. . . ce manque . . ., BB,
quel manque l'alccol comblait-il ?
pour moi, c' était un
manque de solution.
l' alcool jouait le rôle de porte de sortie,
une issue de secours,
qui ouvrait sur le vide, oui.
c' était un ailleurs,
mon ailleurs.
un espace-temps accessible en quelques minutes,
un territoire,
ma liberté, finalement.
et mon espoir de consolation.
espoir toujours déçu,
et source de tourments supplémentaires, oui.
aujourd'hui, ce qui me
manque, c'est cet "ailleurs" (illusoire) où me réfugier quand les mots, les regards, les circonstances, m'atteignent.
je suis heureuse de "faire sans" ce leurre, mais le
manque de ce lieu m' étreint.
mon rêve est que des bras s'ouvrent et deviennent cet endroit de
réconfort (terme employé par O. Ameisen).
un
manque, un vide, à remplir, avec de l'alcool, avec de la nourriture, avec ce qu'on aspire d'une cigarette ?
bah, pas cool !
BacloBises, BB !
en tout cas il faut résister ("à la tentation" . . . "et délivrez-nous du mal" . . .

)