Bonsoir,
J'ai arrêté, en janvier, mon alcoolisme grâce au baclo. Mais, j'ai rechuté en juin.
En janvier, j'avais réussi à me faire prescrire du Baclo. J'ai un très mauvais souvenir du traitement et du sevrage : perte de la notion du temps, de nombreux accidents de voiture évité de justesse, tremblements, dans l'impossibilité de tenir des objets, incohérence dans mes propos, chute dans mes escaliers...
Mais, j'acceptais tout parce que mon objectif était le résultat. Et, j'y suis arrivée. J'ai augmenté les doses jusqu’au moment ou je n'ai plus eu d'envie de boire. J'étais prête à aller jusqu'au bout du bout. Je ne travaillais alors pas, et j'ai donc aménagé ma vie par rapport au traitement (plus de voiture, éviter de voir les gens pour qu'il ne se rende pas compte de mon incohérence, dormir jusqu'à 11 h du matin)..... Et quand j'ai stoppé, j'ai été malade comme un chien, car je l'ai fait toute seule et sans doute trop vite. Pendant une semaine, je n'ai pu rien mangé, car le foie était malade, en overdose. Franchement ? j'ai cru mourir, toute seule dans mon coin, tellement j'étais malade.
En effet, mon médecin a bien voulu me prescrire le baclo, suite à mes nombreuses demandes de ma part (bref, je l'ai harcelé), mais bon..... n'a jamais voulu vraiment faire le suivi. Quand je disais que j'étais alcoolique, je l'indisposais. Quand j'ai dit à mon fils que j'avais un pb avec l'alcool, il a prit de la distance. A ma fille ??!! elle était déjà dans la bouteille, et je n'ai fait que la conforter que c'était familiale, donc pas de sa faute.
J'ai arrêté très vite le baclo, dès que j'ai stoppé l'alcool et que je n'avais plus du tout envie de boire. J'ai vite arrêté, car les effets secondaires étaient invivables. Après ? UN BONHEUR ! 6 mois sans avoir besoin de boire, de janvier à juin.
J'avais alors dit à mon doc "j'ai cru mourir pendant le traitement et le sevrage, si c'était à refaire, il faudrait que je sois hospitalisée (car, envies de suicide)". .
Et aujourd'hui, je dois tout refaire. J'ai les boites pour ça (car, mon médecin n'hésitait pas à me prescrire plus de 400 mg par jour, alors que j'ai pu arrêter à 150 mg), mais mon problème est que je travaille maintenant.
Je ne peux me permettre de perdre mon travail à cause de tremblements, de perte de concentration... etc
J'ai passé la période d'essai sans rien faire, de peur de perdre ce travail. juste à limiter les dégâts (ne pas boire en journée). Mais, je suis en train de m'isoler par l'alcool et de me détruire à nouveau, comme je sais si bien le faire.
Il va donc falloir que je reparte en campagne contre moi-même. Mais, j'ai peur. Je ne sais pas comment gérer ce sevrage, seule, et ne pas avoir d'effets visibles du Baclo.
Pourquoi avais-je tant d'effets indésirables avec 150 mg ?
Vais-je perdre mon travail ? Y a t-il des gens qui travaille sous Baclo ? J'ai besoin de conseils, d'encouragements, de personnes qui ont travaillées sous Baclo sans que quiconque sans rendre compte.
Si je le fais, je serais encore seule. Dans mon coin. Personne à qui en parler.
J'ai peur de me lancer au dessus du vide. Mais, je sais que je vais le refaire, quitte à tout perdre, parce qu’avec l'alcool, j'ai conscience que je perds déjà tout. J'ai besoin de votre aide, besoin de vos conseils, besoin de savoir, besoin de comprendre pour faire au mieux.
Merci
J'ai arrêté, en janvier, mon alcoolisme grâce au baclo. Mais, j'ai rechuté en juin.
En janvier, j'avais réussi à me faire prescrire du Baclo. J'ai un très mauvais souvenir du traitement et du sevrage : perte de la notion du temps, de nombreux accidents de voiture évité de justesse, tremblements, dans l'impossibilité de tenir des objets, incohérence dans mes propos, chute dans mes escaliers...
Mais, j'acceptais tout parce que mon objectif était le résultat. Et, j'y suis arrivée. J'ai augmenté les doses jusqu’au moment ou je n'ai plus eu d'envie de boire. J'étais prête à aller jusqu'au bout du bout. Je ne travaillais alors pas, et j'ai donc aménagé ma vie par rapport au traitement (plus de voiture, éviter de voir les gens pour qu'il ne se rende pas compte de mon incohérence, dormir jusqu'à 11 h du matin)..... Et quand j'ai stoppé, j'ai été malade comme un chien, car je l'ai fait toute seule et sans doute trop vite. Pendant une semaine, je n'ai pu rien mangé, car le foie était malade, en overdose. Franchement ? j'ai cru mourir, toute seule dans mon coin, tellement j'étais malade.
En effet, mon médecin a bien voulu me prescrire le baclo, suite à mes nombreuses demandes de ma part (bref, je l'ai harcelé), mais bon..... n'a jamais voulu vraiment faire le suivi. Quand je disais que j'étais alcoolique, je l'indisposais. Quand j'ai dit à mon fils que j'avais un pb avec l'alcool, il a prit de la distance. A ma fille ??!! elle était déjà dans la bouteille, et je n'ai fait que la conforter que c'était familiale, donc pas de sa faute.
J'ai arrêté très vite le baclo, dès que j'ai stoppé l'alcool et que je n'avais plus du tout envie de boire. J'ai vite arrêté, car les effets secondaires étaient invivables. Après ? UN BONHEUR ! 6 mois sans avoir besoin de boire, de janvier à juin.
J'avais alors dit à mon doc "j'ai cru mourir pendant le traitement et le sevrage, si c'était à refaire, il faudrait que je sois hospitalisée (car, envies de suicide)". .
Et aujourd'hui, je dois tout refaire. J'ai les boites pour ça (car, mon médecin n'hésitait pas à me prescrire plus de 400 mg par jour, alors que j'ai pu arrêter à 150 mg), mais mon problème est que je travaille maintenant.
Je ne peux me permettre de perdre mon travail à cause de tremblements, de perte de concentration... etc
J'ai passé la période d'essai sans rien faire, de peur de perdre ce travail. juste à limiter les dégâts (ne pas boire en journée). Mais, je suis en train de m'isoler par l'alcool et de me détruire à nouveau, comme je sais si bien le faire.
Il va donc falloir que je reparte en campagne contre moi-même. Mais, j'ai peur. Je ne sais pas comment gérer ce sevrage, seule, et ne pas avoir d'effets visibles du Baclo.
Pourquoi avais-je tant d'effets indésirables avec 150 mg ?
Vais-je perdre mon travail ? Y a t-il des gens qui travaille sous Baclo ? J'ai besoin de conseils, d'encouragements, de personnes qui ont travaillées sous Baclo sans que quiconque sans rendre compte.
Si je le fais, je serais encore seule. Dans mon coin. Personne à qui en parler.
J'ai peur de me lancer au dessus du vide. Mais, je sais que je vais le refaire, quitte à tout perdre, parce qu’avec l'alcool, j'ai conscience que je perds déjà tout. J'ai besoin de votre aide, besoin de vos conseils, besoin de savoir, besoin de comprendre pour faire au mieux.
Merci