Moi , c'etait à chaque fois que je faisais les courses, et que je passais devant mes choses dangereuses, je me posais la question si j'en avais envie ou pas et la reponse etait et est toujours non. Et surtout que je pouvais vivre ma journée sans avoir d'oscession recurante. Je ne pense à manger que lorsque c'est l'heure. Et ça, ça ne vaut que si l'on a mangé un repas "normal", c'est à dire suffisamment nutritif.
Les alcool n'ont pas ça. Ils n'ont pas besoin d'avoir bu de l'alcool pour nourrir leur corps et n'ont pas de vraie "faim physiologique" d'alcool. L'alcool on peut s'en passer totalement si on le desire.
Pour tester ça, on peut ne plus acheter de tout ça (y compris , l'alibi des enfants, pour celles qui en ont, ils n'ont surtout pas besoin de saletés qu'on leur achetait pour en avoir nous meme) et voir si on sent ce manque. Si y a aucun aliment nefaste et qu'on ne tourne pas en rond en deprimant, c'est bon.
Verifie aussi si une envie de manger 2 carrés de chocolat est "tranquille" (je me l'offre parfois le soir, avec mon mari, et je les savoure sereinement (du bon, noir 70% bio, evidemment

), sans precipitation, pour se faire un petit plaisir et n'appelle pas la tablette puis le reste. Et voir aussi si ce n'est pas un besoin apres une emotion negative.
C'est ça les differences avec l'alcool. Chez eux , c'est clair, chez nous, entre bouffe crise et bouffe necessaire, la frontiere est floue.