu consommation d'alcool avant la maturation "complète" du cerveau.
Et là, je ne sais pas quand ton fils a commencé a consommer mais c'est plutôt ça, je crois, qu'il serait intéressant de savoir car je crois qu'il est maintenant clair que ça entre plus encore en jeu que le facteur génétique.

Ma reprise, c'est pour lundi,

mais je vois mon chef demain,

j'aurai plus de ressenti qu'aujourd'hui.


Bien que un peu stressé aujourd'hui,

ou plutôt impatient, mais pas d'envie d'alcool pour autant

L'important BB, c'est que ton fils en parle
et se pose la question. Ton expérience ne lui est pas anodine,
c'est normal qu'il s'inquiète pour lui, non ? (hérédité ou pas ...)

bon ben tu nous tiens au courant, hein !!

biz