Bonjour..!
Ce fait quelques temps que je vous lis, ce qui m'a permis d'avoir connaissance d'un maximum d'éléments et j'ai donc pu avancer dans mon parcours baclo avec assurance et détermination.
Je suis une femme de 38 ans, mariée, un enfant de 4 ans (réussi à pas boire pendant ma grossesse.. ché pas comment j'ai fait..! je ne devais pas être encore dépendante physiquement, j'imagine, car à part beaucoup d'envies de boire, je n'ai eu aucun symptôme de sevrage...)
Je n'aimais pas l'alcool, et pourtant j'ai commencé à boire, seule, dans mon petit studio sordide à 22 ans, histoire de moins sentir le temps passer, en attendant des jours meilleurs...
Les jours meilleurs sont arrivés, mais l'alcool n'est pas parti...
J'ai bu pendant 16 ans (moins neuf mois..!) entre une et trois bouteilles de vin chaque jour, parfois panaché avec de la bière, avec des périodes d'alcools plus forts.
J'ai commencé à avoir des cravings l'hiver dernier, avec pertes de mémoire systématiques...
A me traiter du pire tous les matins, me trouvant faible, culpabilisant, etc..
Bref, vous connaissez tout ça par coeur..!
Cet été, je me suis décidée à réagir, puis agir, étant enfin consciente que ça me dépassait et que je n'étais pas responsable de ceet état, que j'étais malade.
Où suis-je allée ? Je n'avais pas d'autres info que le Csapa de ma ville, ppff, rien que de l'écrire, ça me hérisse.
Ces gens sont des incompétents, des gens qui font du commerce, qui se fichent pas mal de tes demandes.
Le docteur m'a difficilement prescrit 30 mg le premier mois, 60 le deuxième, et c'est lorsque j'ai compris après une discussion très animée avec le docteur que je n'obtiendrais pas plus de 90 mg, que je me suis rendu compte qu'il fallait faire autrement.
(Chuis parfois longue à la détente..)
Ces dosages sont pires que tout, ça avait tendance à décupler l'ivresse sans me calmer l'envie de boire, un très mauvais cocktail.
Coup de chance, la psy du Csapa est géniale, et elle m'a trouvé un prescripteur..
De là, l'aventure a vraiment commencé !
Montée à 120 rapidement, puis de 10 en 10 chaque semaine, je suis aujourd'hui à 170mg.
Mes cravings sont essentiellement le soir vers 19h, mais j'ai aussi une faiblesse à midi.
Donc, comme mon doc croit plus en l'imprégnation, mais que moi, je pense qu'il faut aussi cibler le craving, on a fait un mix au niveau de la répartition.
Et comme au-delà de 4 comprimés par prise, je ne me sens vraiment pas bien, j'ai depuis deux semaines, fractionné en cinq prises :
8h = 30 mg
11h= 30 mg
14h= 30 mg
16h45 = 40 mg
18h30 = 40 mg
Mes conso ont nettement diminué, je suis passée de 1 à 3 bouteilles contre 1 à 3 verres, le soir.
Mais, je continue à consommer, je ne peux pas m'en empêcher, est-ce normal ? est-ce que vous pensez que je n'ai pas encore atteint l'indifférence ?
A savoir que le reste de la journée, je pense très peu, voire pas à l'alcool.
Au final, c'est quoi l'indifférence ?
Est-ce que c'est irréalisable d'espérer ne plus boire du tout certains soirs ?
J'ai aussi eu une rechute avant-hier, très contrariée, j'ai bu une bouteille de vin. Hier soir, 1 bières + 3 verres de vin.
C'est nettement mieux, je me réveille en forme (en dehors d'hier matin), je vis mieux, même tellement le baclo me rend parfois confuse, la tête qui tourne, un peu nauséeuse.
Je ne sais pas où j'en suis, alors je vous lis, ça me conforte et me réconforte, mais je suis aussi un peu perdue.
Je vois mon doc courant de semaine prochaine, amis je me disais que vos conseils pourraient m'être précieux.
Mercie de m'avoir lue,...
Message édité 8 fois, dernière édition par -Audrey-, 01 Juin 2015, 17:25
Ce fait quelques temps que je vous lis, ce qui m'a permis d'avoir connaissance d'un maximum d'éléments et j'ai donc pu avancer dans mon parcours baclo avec assurance et détermination.
Je suis une femme de 38 ans, mariée, un enfant de 4 ans (réussi à pas boire pendant ma grossesse.. ché pas comment j'ai fait..! je ne devais pas être encore dépendante physiquement, j'imagine, car à part beaucoup d'envies de boire, je n'ai eu aucun symptôme de sevrage...)
Je n'aimais pas l'alcool, et pourtant j'ai commencé à boire, seule, dans mon petit studio sordide à 22 ans, histoire de moins sentir le temps passer, en attendant des jours meilleurs...
Les jours meilleurs sont arrivés, mais l'alcool n'est pas parti...
J'ai bu pendant 16 ans (moins neuf mois..!) entre une et trois bouteilles de vin chaque jour, parfois panaché avec de la bière, avec des périodes d'alcools plus forts.
J'ai commencé à avoir des cravings l'hiver dernier, avec pertes de mémoire systématiques...
A me traiter du pire tous les matins, me trouvant faible, culpabilisant, etc..
Bref, vous connaissez tout ça par coeur..!
Cet été, je me suis décidée à réagir, puis agir, étant enfin consciente que ça me dépassait et que je n'étais pas responsable de ceet état, que j'étais malade.
Où suis-je allée ? Je n'avais pas d'autres info que le Csapa de ma ville, ppff, rien que de l'écrire, ça me hérisse.
Ces gens sont des incompétents, des gens qui font du commerce, qui se fichent pas mal de tes demandes.
Le docteur m'a difficilement prescrit 30 mg le premier mois, 60 le deuxième, et c'est lorsque j'ai compris après une discussion très animée avec le docteur que je n'obtiendrais pas plus de 90 mg, que je me suis rendu compte qu'il fallait faire autrement.
(Chuis parfois longue à la détente..)
Ces dosages sont pires que tout, ça avait tendance à décupler l'ivresse sans me calmer l'envie de boire, un très mauvais cocktail.
Coup de chance, la psy du Csapa est géniale, et elle m'a trouvé un prescripteur..
De là, l'aventure a vraiment commencé !
Montée à 120 rapidement, puis de 10 en 10 chaque semaine, je suis aujourd'hui à 170mg.
Mes cravings sont essentiellement le soir vers 19h, mais j'ai aussi une faiblesse à midi.
Donc, comme mon doc croit plus en l'imprégnation, mais que moi, je pense qu'il faut aussi cibler le craving, on a fait un mix au niveau de la répartition.
Et comme au-delà de 4 comprimés par prise, je ne me sens vraiment pas bien, j'ai depuis deux semaines, fractionné en cinq prises :
8h = 30 mg
11h= 30 mg
14h= 30 mg
16h45 = 40 mg
18h30 = 40 mg
Mes conso ont nettement diminué, je suis passée de 1 à 3 bouteilles contre 1 à 3 verres, le soir.
Mais, je continue à consommer, je ne peux pas m'en empêcher, est-ce normal ? est-ce que vous pensez que je n'ai pas encore atteint l'indifférence ?
A savoir que le reste de la journée, je pense très peu, voire pas à l'alcool.
Au final, c'est quoi l'indifférence ?
Est-ce que c'est irréalisable d'espérer ne plus boire du tout certains soirs ?
J'ai aussi eu une rechute avant-hier, très contrariée, j'ai bu une bouteille de vin. Hier soir, 1 bières + 3 verres de vin.
C'est nettement mieux, je me réveille en forme (en dehors d'hier matin), je vis mieux, même tellement le baclo me rend parfois confuse, la tête qui tourne, un peu nauséeuse.
Je ne sais pas où j'en suis, alors je vous lis, ça me conforte et me réconforte, mais je suis aussi un peu perdue.
Je vois mon doc courant de semaine prochaine, amis je me disais que vos conseils pourraient m'être précieux.
Mercie de m'avoir lue,...
