@ caroli
"et que le Selincro peut être une autre voie de guérison."
Si dans le meilleur des cas le Selincro permet de diminuer la consommation (mais pas mieux que l'Aotal ou le Révia), ce n'est pas une voie de guérison : l'alcoolo reste alcoolo ! il boit juste un peu moins...
Comme pour les AA, l'alcoolique reste un alcoolique sauf qu'il est abstinent.
Quant au fait qu'il ne fonctionne pas pour tout le monde, je ne conteste pas, mais je précise :
- le baclofène n'est pas de l'Espéral et un malade guéri de son alcoolo-dépendance peut continuer de boire en excès pour différentes raisons de la même manière que les 3 millions de buveurs excessifs non alcoolo-dépendants. Donc soyons déjà d'accord sur la notion de fonctionner ou pas. Le baclofène tue le craving, il n'empêche pas de boire. Que ce soit clair !
- celui qui est guéri de son alcoolo-dépendance (disparition du craving) mais qui consomme de manière excessive en utilisant l'alcool comme médicament : anti-stress, anti-timidité, somnifère, etc doit finaliser sa guérison avec un psy.
@ nicko
Concernant les ES qui t'ont conduits à l'arrêt, c'étaient ceux du baclo, de la Nalrezone (et Seresta aussi j'ai vu sur tes posts) ou les deux/trois combinés, plus l'alcool en prime ?
Merci si tu pouvais remplir le
Petit questionnaire posologie Baclofène il est aussi bien destiné aux réussites qu'aux échecs/abandons.
Avec plaisir aussi si tu peux nous parler de ton expérience Selincro.
Beaucoup l'abandonnent pour cause d'ES dès le premier cachet et toi tu supportes bien alors que tu avais déjà des ES "insupportables" dès 40-50 mg de baclo.
A te lire,
Yves
"Il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome" ALBERT EINSTEIN "Les miracles ne se produisent que dans l'âme de celui qui les attend" STEFAN ZWEIG. Citations choisies par le Dr Ameisen en préambule de son livre.