Alors pour mon pied, c'est le pied !
Vu la tête de mon pied (si je puis me permettre) hier, j'aurais jamais cru que ça s'arrangerait comme ça.
Cette nuit, même pas mal. Et ce matin, même pas mal non plus si je pose mon pied précautionneusement. Même plus de béquilles ! Je peux bouger le pied et les orteils.
Et pour la couleur, c'est passé de bleu à légèrement gris.
Bon, j'y vais quand même mollo en ce qui concerne la marche mais je crois bien que c'est tout bon et que je vais pouvoir me passer de la case urgences.
Bref, encore désolée de tout ce remue-ménage et encore merci de toutes vos attentions que je pense ne pas mériter.
Quoique... J'ai justement écrit ça par mail à Marie ce matin :
Sinon, pour en revenir à nos échanges d'hier, quand je te disais que tu gérais, je voulais dire que tu gérais drôlement bien. Il se peut aussi que tu doives prendre sur toi pour gérer comme ça alors faut pas que t'hésites à en parler. Je sais par expérience que c'est pas bon de garder pour soi les efforts que l'on fait sans que les autres s'en aperçoivent. Ça finit par devenir frustrant.
Et puis je crois aussi qu'il faut que tu arrêtes de penser que ce n'est que parce que tu as de la chance que tu en es arrivée là, dans ce domaine ou dans d'autres. C'est sûr que tu as eu de la chance d'avoir été tirée au sort, mais la chance s'arrête là. Le reste, c'est parce que tu le mérites. Si si !
A l'inverse, ce n'était pas que de ta faute si tu as foiré tes concours mais aussi de la faute à pas d'chance.
Je crois que t'es un peu comme moi (désolée) : quand il t'arrive quelque chose de bien, tu attribues ça aux autres ou aux circonstances et quand il t'arrive quelque chose de pas bien, tu dis que c'est de ta faute et que tu n'as pas tout fait pour réussir.
Idem pour la mort de son père (pour ceux qui ont suivi depuis le début). C'était pas de chance qu'elle perde son père si petite et elle n'y était pour rien. En revanche, là où elle y est pour quelque chose, c'est dans son acceptation de sa mort. Et là, ça a dû lui demander pas mal de ressources qu'elle a dû trouver en elle et c'est tout à son honneur.
Ça peut paraître un peu présomptueux de donner des leçons quand on est soi-même débutant en la matière mais j'espère ainsi lui faire profiter un peu de ma récente découverte.
Et puis je crois aussi que beaucoup d'entre nous sont comme ça ici : ils ne pensent pas mériter l'attention et l'amour qu'on leur porte (enfants, conjoints, collègues ou amis) parce qu'ils ne s'en sentent pas dignes à cause de l'étiquette "alcoolo" qu'ils se collent eux-même à la peau et qui n'a toutefois aucun rapport avec les mérites qu'ils peuvent avoir en dehors.
Baclofun : non, je ne compte pas les mots qui sont écrits deux fois et je ne compte pas non plus les arbres.
En revanche, tu as trouvé le lama. Il n'en reste donc plus que
5 !
Autrement, n'aurais tu pas le même problème que
Martha avec les couleurs

?
Toi73 : si si, les mots peuvent soulager.
Sinon, j'ai encore fait un drôle de rêve de forum cette nuit :
J'ai rêvé d'un drôle de fil initié par
Lee et qui s'intitulait
Je vais bien. Curieusement, ce fil défilait sous mes yeux comme dans le jeu Zuma auquel je m'adonne actuellement.
Je répondais à Lee en ces mots : "
Je vais bien, un peu bizarrement mais bon... comme à cloche-pied". Dans ma tête, ça n'avait rien à voir avec mon pied mais avec ce décalage actuel entre mon état physique et mon état mental qui me perturbe beaucoup.
J'avais même failli répondre à Lee :"
Je vais bien, ne t'en fais pas" et puis je me suis ressaisie parce que ça me faisait penser au bouquin éponyme d'Olivier Adam qui est plutôt triste, même si je l'aime beaucoup.