Bien le bonjour,
Alors voilà.
Sur l'invitation pressente de Karine ! (que je remercie pour sa persévérance), voici mon "petit grain de sel" :
Premier contact avec le Baclo il y a quelques années. Une écoute attentive d'Olivier Amesein me laisse un sentiment partagé. Il est pour moi soit un génie, soit un imposteur. La lecture récente de son œuvre, le classera définitivement dans la première catégorie.
2011, hospitalisation pour un "diabète inaugural" : jolie expression pour dire que je suis condamné, toute ma vie, à m'injecter 4 piqûres quotidiennes d'insuline, au choix, dans les bras, le ventre ou les cuisses ! L'alcool a détérioré mon pancréas. C'est irréversible.
Dans mon malheur, une infirmière me demande si je serai intéressé par une consultation au service addiclologie de l'hôpital. J'accepte. Première rencontre avec Docteur Mamour au Féminin. Sa beauté n'a d'égale que son envie de soigner :
" - Le baclo, connaissez ?
- Ah oui, ça me parle ! Flashback : Olivier Ameisen, génie ou imposteur ?
- Vous êtes le patient IDÉAL ! Jeune + échecs avec Revia et Aotal... Le baclo est fait pour vous !"
Sauf que pour des raisons de calendrier, je suis renvoyé vers une autre personne, psychiatre de son état, qui elle, bien que affiliée à ce même service d'addictologie, ne voit pas les choses du même regard :
" - Vous êtes le patient IDÉAL ! Un traitement à l'ancienne fera l'affaire ! Avec votre pancréas cassé, le baclo c'est pas pour vous !"
Résultat du traitement à l'ancienne : benzodiazepines et antidépresseurs... que je prendrai à contre cœur quelques semaines seulement. Ça j'y reviendrai.
Un an passe.
Je décide de revoir Docteur Mamour au Féminin. Elle se souvient de moi (yes ;-)
" - Assez perdu de temps ! Les papiers sont là, lisez, signez, je vous fait l'ordonnance."
Hasard du calendrier. Ce jour là, le génial Olivier Ameisen nous quittait. Je lui apprend la nouvelle. Elle : "que dire de celui qui nous a tant apporté ?". Moi : "pas mieux".
Le soir même, je passe à la pharmacie. " j'ai envie de tenter ça, on va voir ce que cela donne !" regard approbateur de l'apothicaire. Ça j'y reviendrai aussi.
Maintenant fraîchement élu "baclonaute", je décide de me documenter sur cette pilule. Je tombe sur ce forum. Je lis ce beau témoignage de Sylvie : "Difficile d’évoquer la mort d’un homme quand celui ci vous a sauvé la vie". Poignant.
Après avoir lu les témoignages de happyday, so-so, Albéric, Riz17, Mathieu, Franck, Mimi, Karine! (J'en oubli tant d'autres). Je décide de m'inscrire le 4 août sur le forum.
En parallèle de mes lectures du forum, mon traitement se poursuit. Le service addicto m'entoure de soins :
> chaque semaine, rendez-vous avec une infirmière de l'hôpital pour un suivi : posologie, effets secondaires indésirables : tout est noté scrupuleusement !
Je leur parle du forum, pas peu fier de leur montrer le tableau d'aide à la répartition du baclo (merci célestin !). Ça fait son petit effet...
> chaque mois, rendez-vous avec une psychologue. Ca fait partie du contrat : "ici, pas de baclo sans psycho". J'accepte le deal... pour l'instant. L'occasion nous sera donnée d'en reparler j'espère !
> chaque mois enfin, rendez-vous, à ma plus grande joie, avec Docteur Mamour au Féminin.
Son rôle, c'est de coordonner le suivi. Ce qu'elle fait très bien (et non, je ne suis pas en train de tomber amoureux...)
Aujourd'hui, côté posologie, je suis à 140 mg. Voici la répartition :
08h30 : 30
11h00 : 20
13h00 : 20
15h00 : 30
17h30 : 20
19h00 : 20
Après avoir testé d'autres répartitions, celle-ci me permet de gérer au mieux les somnolences. Et oui, c'est le seul ES pour moi, ce qui me laisse penser que nous ne sommes pas tous égaux face au Baclo.
La progression lente est volontaire : l'idée est de limiter le plus possible la somnolence. Je suis graphiste, j'ai besoin d´être un peu éveillé pour être créatif !
Aujourd'hui, je ne suis pas encore indifférent. Il faut donc que je monte, tranquillement.
Je suis curieux et impatient d'entendre (et de suivre) vos conseils...
À j'oubliais...
Vous vous souvenez ? J'ai connu le service addicto suite à un "diabète inaugural"...
Aujourd'hui, grâce au baclo, je ne bois quasiment plus... je n'ai donc plus de diabète !
Je ne sais pas s'il y a une jolie expression pour cela ? "Diabète baclodurable" ?
Au plaisir de vous lire. Prenez soins de vous.
Merci Karine !
--
Auguste Derrière
Alors voilà.
Sur l'invitation pressente de Karine ! (que je remercie pour sa persévérance), voici mon "petit grain de sel" :
Premier contact avec le Baclo il y a quelques années. Une écoute attentive d'Olivier Amesein me laisse un sentiment partagé. Il est pour moi soit un génie, soit un imposteur. La lecture récente de son œuvre, le classera définitivement dans la première catégorie.
2011, hospitalisation pour un "diabète inaugural" : jolie expression pour dire que je suis condamné, toute ma vie, à m'injecter 4 piqûres quotidiennes d'insuline, au choix, dans les bras, le ventre ou les cuisses ! L'alcool a détérioré mon pancréas. C'est irréversible.
Dans mon malheur, une infirmière me demande si je serai intéressé par une consultation au service addiclologie de l'hôpital. J'accepte. Première rencontre avec Docteur Mamour au Féminin. Sa beauté n'a d'égale que son envie de soigner :
" - Le baclo, connaissez ?
- Ah oui, ça me parle ! Flashback : Olivier Ameisen, génie ou imposteur ?
- Vous êtes le patient IDÉAL ! Jeune + échecs avec Revia et Aotal... Le baclo est fait pour vous !"
Sauf que pour des raisons de calendrier, je suis renvoyé vers une autre personne, psychiatre de son état, qui elle, bien que affiliée à ce même service d'addictologie, ne voit pas les choses du même regard :
" - Vous êtes le patient IDÉAL ! Un traitement à l'ancienne fera l'affaire ! Avec votre pancréas cassé, le baclo c'est pas pour vous !"
Résultat du traitement à l'ancienne : benzodiazepines et antidépresseurs... que je prendrai à contre cœur quelques semaines seulement. Ça j'y reviendrai.
Un an passe.
Je décide de revoir Docteur Mamour au Féminin. Elle se souvient de moi (yes ;-)
" - Assez perdu de temps ! Les papiers sont là, lisez, signez, je vous fait l'ordonnance."
Hasard du calendrier. Ce jour là, le génial Olivier Ameisen nous quittait. Je lui apprend la nouvelle. Elle : "que dire de celui qui nous a tant apporté ?". Moi : "pas mieux".
Le soir même, je passe à la pharmacie. " j'ai envie de tenter ça, on va voir ce que cela donne !" regard approbateur de l'apothicaire. Ça j'y reviendrai aussi.
Maintenant fraîchement élu "baclonaute", je décide de me documenter sur cette pilule. Je tombe sur ce forum. Je lis ce beau témoignage de Sylvie : "Difficile d’évoquer la mort d’un homme quand celui ci vous a sauvé la vie". Poignant.
Après avoir lu les témoignages de happyday, so-so, Albéric, Riz17, Mathieu, Franck, Mimi, Karine! (J'en oubli tant d'autres). Je décide de m'inscrire le 4 août sur le forum.
En parallèle de mes lectures du forum, mon traitement se poursuit. Le service addicto m'entoure de soins :
> chaque semaine, rendez-vous avec une infirmière de l'hôpital pour un suivi : posologie, effets secondaires indésirables : tout est noté scrupuleusement !
Je leur parle du forum, pas peu fier de leur montrer le tableau d'aide à la répartition du baclo (merci célestin !). Ça fait son petit effet...
> chaque mois, rendez-vous avec une psychologue. Ca fait partie du contrat : "ici, pas de baclo sans psycho". J'accepte le deal... pour l'instant. L'occasion nous sera donnée d'en reparler j'espère !
> chaque mois enfin, rendez-vous, à ma plus grande joie, avec Docteur Mamour au Féminin.
Son rôle, c'est de coordonner le suivi. Ce qu'elle fait très bien (et non, je ne suis pas en train de tomber amoureux...)
Aujourd'hui, côté posologie, je suis à 140 mg. Voici la répartition :
08h30 : 30
11h00 : 20
13h00 : 20
15h00 : 30
17h30 : 20
19h00 : 20
Après avoir testé d'autres répartitions, celle-ci me permet de gérer au mieux les somnolences. Et oui, c'est le seul ES pour moi, ce qui me laisse penser que nous ne sommes pas tous égaux face au Baclo.
La progression lente est volontaire : l'idée est de limiter le plus possible la somnolence. Je suis graphiste, j'ai besoin d´être un peu éveillé pour être créatif !
Aujourd'hui, je ne suis pas encore indifférent. Il faut donc que je monte, tranquillement.
Je suis curieux et impatient d'entendre (et de suivre) vos conseils...
À j'oubliais...
Vous vous souvenez ? J'ai connu le service addicto suite à un "diabète inaugural"...
Aujourd'hui, grâce au baclo, je ne bois quasiment plus... je n'ai donc plus de diabète !
Je ne sais pas s'il y a une jolie expression pour cela ? "Diabète baclodurable" ?
Au plaisir de vous lire. Prenez soins de vous.
Merci Karine !
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Auguste Derrière
"C'est à force de CID ratés que Corneille cessa la boisson" - Auguste derrière
Traitement commencé en juillet 2013. En attente d'indifférence.
Traitement commencé en juillet 2013. En attente d'indifférence.