Bonjour à tous,
Voilà quelques mois déjà que je suis vos différents fils, avec l'envie de vous rejoindre. Le premier pas reste très difficile, mais c'est chose faite !

En quelques mots, je m'en remets à vous pour un peu de soutien et quelques conseils.

Voilà deux ans et demi que je bois, toujours un peu plus. S'il y a l'origine un véritable goût des bonnes choses, et donc des bons alcools, depuis de nombreuses années, j'ai dépassé s'en m'en rendre compte une limite qui n'aurait pas dû l'être. Sans doute est-ce lié à l'entrée brutale dans le monde du travail et des "adultes" à la fin de mon master.
Du petit verre de vin ou de la petite bière en rentrant le soir, je suis arrivé aux huit à dix "unités" les soirs habituels. Les week-ends, toujours un peu plus, on commence à midi... Les soirs de fête ou d'apéritif avec les amis... rien que vous n'imaginiez déjà.

Je suis fatigué de cette envie dévorante. Fatigué de m'entendre me répéter tous les matins "ce soir, rien" et de remettre le précepte en question quand sonnent 18 heures.
Le corps fatigue, les gueules de bois sont de plus en plus nombreuses. Tant de larmes versées, aussi, lorsqu'après quelques verres, j'écoute des chansons qui me rappellent le bonheur d'avant... Car avant, c'était mieux.

Et malgré cela, le coude se lève toujours, presque spontanément.

Il en temps d'en finir ! Tout seul, je n'ai pas réussi, avec l'impression de sombrer dans la folie au terme de la première journée.

Le baclofène, la solution ?

A ce jour je n'ai pas de médecin traitant. Après une séance chez un psychologue/addictologue, un échec cuisant, je ne sais pas vraiment à quel prescripteur m'adresser. Peut-être un membre du forum pourra-t-il me conseiller quelques personnes sur Paris en MP ? Quelqu'un, en tout cas, qui me prenne au sérieux, malgré mon âge. Il est difficile d'assumer son mal, il l'est encore plus de devoir le justifier.

Il est inutile d'en écrire tant et plus, car nos parcours ont tous des points communs.
J'espère que ma bouteille à la mer (!) voguera vers de beaux horizons...

Simon

Bonjour Simon

Paris, facile ..
Je t'envoie une excellente adresse en MP

Le baclofène, bien sur que c'est la solution

Bonjours et bienvenu sur le forum.

Le baclofène est LE médicament pour se sortir de l'alcoolo dépendance.

Sylvie t'as donné l'adresse d'un médecin prescripteur.

Surtout, restes sur le forum, tu y trouveras toute l'aide, le soutien et le réconfort dont tu pourrais avoir besoin.

Et surtout les conseils de personnes qui ont de l'expérience en ce domaine.

A bientôt.

Bonjour Simon
La bouteille a la mer aura été vite trouvée comme tu le constates, à peine vu ton message que déjà tu vas recevoir une bonne adresse
Oui ton jeune âge peut donner des a priori aux médecins, et pourtant, c'est si beau de te voir à peine sorti des études te prendre en main pour avoir une vie plus belle, plus vraie
Bienvenue par ici
Manue

Bienvenue Simon
Mon petit doigt me dit que tu vas te sortir très vite de cette impasse
Et je m'en réjouis pour toi

Bonsoir à tous,
Vos messages me touchent beaucoup, merci mille fois !

Comme je l'écrivais à Sylvie ce matin, je me permettrai d'écrire un petit mot après le premier rendez-vous, dont j'attends beaucoup (à tort peut-être ?).

Il me semble qu'après l'acceptation, c'est une nouvelle étape très effrayante... C'est plus facile quand on est petit, on a toujours un parent pour nous emmener chez le docteur et nous tenir la main pendant la piqûre !
A très bientôt..

Bonsoir Simon

Mais tu te rendras vite compte qu'ici c'est pareil, quelqu'un te prendra la main dès que tu en auras besoin
En attendant ton rdv, tu es le bienvenu pour poster ici, ou bien allez voir un peu chez d'autres ce qui se passe, tu peux aller sur Accueil, voir les videos, les infos, les membres qui ont posté récemment
Bref il y a des infos de partout et si tu as besoin de quoi que ce soit, on est là
Manue

bonsoir Simon

bienvenue dans l'aventure baclo!!!

biz

Salut Simon!

Bienvenue dans le début d'une toute nouvelle vie, grâce au baclo! Cette étape n'a rien d'effrayant, tu vas voir. Le pire c'est d'avoir réalisé que tu avais un problème d'alcool, de sortir du déni. Là tu as un traitement pour guérir de l'alcoolisme, c'est fantastique!

Te rends-tu compte que des milliers de gens meurent chaque jour parce qu'ils ne savent pas qu'il y a un médicament qui guérit vraiment de cette maladie ou pire, qu'ils n'ont pas réalisé qu'ils avaient une maladie qui s'appelle alcoolisme?

Toi tu as déjà franchi un pas de géant. Par la suite, ce sera pas à pas, augmentation après augmentation. Ouf. Tu as fait le plus dur.

Alors à la différence d'un enfant qui va se faire donner un vaccin avec ses parents, toi, l'adulte, tu as choisi, décidé de guérir.

Sylvie t'a donné le nom d'un prescripteur, tu y vas, tu dis les choses telles qu'elles sont, tu repars avec ta prescription, tu vas à la pharmacie, tu ingurgites ton premier comprimé, et voilà, la roue du destin est enclenchée vers ta guérison.

Déjà tu peux être fier de toi.

Et surtout Simon, n'attend pas trop avant de prendre rdv
Il y a 3 semaines d'attente en moyenne

Bonjour et bienvenu Simon.

Ici tu trouveras aide, soutien, aide, réconfort.

Tu as l'adresse d'un prescripteur, génial ^^.

Tu vas pouvoir commencer l'aventure Baclo, impeccable !

Comme te l'a dit Sylvie te l'a dit, essaie de prendre rendez-vous rapidement, les délais d'attente sont parfois un peu longs...

Vos messages positifs m'ont vraiment encouragé cette semaine, de même que quelques proches. Merci encore.
Rendez-vous la semaine prochaine... Avec des tas de questions en tête !

@Loup blanc libre : je n'avais pas vu les choses sous cet angle... Vous m'avez ouvert les yeux !

@Velvet : je passe beaucoup de temps à lire les fils des différentes baclonautes, qui sont une véritable mine d'information et de témoignages positifs. N'étant pas (encore) embarqué dans l'aventure, sans expérience, j'évite tout de même les commentaires invasifs pour le moment.

J'aimerais savoir si, dans les centres pro-baclofène, certains patients se sont heurtés à un refus de prescription par le médecin. Après recherches, je n'ai pas trouvé de témoignages allant en ce sens ici. Quelqu'un a-t-il déjà été concerné ?

Et, une autre question (si si, c'est parti !) : que faire en cas de déplacement (professionnel, personnel) à l'étranger ? La molécule réclame une régularité de prise. Mais avec un décalage horaire important de 5 ou 6 heures, comment faire ? Mettre son réveil pour poursuivre le traitement à l'heure habituelle ou s'adapter tout de suite à l'horaire local ? Il est possible que je parte en Asie quelques jours pour le travail, mais si cela présente le moindre risque, peut-être vaut-il mieux s'abstenir, surtout en début de traitement... Qu'en pensez-vous ?

A très bientôt.

Si ça peut t'être d'une aide quelconque en ce qui concerne le décalage horaire, va voir ici-->jeb6768
jeb est confronté aux mêmes problèmes que toi. Calou aussi.

Il faut que tu adaptes tes prises à l'horaire local.

Tu as pris le RDV avec ton doc ?

Tu peux poser ici toutes les questions qui te passent par la tête,

Profite !

Coucou Simon
C'est bien d'avoir plein de questions! si si
Pour ton rdv, je ne sais plus, c'est quand? as-tu la garantie d'avoir du baclo par ce rdv?

Ton voyage en Asie c'est quand?

Manue

Non, dans les centres pro baclo, personne n'est jamais sorti sans ordonnance, celui dont je t'ai donné l'adresse est sur à 200%.
Il fait parti du top 5 des meilleures adresses ...
As tu pris ton rdv ?

Déplacement à l'étranger : prendre le baclo aux heures habituelles de la m^me façon que tu manges et dors heures locales
Cela ne présente aucun risque, ne t'inquiète pas

Bonsoir Sylvie,
Merci pour ton conseil !
J'ai pris rendez-vous dès lundi, vous avez tous insisté, alors je me suis mis un coup de pied là où c'est désagréable ! On verra mercredi (10) ce qu'il en ressort !

Bonsoir Simon,

J'ai été très touché par ton appel à l'aide. Moi aussi j'ai commencé très jeune. A 20 ans à la mort de mon père. Contrairement à toi, j'ai pris l'alcool comme un médicament. Bien que ça ai démarré de façon festive je me suis très vite rendu compte que j'avais un problème avec le verre. Tout comme toi, j'ai cherché de l'aide, et j'ai eu un peu de mal à en trouver. Peut-être aussi du fait de mon âge. Moi aussi, je finissais mes soirées à écouter de la musique triste tout en me disant qu'un jour tout irait mieux. En vain.

Une chose est sur ce n'est ton jeune âge qui compte, ni le nombre de verres que tu bois. C'est le rapport que tu as au produit. J'ai cherché enfin de l'aide à 30 ans mais c'était déjà tard, et malgré plusieurs mois d'abstinence j'ai recraqué à plusieurs reprises. N'attends pas qu'il soit trop tard pour prendre le problème à bras le corps.

Je pense que le médicament ne fait pas tout. Certains parlent de tri thérapie ici. Je crois que c'est vrai. Baclofène, soutien médical et psy, forum. Tout cela peut t'aider.

Pour le reste tu es en de bonne main ici. Prends les conseils que l'on te donne et sois patient.

Bon courage dans ta démarche.

Barton

Bonjour Barton,
Mon petit doigt me dit que nous avons des tas de points communs, sans doute plus positifs que celui qui nous réunit ici... Merci en tout cas, d'avoir apporté ta pierre à l'édifice de mon espoir.
Je suis ton fil, désormais. Même si ta lutte t'épuise, tu es bien trop volontaire pour l'abandonner, c'est évident ! A toi aussi je te souhaite de t'en sortir, et nul doute que ce sera le cas.

@Karine : Prophétesse ! Le rendez-vous s'est très bien déroulé, exactement comme tu l'avais prévu ! J'ai pris mon premier (demi-)comprimé mercredi soir. Il ne reste plus au temps, à la bonne humeur et la volonté qu'à faire leur travail.

Des amis, mon frère qui m'encouragent, c'est beau. Et vos mots à vous tous, sur ce fil ou d'autres, sont tous aussi précieux ! Je commence à comprendre le "pourquoi" de ces "merci" que j'ai tant lus...

Côté pratique, le médecin m'a prescrit une prise en 3 fois ; matin, midi et soir (avec une augmentation progressive, tous les cinq jours). Je l'ai interrogé sur la méthode du ciblage plutôt que de l'imprégnation. Il m'a alors expliqué que, si la demi-vie de la molécule est de quelques heures, elle reste présente jusqu'à soixante-douze heures dans l'organisme. L'argument se tient ! Je vais donc suivre sa prescription à lettre dans un premier temps, dans l'optique de passer, si nécessaire, sur un ciblage par la suite.

Bonne journée à tous ! (Il ne fait pas trop moche ici, pour une fois, ça met du baume au coeur !)

Bonjour Simon!
C'est merveilleux que tu aies l'appui de certains de tes amis, de ton frère et oui ici aussi tu en aura beaucoup!

Mais ton plus fidèle supporteur, c'est génial puisque c'est justement celui qui te fera renaître de tes cendres (ton phénix), c'est-à-dire l'espoir que tu transportes dans ton cœur.

Cet espoir, entretiens-le, nourris-le, garde-le précieusement, comme le ferait Gollum dans le Hobbit avec son précieux
Ne laisse personne te l'enlever cet espoir.

Car le baclo ne fait pas tout, tout seul. Son meilleur allié c'est cet espoir. Et cet espoir te permettra de générer la détermination qu'il faut, l'implication pour la régularité dans les prises, toujours dans le but de guérir de l'alcoolisme.

Ce M. Baclo, il a besoin que l'on apprenne à le connaître, qu'on ait confiance en lui. Parce que des fois on peut douter de lui. Car il peut amener certains effets indésirables (EI). Oh il ne fait pas exprès! Et ce n'est pas systématique! Certains ici n'ont pas eu de EI, d'autres très peu.

Mais si ça t'arrive, ne baisse pas les bras. Dis-toi qu'à ce moment là monsieur Baclo travaille très fort pour toi dans le cerveau, un peu comme un plombier qui installe une nouvelle plomberie hyper performante, innovatrice, car avant il y avait un tuyau trop petit et en plus il était bouché. Le plombier refait cette tuyauterie et là le GABAb, ce matériau que ton cerveau ne produisait pas assez, va circuler comme un TGV.

Sauf que des fois, ça peut affecter d'autres parties. Un peu comme des désagréments collatéraux. Mais si on est patients, qu'on continue de faire confiance à la noble tâche du baclo, On remarque qu'après quelques jours, les EI tendent à s'estomper.

Bravo Loup Blanc pour ton message. Je l'ai aussi pris pour moi car je reconnais que les EI me font envie parfois de tout arrêter.

Simon tu tiens le bon bout comme je te l'ai dit en MP. Viens là aussi souvent que ton emploi du temps le permet. Tu trouveras les conseils de ceux qui s'en sont sortis. Certains sont médecins ou infirmières d'ailleurs. D'autres sont en cours de guérisons mais leur message lorsqu'on les lit peuvent nous aider à y voir plus clair sur notre propre cas. Et puis l'entraide et l'espoir que l'on y trouve sont sans détours le meilleurs allié pour la guérison.

Barton

JOYEUX ANNIVERSAIRE SIMON !

Belle journée.

Bonsoir à tous !
Il me tardait de revenir poster un petit message mais, l'emploi du temps étant ce qu'il est, je n'ai plus eu une seule seconde au cours des trois semaines écoulées.
Avant toute chose...

@Loup blanc : ton message était aussi magnifiquement écrit que proche de la réalité ! Je découvre, à chaque fois que je rends visite au forum, beaucoup de poésie... Il est très rassurant, presque motivant de découvrir que, non, le "goût du bien boire" s'abat sur n'importe qui, quelle que soit sa volonté, son origine, son milieu. Aucun sous-entendu mesquin dans cela, bien entendu ! Sans tomber dans le grivois, ni les détails sordides, ma tuyauterie reprend effectivement un service de qualité très fonctionnel ! ^^

@Barton : je regrette de ne pas t'avoir répondu avant mais m'y attelle de ce pas !

@Karine : ton message, une délicieuse cerise sur le gâteau. Merci !

Pour le reste, j'ai eu un deuxième rendez-vous hier et repars pour 20 jours de traitement. Aujourd'hui, on passe à 50 !
Au début, j'ai suivi scrupuleusement l'ordonnance : matin, midi et soir. Et puis, le dosage étant faible, ai commencé à "concentrer" la semaine dernière, à 40 mg : un petit cachet à midi, puis trois autres à 17 h, 19h et 21h afin de cibler l'envie (le besoin -_-). Il semblerait que cela soit un peu plus efficace...

Comme le soulignait Loup Blanc, les effets secondaires (ne sont-ils pas tous indésirables ?) ont rapidement pointé le bout de leur nez, en particulier lors des augmentations (tous les cinq jours, de 5 mg puis 10 mg d'un coup) : essentiellement des crampes dans les jambes au coucher, des bouffées de chaleur dans la nuque, sur le haut du dos et sur la crâne et, depuis samedi, des relâchements musculaires assez inattendus. Je dois reconnaître avoir cru dur comme fer y échapper, pensant sans doute qu'ayant pris le problème à bras-le-corps dès le début je m'en tirerais mieux et plus vite que d'autres. Bam ! Ravale donc ton insolence.

Reste toutefois de bonnes nouvelles : je commence à retrouver une certaine satiété, même dans un contexte festif (à part une cuite mémorable la vieille de la prise de sang, le week-end dernier, où je m'étais juré de n'accepter aucune invitation à sortir). Deux petites victoires même ! Un DIMANCHE ENTIER avec seulement deux bières de 33 cl (cela n'était pas arrivé depuis trois ans, je crois) et une soirée entière avec mon frère, venu me rendre visite ce week-end, avec cinq verres au total ! Il est le seul, je crois, qui ait vraiment compris les tenants et les aboutissants de ce mal et du traitement qui peut le chasse. Nous avons ri, "sobrement", comme nous n'avions (je n'avais) pas ri depuis des mois et des mois !
Certes, il est difficile d'"imposer" à ses proches un tel traitement ; mais une fois qu'ils en saisissent l'objectif...
Certes (bis), il est difficile de s'imposer tant de rigueur, mais je crois que Sir Baclo a aussi besoin d'un peu d'aide. Et quelle drôle de sensation de se coucher (quasi-)sobre !

En résumé (de digression en digression, je me suis un peu perdu ; pardonnez-moi), le traitement semble commencer à faire effet, mais peut-être est-ce seulement une impression. Dans tous les cas, je me sens très bien, bien qu'un peu fatigué. Le moral, le soutien, l'envie sont là ! Et vous, bien sûr, porteurs d'espoir sans qui je n'aurais pas trouvé la motivation...

A très bientôt !
Simon

Tu ne nous donnes pas souvent de nouvelle toi !

Mais elles sont très bonnes, tu es assez réceptif à la molécule car tu es à un assez faible dosage.

Tu prends ta répartition à bras le corps, tu t'écoutes, tu te test, il y a du résultat.

Si tu as besoin de conseils à ce sujet, nous pouvons d'aider.

Pour tes crampes prends du magnésium, on dit souvent du magnésium marine ou du Magné-B6 sans ordonnance.

Bah essaie d'avoir 2 secondes plus souvent !

bonne soirée !

Bravo pour ton début de parcours Simon

Oui pour les crampes, c'est assez typique en début de traitement, boire beaucoup d'eau et prendre du magnesium + vit B6, le matin

Pour les autres ES, ce sont surtout des ES de démarrage, ils vont passer (au profit d'autres )

Très contente que tu aies le soutien de ton frère, c'est très important d'être compris et entendu par un proche

Donc tu augmentes tous les 3 jours ?

Pour tes prises, avant de trop augmenter, il faudrait que tu mettes tes heures de prise et heures de craving, tu peux les inscrire dans ta signature

Bonne continuation

Manue

Salut Simon,
Comme te l'a dit Karine si tu a besoin d'un avis sur ta répartition, il faudrait que tu nous dise à quel moment tu commence à avoir envie de boire.
Telle qu'elle est il semblerait que ce soit vers 22h?
A bientôt.
Jacques

Bonsoir Karine, Jacques, Velvet,
Ouah ! La honte de ne pas écrire plus souvent...

En semaine, mon envie prend corps vers 18 heures : quand je sors du travail. Vite, un apéro !
Il me semblait qu'il fallait compter une heure pour que la molécule se diffuse, d'où le départ à 17h. Et puis ensuite, jusqu'au coucher...

Le week-end, c'est différent. Gros dormeur, je me lève rarement avant 11 heures ou midi et là, l'envie d'un apéro me tiraille dès le réveil... C'est pour cette raison que je n'ai pas voulu abandonner la prise de midi. La première de la journée qui puisse être suivie 7 jours sur 7.

Votre avis est le bienvenu !

Ps : hormis le besoin physique, l'envie mentale reste forte... Les heures d'apéritifs sont sacrées. Impossible de finir une journée ou attaquer un week-end sans. Jusqu'où sont ancrées nos habitudes ? Dans quelle mesure prennent-elles le pas sur l'envie...?

Ah tiens, bonjour Simon

Cool si ça commence à marcher !
A mon avis, la dernière prise est trop tardive, mais bon

Pis les prises se font avant le désir le besoin de consommer, donc le matin ce serait vers 11h qu'il faudrait que tu le prennes, et le reste à répartir dans la journée 1h, 1h30 avant ton craving du soir en plusieurs prise bien sûr.

A bientôt.

Merci les filles !
Demain je décale d'une heure (en avance) toutes les prises !

Si ton craving commence à 18h les prises après cet horaire ne servent pas à grand chose. Comme dit Sylvie il faut essayer d’éteindre le feu avant qu'il prenne (ou un truc comme ça...)
Moi je ferai 10 à 12h, 20 à 15h, 20 à 17h
C'est un conseil, après voir selon tes disponibilités et les ES. Regrouper d'un coup c'est peut-être un peu brutal niveau EI, donc tu peux le faire progressivement, en décalant tes 3 dernières prises d'1h etc..
A plus

Bonsoir tous !
J'ai commencé à décaler...
Je sens qu'on approche de but, vraiment, mais on n'y est pas tout-à-fait.

Tout-à-l'heure, j'ai passé un peu de temps au téléphone et BAM ! Crampe à la gorge... Des mois que cela ne m'était plus arrivé. Alors, oui, sans aucun doute, j'attaque le magnésium dès demain, car c'est vraiment trop douloureux.
Je suis toujours hésitant à établir un lien de cause à effet, m'enfin tout de même, toutes ces crampes impromptues...

J'en profite encore une fois pour vous remercier de vos conseils ! Et Maman-Karine aussi, qui me rappelle à l'ordre sans ménagement !

A bientôt,
Simon

Tu as raison il faut pas mettre tout sur le dos du baclo.

Il y a du mieux ici, suis contente !!!

Bravo Simon pour ton avancée. je vois que tu prends bien ton médoc et que tu es vigilants au EI. Ne mets pas tout sur le baclofène mais si tu n'as jamais eu de crampes ça vient certainement de ça. Surtout que les crampes en font partie d'après ce que j'ai lu. Essayes le magnésium et tu verras bien.

Crampe à la gorges, je ne savais pas que ça existait.
Moi c'est dans les orteils ou les mollets et je suis certaine que c'est le baclo, je n'en avais jamais avant

Certaines crampes s'appellent le priapisme !

Ok, je sors

Bonsoir Sylvie,
J'ai longtemps été coutumier du fait... Mais seulement quand j'étais au téléphone, après un long moment avec le combiné calé entre l'oreille et l'épaule gauche... Avant cela m'arrivait parfois au travail, en période de gros stress (ma collègue, affolée, prête à appeler les pompiers !), et puis cela s'est reproduit avant-hier.
C'est une sensation particulièrement inconfortable : impossible d'avaler, respiration coupée... Le seul moyen pour s'en débarrasser : s'allonger, la tête à l'arrière, ouvrir grand la bouche et tirer la langue... En espérant qu'il n'y ait personne autour !
Enfin, je ne le souhaite à personne.


@Carabus : je suis écroulé de rire ! C'est un peu ce qu'on m'a reproché récemment ! Tu ne sors pas, tu restes !

@Karine ! : j'essaye, promis !

Bonsoir,
Quelques mots de passage ici...

Je suis passé à 60 mg dimanche. J'ai l'impression que la porte est devant moi mais, zut, j'ai perdu les clés pour l'ouvrir et il fait noir. Impossible de les trouver pour ouvrir !

A vrai dire, samedi, je devais enchaîner deux soirées ; par crainte de finir pété, encore une fois, dans le métro, pour rentrer, j'ai un peu poussé la dose (à 80 mg dont 50 entre 19 h et 22h).
Et là, surprise ! Après une "petite" bière seul (50, 7.5), j'ai bu trois verres de rouge à la première soirée, deux de blanc à la deuxième (et le deuxième peinait à passer), et fini à la San-Pé-citron ! Retour sobre et en forme pour une belle nuit de douze heures.

Dimanche, lundi et ce soir, retour à la normale (en baisse tout de même). Après la petite victoire de samedi soir, j'ai presque honte d'écrire que je viens de finir ma bouteille de rouge. En plus, c'était un vin bio dégueulasse.

La renonciation est vraiment difficile... Parce que finalement, avec l'alcool, j'arrive un peu à perdre pied, à ne plus trop réfléchir. Qu'est-ce que c'est, une vie sans ? Une soirée bien arrosée où l'on trinque à l'eau claire quand les autres s'emplissent de champagne ?
Et ce plaisir de l'ivresse, par quoi le remplace-t-on ? Bien sûr, il y a l'appel physique, le corps qui réclame, mais quelle est la part mentale dans tout ça ?
Sacré claque, certaines habitudes sont plus ancrées qu'on ne le croit.

Je suis désolé d'écrire de tels propos, il m'en coûte. Mais si ce n'est pas ici, où puis-je le dire ?

Depuis dimanche, des acouphènes en journée, mais rien d'insurmontable.
Je tourne au Donormyl le soir (un demi) et passe de paisibles nuits ; mais en phase d'endormissement, un soir sur deux, je me réveille en sursaut, en apnée, avec l'impression qu'un troupeau d'éléphant vient de me passer sur les poumons. Y a-t-il une contre-indication à utiliser ces deux produits simultanément ? Où est-ce simplement lié au Donormyl seul ?

Ca avance donc.
Ne t'inquiète pas trop pour cette histoire d'ivresse.
Le baclo permet de ne plus boire de manière incontrôlé, il n'empêche pas de boire si on le désire.
Simplement les verres ne s'enchainent plus de façon non maitrisée

Quand tu seras à ta dose, tu choisiras ce que tu veux faire ...

Sinon pas de contrindication pour le dornomyl
Ce que tu décris est sans doute du au baclo, ça va passer

Coucou
Pour tes apnées, tu peux déjà voir avec ton médecin, peut-être en avais-tu mais maintenant que le baclo te réveille (ES normal), tu t'en rends compte

Je vois que tu as des prises tardives également, si tu peux avoir ta dernière prise plus tôt, ton sommeil sera meilleur, tout dépend de ton heure de craving en fait
Si c'est 18h, par exemple, tu peux avoir ta dernière prise à 17h

C'est un bon présage qu'avec ton augmentation temporaire tu n'aies pas bu beaucoup

Arrivé à la guérison, contrairement à l'abstinence, le baclo n'empêche ni de boire, ni l'ivresse, tu n'auras pas à te sentir privé, mais tu seras libre de ta consommation

Manue

Salut Simon!
Allez, tu y es presque!

Tu dis ceci:
"La renonciation est vraiment difficile... Parce que finalement, avec l'alcool, j'arrive un peu à perdre pied, à ne plus trop réfléchir. Qu'est-ce que c'est, une vie sans ? Une soirée bien arrosée où l'on trinque à l'eau claire quand les autres s'emplissent de champagne ?"

Tu as raison, renoncer à l'état d'ivresse qui nous rappelle le vide dans notre vie, le baclo ne peut le combler.
Ne plus réfléchir, perdre pied, ça fait partie de ton ancienne vie.
Ne faudrait-il pas penser à aller chercher un suivi psy s'il y a un trou dans ta vie, pour t'aider à cheminer?

Quand les autres s'emplissent de champagne, c'est peut-être qu'eux ne sont pas atteint de la maladie de l'alcoolisme.
Eux ils le peuvent.
Nous, on est atteint d'une maladie.
Est-ce que le diabétique s'empêchera d'aller au restaurant sous prétexte qu'il y a des desserts avec du sucre de servis?
Non, il fera avec.

Il ne pourra pas nécessairement guérir du diabète.
Toi, tu peux guérir de l'alcoolisme avec le baclofène.
Quand tu seras indifférent, tu ne te poseras plus ces questions.

Pour le sentiment d'avoir les poumons écrasés par un troupeau d'éléphant, je connais ça!
Le sentiment de se réveiller avec l'impression que si on ne respire pas, on va mourir?
En tout cas pour moi c'était un ES du baclo.
Ça s'est réglé une fois que j'ai atteint l'indifférence.

Continue, ça va aller.

salut Simon,
Ce que tu décris comme de l'apnée (qui n'est sans doute pas de l'apnée du sommeil) j'ai eu cet EI, ça passe comme c'est venu.

Bonsoir Simon,

Ne t'en fais pas pour cette envie d'ivresse. Moi aussi j'ai eu beaucoup de mal à en faire le deuil. Mais avec le recul, je n'aime pas du tout cette sensation. Je préfère courir et me vider la tête par le sport que par la cuite. Après je peux commencer d'en témoigner, le baclofène fait son effet. L'envie de cuite s'éloigne.

C'est clair que le sentiment de vide dont tu parles, je le connais bien. Il fait malheureusement partie de notre vie, et c'est bien par l'alcool que j'ai essayé de le combler. Ne sois pas trop impatient. Ce sentiment de vide à mon avis va s'atténuer au fil des années, lorsque tu auras commencé d'empiler des réussites, des bon moments vécus. Pour lutter contre tu peux faire de l'exercice, des activités qui te plaisent, notamment manuelle.

Tu peux aussi essayer la sophrologie, le yoga, l'hypnose. Ce sont des choses qui fonctionnent.

Allez tiens le coup et reviens nous voir vite.

Bonsoir à tous,
En avant propos, comme d'habitude, merci pour vos conseils !

Finalement, en y réfléchissant bien (parce qu'il me faut toujours un peu de temps pour méditer !), l'ivresse, on peut s'en passer. J'ai déjà fait trop de bêtises.
C'est qu'il faut réapprendre de nouveaux comportements, surtout lorsqu'on est entouré ; apprendre à rester lucide et surtout, à apprécier cet état.

On n'apprendra pas à un "vieux" singe (désolé, c'est une expression figée !) à faire des grimaces, mais je vous assure, c'est vraiment étrange, presque grisant, de ne pas finir la journée/soirée dans un état second !

Enfin, en quelques mots, il se passe plein de choses dans ma tête, en ce moment, comme si je sortais d'une longue sieste, du genre de celles qui laissent la bouche sèche et le cerveau embrumé.

@Loup-blanc : ton conseil est le bon, et tu n'es pas le première à me le donner. J'admire les personnes qui arrivent à franchir la porte du cabinet d'un spécialiste, de ceux qui guérissent l'âme. Mais c'est un pas que je n'arrive pas à faire. Une huître qui protège sa petite perle. Pour m'entendre dire que tout va bien et que je n'ai aucune raison de me plaindre, quand d'autres ont tout perdu ? Non, je le sais déjà. Le travail à faire, je le connais et je dois y arriver tout seul. Ne plus m'épandre sur ce passé chéri, mon enfance et puis mes cinq ans de fac, et accepter de vivre dans le morne présent.
Et puis, ma récente expérience avec un psychologue, avant l'été, m'a laissé un goût très désagréable. Qu'un inconnu aille tout de suite chercher le mal là où il n'y en a pas, ça m'a dérangé. En dix minutes, il avait répandu une quantité non-négligeable de gros sel sur une plaie qui ne demandait qu'à être refermée.

@Barton : tu as raison, toi aussi. Il faut "combler". J'ai repris la natation depuis quelques semaines, ça fait un bien fout ! Et il faut toujours se stimuler, encore et encore, ne jamais se laisser aller, et surtout pas en écoutant de vieilles chansons ! Je sais que tu me comprends bien.
Pour le moment, je pense à mon projet de boîte ; le business-plan va m'occuper quelques mois ! Et puis, il y a aussi ce voyage à Stockholm que je rêve de faire, voir si le pays dont je rêve pourra devenir ma nouvelle maison. Et bientôt, ce voyage à Hong-Kong pour le travail ! Passeport et billets ok, c'est sûr, je pars. Reste aussi les petits parfums que je crée... Bref ! Il ne faut pas trop perdre de temps à s'interroger sur sa condition, je pense que c'est le secret.

A bientôt !

Hello !

Contente que tu passes par ici, ça faisait 15 jours environ, donc du mieux...


A te lire je vois que tu y es, ça y est tu es indifférent à l'alcool, le baclo a fait son effet puisque tu t'interroges sur l'après.

Pas facile en effet, il faut tout reconstruire (se reconstruire aussi), surtout tiens nous au courant !

des bises

bonjour Simon

Je prends ton fil en route après avoir lu ton passage sur celui de Mathieu.

Je vois que tu es plein de projets et d'espoir, prêt à te battre.

Ce sont tes meilleurs alliés

Perso, je sais que c'est mon boulot ( une vrai passion) qui m'a sauvée

Comme toi je voyage beaucoup et à chaque fois, je n'ai rien changé à mes horaires de prise à l'autre boulot du monde.

Au bout de 2 ou 3 jours tout revenait à la normale

Question conso, si j'ai un seul conseil à te donner : aide la molécule

Moins tu vas boire et plus vite elle fera effet !!!

C'est peut-être d'ailleurs déjà fait

Pour moi l'indifférence a été rapide et à faible dose mais le parcours parsemé de bien des EI.

Je n'ai jamais lâché prise et aujourd'hui je ne regrette pas, crois moi

Je viendrai régulièrement sur ton fil suivre ton parcours.

D'ores et déjà bravo

Belle journée à toi.

Madeleine

Bonjour Simon,

je découvre ton fil par hasard, et le lis même si je connais à l’avance le contenu de la lettre que contient la bouteille que tu as jetée...

Comme ta démarche est doublement intelligente compte tenu de ton âge ! Tu as toi même prouvé que tu pouvais te prendre en charge tout seul et aller chez le médecin demander de l’aide, ce dont je te félicite. Ce n’est facile pour

personne mais je le répète, ça a dû l’être encore moins pour toi. Ta lucidité et ta détermination vont t’être d’une aide précieuse pendant cette aventure.

Et ton troupeau d'éléphants, ça s'est calmé? J'ai eu ça aussi à un moment, c'est carrément stressant, cette impression qu'on va manquer d'air.

Bon courage à toi.

Bien cordialement.

Salut Simon !

je viens de parcourir ton fil et je m'y retrouve
J'aurai cependant aimé avoir ta lucidité a ton age... Je me serais surement evité pas mal de souffrance inutile !

je te dit bravo pour ce chemin deja parcouru !

Pour la natation : je dis +1

Et pour finir, t'en fais pas ! Crois moi ... Il y a un après Baclo ou il est permis de profiter comme les autres de la vie.

Bonne route et encore une fois je te te souhaite une belle réussite !

Eh bien, eh bien ! C'est chouette, tous ces "nouveaux" qui apportent la pierre à "mon" édifice ! Que des inconnus puissent témoigner d'autant de compassion, ça me touche à chaque fois que je "passe" ici (comme le souligne si bien Karine ! )

D'ailleurs, Karine, on ne peut pas dire que l'indifférence soit là. Elle pointe simplement le bout de son nez ; mais un nez digne de celui de Pinocchio, qu'on voit arriver de loin avant de rencontrer le bonhomme caché derrière. C'est étrange : la consommation est totalement déréglée. Certains jours peu, d'autres beaucoup trop (mais moins qu'avant). Étrange, vraiment ! Mais pas désagréable quand on tâtonne le fil d'Ariane du bout du doigt... Par chance, je le sens, je n'aurais pas besoin de monter à deux boîtes par jour. Encore un peu plus et on y sera !
Je me suis fixé pour objectif l'indifférence à Noël ; ce sera un vrai défi, en famille et entouré, que de ne pas trop boire, mais j'espère pouvoir le relever.
Reste à trouver la force, aussi, de ne pas me servir le premier verre, celui qui annonce la fin d'une journée harassante.

@Madeleine : je m'en vais lire ton fil de ce pas ! Que de beaux témoignages ici !
@Mathieu : presque le même message qu'à Madeleine... Sauf que je t'ai déjà lu ! Merci encore !

@Sylvie : j'ai cherché ton fil, mais ne l'ai pas trouvé, car tu as tant posté. Ton qui apportes ton soutien à chacun ici, sans exception, j'aimerais beaucoup lire ton histoire.

Du reste, les éléphants ont décidé de regagner la savane ces derniers jours. La moiteur tropicale m'asphyxie parfois en journée, mais, encore une fois, je ne pense pas que cela ait un rapport avec le traitement. Quand bien même, c'est un moindre mal.

Je n'ai pas fait de fil.
J'étais guérie quand j'ai créé ce forum, mais j'ai raconté mon histoire à droite et à gauche comme ici
http://leplus.nouvelobs.com/co...-dangereux.html

Très beau témoignage de Sylvie sur son parcours et son indifférence.

Pourquoi te fixer noël comme objectif, tu y est presque !!

Juste à monter un chouia,

Du courage !

Une bise qui claque en passant, tiens !

Oui, Sylvie, c'est génial de savoir un peu mieux d'où tu viens et de savoir comment tu as créé l'association. Je n'avais pas saisi à quel point tu étais impliquée ! Chapeau bas !

@Karine : je préfère prendre le temps, y aller lentement : que sont quelques mois ? Après, c'est certain, l'envie d'avaler une boîte tout entière me démange parfois. Mais je m'en tiens à la posologie ; +10 mg tous les dix jours désormais.

Bravo Simon, ta patience sera récompensée

Bye

Madeleine

Bonsoir !
Me voilà de retour d'un long périple... Le voyage tant attendu et tant redouté est enfin arrivé ! Sur le plan personnel, fantastique ! Professionnel, un peu moins.
Et vis-à-vis du traitement... Pas calamiteux, mais presque. Une prise ratée, trop tardive, parce que l'on travaille non-stop, et c'est reparti pour un tour ! Et puis il faut reconnaître que le contexte ultra-festif des salons pro ne se prête pas vraiment à la modération.

Enfin, je me ressaisis. Voilà un bon moment que je tourne à 90 mg, et même si l'effet est bien présent, le craving, lui, ne s'en va toujours pas. In-extremis, cause rendez-vous suivant trop tardif, le médecin avait ajouté une mention "renouvelable 1 fois si nécessaire".
Inutile de dire que la pharmacienne antipathique qui s'est occupée de moi ne s'est pas privée renouveler juste la dernière partie l'ordonnance, et non la totalité... Les mots clés qui figuraient dessus étaient pourtant clairs. Au risque de sembler paranoïaque, j'ai bien cru lire de la mesquinerie sadique sur son visage.

En quelques mots, j'ai l'impression de stagner un peu, les petits cachets étant comptés avant le prochain rendez-vous. Pas vraiment de nouveauté depuis la dernière fois...

Hello Simon !

Les maitres mots tu traitement son PATIENCE et REGULARITE.

Enfin tu as 5 min a poster sur ton fil, hein?

Il va te falloir faire un +10mg,

Un conseil, change de pharmacie, la mienne, elle me donne 300mg pour 1 mois sans sourciller...

A tout bientôt j'espère !!!!

Tiens un autre témoignage de guérison, bientôt pour toi : http://www.rts.ch/video/emissi...es-miracle.html peut-être déjà posté....

Une bise qui claque en passant !

Oui 90 n'est parfois pas suffisant

Continue et garde le moral

La délivrance arrivera un jour !!!!

Bises

madeleine

Salut les filles !
Merci pour vos encouragements !
Je viens de regarder le reportage d'Arte diffusé le 31/10 (c'est ici : https://www.youtube.com/watch?v=sVhGDwtF2gg), fort enrichissant, qui m'a donné un regain de tonus.

Question pharmacie, je change à chaque fois : il y en a à tous les coins de rue à Paris ! Mais je vais finalement me cantonner à la toute première... Le pharmacien, lorsqu'il m'avait tendu le petit sac de potion magique, m'avait murmuré dans un sourire : "bonne chance !". Et en deux mots, il signifiait qu'il avait compris et qu'il espérait ne plus me revoir.

@Karine : comment procède ton docteur ? Tu prescrit-il des "surdoses" afin que tu te ménages une marge de manoeuvre ?

Je joue la légère surdose n'étant pas non plus fixée sur une dose
Alors mon psy la dernière fois, je lui ai dit, avec les 270 mg, ça tient toujours, c'est génial, je suis guérie
à la dernière ordonnance, c'était 280 mg, alors à la pharmacie, la fille-mais-c'est-beaucoup, m'a dit, ah il vous a baissé, c'est bien non?
La fille qui n'a rien compris

Mais j'aime avoir du stock, de l'avance, comme pour tout le reste

Oui être fidèle à une pharmacie ça peut être sympa, ensuite il y a moyen d'aller dans une autre, aucune trace sur la carte vitale, si c'est pour être tranquille

Le mieux est d'aller dans une pharmacie pas loin de ton prescripteur, qui pourrait avoir l'habitude

Pour mon doc, déjà je lui dit que j'en suis à tant de mg, qui est plus haut que la dose où j'en suis.

Ensuite quand je suis partis en cure ils m'en fournissaient, et d'un autres côté, j'en prenais à la pharmacie.

Autre chose, je n'attends pas un mois pour aller à la pharmacie, j'y vais toute les 3 semaines, c'est autorisé.

Voilà mes petites astuces.

Bonne journée !