Inserm:Anorexie / boulimie : une protéine bactérienne mise en cause
Voila ou en sont les recherches actuelles sur les TCA. Sans pourtant à mon avis aller au fond du probleme, cet article serieux demontre bien que le tout cela commence dans les intestins. Ils parlent d'une proteine qui serait produite par une bacterie intestinale. Mais leur solution est d'aller chercher un test pour decouvrir qui souffre de cette bacterie (par une prise de sang) pour pouvoir un jour trouver un medicament, et on en revient à ça, encore et toujours. Sans chercher à remettre en cause l'origine: une alimentation inapropriée et toxique. Surtout pas. La plupart des gens ne veulent pas remettre ça en cause. Car oui, tout part de l'intestin, la flore bacteriennne est anéantie, les paroies de l'intestin "grignotée" par des aliments acidifiants et du coup laisse passer des molecules qu'elle ne devrait pas, les neurones du systeme nerveux enteriques ne peuvent plus travailler et fournir la dopamine et la serotonine qu'ils devraient envoyer "en haut", au systeme nerveux central.
Notre maladie est multifactorielle, on le sait. Je n'ai jamais nié la part psy de cette maladie. Il y a beaucoup de personnes qui ont des problemes psy ET tentent de les resoudre en mangeant, en buvant. Et meme lorsque ils ont fait le tour avec des therapies , ont bien decortiqué leur probleme, ne comprennent pas pourquoi ils continuent de manger ou de boire.
C'est la qu'intervient le baclo avec reussite. Il arrive que l'on doive faire ces 2 traitements (psy + baclo)en meme temps, surtout lorsqu'on est jeune et je l'on a pas encore eu le temps de faire le tour du probleme.
Une fois le probleme psy resolu, 'digeré", une fois le baclo passé par la, nous nous retrouvons comme une personne soignée, sous traitement et dependante de ce traitement. Je l'ai testé , mon amie l'a testé, beaucoup l'ont testé. La baisse a sa limite tant que certaines conditions préexistantes n'ont pas changé.
Et c'est la que les avis divergent sur ces conditions. Donc je viens sur mon fil pour donner mon avis sur ça.
Ce qui préexistait à l'addiction, c'est un probleme physiologique et intestinal (on a deja parlé de notre 2eme cerveau, les intestins) C'est la que tout a commencé, nos intestins souffrent (que l'on soit alcoolique ou TCA, tous ces gens se nourrissent plus ou moins de la meme façon)
Lorsque l'addiction porte sur l'alcool, on a tendance à mettre de coté cette évidence. Pour les TCA, ça devrait l'etre un peu plus. Mais on resiste. On a pas envie de remettre sa façon de manger culturelle, conviviale, le sacrifice semble trop difficile. Surtout lorsqu'on est malade et que justement l'addiction porte sur l'alimentation. Il semble alors impossible de devenir un jour "indifferent" à ce qui a été le centre de notre vie depuis toujours.
Mais comme souvent, ce qu'on aime n'est pas ce qui est bon pour nous.
L'alcool n'est pas bon à haute dose, ça devient un poison et mais s'en passer ne pose pas de souci de santé.
Il en va de meme pour certains aliments. Ceux qui sont indispensables à la vie et sont adaptés à un etat de santé optimal, on les connait, les vegetaux, tous, et un peu de viande de tres bonne qualité, si on en a envie, ce n'est pas une obligation.
Et puis il y a les autres aiments. Ceux pour lesquels le corps doit se battre pour les transformer (lorsqu'il le peut)et envoie les residus intraitables, la ou il peut (articulations, lymphe, peau...) : céreales de mauvaises qualité, raffinées,"pesticidées", graisses industrielles, produits laitiers et animaux "hormonés" "antibiotiqués" .
Parceque au fur et à mesure des années de notre histoire, on a modifié cette alimentation sans se rendre compte des catastrophes qu'elle allait déclencher. Les maladies dégéneratives, "de civilisation". Elles ne sont pas normales ni ineluctables.
Que l'on soit d'accord ou pas, c'est un fait. Les generations qui viennent seront en moins bonne santé que nous. Elles vivront peut etre plus longtemps; tenues en survie par la science, avec des medicaments, des operations.... mais dans quel etat, avec quelle qualité de vie et au prix (dans tous les sens du terme) de quelles souffrances???
Etre à 30, 20, 10 ou 0 baclo, c'est tout à fait different. Je suis à 30 et je sens encore à chaque prise son effet. Tres leger, mais tres clair malgre tout.
Je ne tenterai la descente que lorsque mon organisme sera plus propre (cela prend 4 à 5 ans pour eliminer 40 ans d'alimentation toxique) qu'il recommencera à fabriquer tout ce qu'il aurait toujours du fabriquer, ces produits, hormones, enzymes, bonnes bacteries .
Apprendre à gerer ses emotions, je l'ai fait tout au long de mon parcours avec la sophrologie, multiples therapies, hypnose....., mediter etc, c'est un choix perso.
Si je ne suis pas encore capable à 20mg de baclo, de supporter l'agacement d'un enfant ou n'importequel autre truc penible du quotidien, sans manger. C'est pas que je n'ai pas appris à gerer, c'est que mes intestins, mon cerveau (qui sont liés) ne savent pas encore refabriquer la dopamine et la serotonine que les gens "pas malades" savent fabriquer.
Je vous remercie de ne pas enterrer mon message, meme si vous n'etes pas d'accord.
J'ai un avis different, je sais , mais chacun a le droit d'entendre et voir "si ça lui parle". Pour moi , tout cerebraliser n'est pas la solution (parceque j'ai testé!). L'important, c'est la physiologie. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas, apprendre à se maitriser , respirer un bon coup, mais tout cela est bien plus facile lorsqu'on a un corps qui fonctionne sans entrave à 100% de ses capacité, grace à une alimentation appropriée.