Bonsoir à tous,
Merci beaucoup pour vos gentils messages, Henriette, Claude, Byc, Valérie, Peter, Christobal et Nico.
Je vais essayer de répondre à tous, sachant que de vous écrire m'aide à faire le point avec moi-même : vous m'aider dans ma thérapie.
Alors pourquoi, je vis chez mon mari, Martha, tout simplement parce qu'il a acheté une belle maison dans laquelle, il y avait de la place pour loger toute ma famille, mes jumelles, issues de mon 1er mariage et notre fils.
Je l'ai suivi en pensant que l'amour est éternel sans douter d'une fin probable.
Sinon, je te remercie, Byc, de me faire autant de compliment en me disant que j'ai une belle personnalité et que j'aime les gens mais néanmoins, cela n'a pas toujours été le cas pour mes proches.
Je m'explique : pendant des années j'ai pourri la vie de mon mari, avec mes saouleries, mes caprices et mon égoïste. il m'a écrit un courrier pour m'expliquer les raisons de son détachement pour moi et je l'ai lu chez mon psy.
Avec son regard, j'ai constaté que mon mari a souffert pendant des années : mes excès, mes exigences l'ont rendu malheureux. Je ne l'ai négligé et j'ai même fermé les yeux sur tout ce qu'il faisait pour moi, sans jamais le mettre en avant et sans jamais le remercier.
Je n'ai pensé qu'à ma petite personne : certes j'étais alcoolique et en conflit avec moi-même dû à une enfance maltraitée. Aujourd'hui, essayer de me justifier auprès de mon mari, ne changera pas le passé et les mauvais moments qu'il a passé en ma compagnie.
Quand nous avons décidé de vivre ensemble, mon mari espérait vivre avec une femme aimante, et il s'est retrouvée avec une alcoolique, mal dans sa peau qui s'est détruit physiquement, a pourri les moments de quiétude par ses exigences, et l'a humilié à plusieurs reprises et lui a fait honte en société.
Aujourd'hui, il n'a plus de sentiment pour moi, souhaite une séparation, il faut que je l'accepte et c'est tout ce chemin que j'ai à parcourir, tu l'as bien noté Christobal. Il me faut du temps pour me reconstruire sans m'en vouloir car effectivement j'étais malade donc je n'ai pas agit avec malveillance, ni avec l'intention de nuire.
Effectivement, Peter, dans un ou deux je regarderai en arrière avec bienveillance, car je sais que désormais je ne referai plus les mêmes erreurs et que de toutes manières je ressortirai grandie de cette épreuve.
J'ai déjà gagné car je ne bois plus et cela c'est grâce au baclofène, maintenant reste, reste à soigner les dégâts commis.
Pour la coloc, Claude, je ne suis pas certaine que je serai une coloc très agréable et j'avoue qu'en ce moment je recherche plus la solitude que le partage, ça reviendra mais pas maintenant.
Donc, pour ceux qui ont encore la chance d'être entouré de l'amour de leur conjoint, je vous en conjure, ne faîtes pas comme moi, ne gâchez pas tout.
Je vous embrasse
Indifférente à 200mg. Descente doucement 10 mg
le 3 avril 2015 : 100 mg ; réaugmentation suite au décès de ma mère à 200mg et descente de nouveau à 60 mg
Il est indispensable de rester TRES vigilant si on ne passe pas à 0 alcool mais c'est pas grave; il faut le savoir c'est tout! />Le nombre d'adhérents fait la force de l'association pour que le baclofène soit reconnu ADHERER ce n'est pas une question financière, chacun donne selon ses moyens