Salut Lamadeleine, Calou et Karine,
Pfuiiii, dur dur les 80mg ! Quatrième jour de prise et je pense pousser le pallier de quelques jours.
Je suis décidément très sensible à la molécule. Je suis venu vous lire quelques fois mais pas moyen d'aligner deux mots.
En fait, je suis pas mal ralenti, état fébrile, équilibre précaire. La prise de 17H c'est l'apéro avant l'heure, ni plus ni moins.
Comme si j'étais bourré. Les yeux brillants, je titube même par moment, pas moyen de me concentrer.
Ceci étant, si handicapant soit ce cap, je sais que celui ci est transitoire. Cela en vaut tellement la peine !!!
Encore une fois, les EI m'indiffèrent.
La priorité absolue, me libérer de l'alcool.
Le sursis, c'est pour la bouteille, plus pour ma vie.
Côté conso,j'ai bu tous les jours depuis mon dernier post mais à des quantités variables, sans jamais être bourré. Le baclo s'en charge d'une certaine façon
D'ailleurs, cela fait pas mal de jours que je ne me suis pas trouvé dans cet état. Plutôt bon signe me direz vous.
Certains d'entre nous comptabilisent leur conso et tiennent un vrai journal de bord. Je comprends la démarche et je trouve que cela est un bon moyen pour visualiser une baisse. La motivation en ressort grandie.
Mais cela ne m'intéresse pas. La quantité d'alcool est variable et elle n'est pas pour moi un marqueur d'avancée vers l'Indifférence.
Seule compte pour moi l'évolution du craving, son intensité, le temps durant lequel je vais lui résister.
Je continue à calculer ma journée pour retrouver la mauvaise copine; quand comment, où?
Ces questions vont et viennent, peut être de façon plus désordonnées, mais j'ai beaucoup de mal à l'expliquer.
En fait j'ai beaucoup de mal à écrire, à poser des mots là tout de suite
C'est comme si les habitudes se déstructuraient malgré moi... je ne peux pas vous en dire plus, seulement que cela me plait et m'interpelle.
L'effet de l'alcool ne change pas. Il reste puissant.
Le premier verre en appelle d'autres. Peu importe que je les bois ou non, l'appel, lui, est toujours au rendez vous.
On en revient toujours à la même nécessité: repousser ce premier verre.
J'y travaille, chaque jours mais comme à chaque fois, je ne sais jamais comment se passera la journée.
J'ai cette douce impression que mon corps s'imprègne du baclo. Il me déstabilise et j'aime ça. Il brouille les pistes, c'est pour moi un bon signe même si je ne sais trop comment l'expliquer.
Calou, le deuxième jour à 80 a tenu encore ses promesses.
Histoire d'imager, disons que j'ai passé la journée aux bords des larmes.
A fleur de peau, bouffé par des émotions incontrôlables, inattendues.
Et le lendemain, tout est revenu à la normale.
Lamadeleine, j'ai lu ton fil hier et oui, je te rejoins, ne pas avoir de stock at home est imparable. Cela m'a permis durant des années de limiter ma conso.C'est LA bonne solution pour ton p'tit rosé frais.
N'en mets plus dans ton frigo et le problème est réglé !!!
Karine que j'aime beaucoup, j'aime ton désordre, je passe très vite foutre le mien chez toi.
Combattre les habitudes ne sera pas le premier problème. Combattre l'anxiété, le stress seront les premiers.
-finir ces p... de travaux.
-reprendre le travail.
Voilà mes priorités. Une fois résolues, je suis certain que cela me donnera un nouveau souffle et m'aidera grandement dans ma guérison.
Je m'y attelle même si mes capacités sont altérées. Je vais en venir à bout, ce n'est qu'une question de temps.
Bises à vous tous !