salut Ă  tous et Ă  toute

voilĂ , c'est promis, demain j'arrĂȘte, mais pas aujourd'hui, pas encore, pas dĂ©jĂ ...
je suis étonnée de voir que tous vous y arrivez déjà, presque facilement...
moi non, je n'y suis pas, pas encore! je ne suis pas assez sure de moi pour le moment et bien qu'ayant atteind mon seuil d'indifférence, je ne veux pas descendre!!!!je reste entre 80 et 90 suivant mes semaines et cela me convient parfaitement.

voilà mon parcours : j'ai commencé le baclo avec un baclo doc pas assez confiant...je suis restée deux mois à 40 ! j'attendais le déclic. En fait c'était un psy et il était plus sur le versant de la culpabilité et le manque et l'habitude...que sur le profil baclo.

heureusement grace au forum, je me suis vite fait entrainé dans une expérience magnifique : une rencontre en provence! des vrais gens, partageant mon problÚme d'addiction et mon "baclo"! le vrai bonheur : une expérience chaleureuse et remplie de vie, de tendresse,d'expériences diverses, de témoignages...de complicité.

la j'ai rencontré des femmes qui m'ont marqué :
so qui m'a permi de voir Ă  quel point j'Ă©tais encore loin du but;

claire que j'ai trouvé envoutante par sa beauté, sa douceur, sa chaleur;

une autre jeune femme magnifique aussi qui j'espÚre aura réussi à faire publié son livre sur son expérience avec le baclo...et qui je l'espÚre me recontactera un de ces jours car j'aimerai vraiment la revoir....

et une femme venant de belgique avec qui j'ai tout de suite eu des affinité mais qui a coupé les ponts assez rapidement (pas seulement avec moi mais avec les baclonautes).

et puis il y avait aussi un homme, un chevalier ...c'est lui qui m'a fait rencontré un nouveau baclo doc et c'est grace à lui que j'en suis là aujourd'hui.

un petit message perso pour celui qui se reconnaitra : avec le recul, je regrette de ne pas avoir fait le voyage avec lui, cela aurait peut ĂȘtre pu nous aider et nous rapprocher ...

autre message pour Franc s'il me lit : je regrette aussi de ne pas avoir eu la chance de te rencontrer Ă  ce moment la puisque nous n'avons pas pu le faire par la suite (mais cela peut encore se faire j'espĂšre)

suite à cette rencontre, j'ai donc consulté un super baclo doc -le meilleur je pense! une gentillesse, une écoute, croyant complÚtement dans le baclo mais n'oubliant jamais de te féliciter pour ton avancée et tes progrÚs dans la vie de tous les jours...un humain aimant son métier et les autres humains aussi imparfaits soient ils!

et puis il y a eu ma fée...c'est une fée qui ne vous contacte que par messages privé et qui vous soutient au fil des jours malgré les problÚmes que cela lui a causé....

mais le suite c'est pour plus tard car ma famille m'appelle: MANGER !!!!!! merde j'ai pas vu le temps passé, et j'ai raté l'heure de l'apéro!

TrĂšs beau texte.
Le baclo ça marche vite ou lentement. Puis quand ça marche ça marche un temps, le temps qu'on veut bien lui donner ou se donner. Donc ça dépend...
Falovon.

Tu arrĂȘtes quoi?

pour Jack...demain j'arrete : le baclo ! je me mets en descente si tu préfÚre.


je reprends donc...ma fĂ©e est arrivĂ©e et m'a aidĂ© ; elle ne me parlait pas que du baclo, elle m'envoyait une lien pour une chanson, me parlait d'elle, elle est mĂȘme allĂ©e jusqu'a me biper quand je n'arrivais pas Ă  ĂȘtre sĂ©rieuse dans mes prises.Elle Ă©tait la prĂ©sence indispensable Ă  mes cĂŽtĂ©s dans ces moments un peu difficiles.Je lui en suis d'autant plus reconnaissante qu'elle se mettais en danger pour le faire (mari un peu jaloux). C'est grace Ă  elle que j'ai tenu le coup!

pendant ce temps mon baclo doc m'aidait à atteindre mon seuil d'indifférence, à mon rythme et à ma guise, me laissant une marge de manoeuvre et n'oubliant jamais de me féliciter pour ma persevérence, mes progrés....

et puis un jour je me suis rendu compte que ça y Ă©tait! joie, bonheur, prospĂ©ritĂ©! je ne voulais pourtant pas arrĂȘter d'augmenter le baclo mais baclo doc m'a dit qu'il ne fallait pas pousser plus loin, qu'il fallait que je me fasse confiance...on a donc dĂ©cidĂ© ensemble que je m'autorisais Ă  augmenterde 10 dans les cas graves ou les "urgences".

a cette mĂȘme Ă©poque, je n'avais plus envie d'aller sur le forum car ni ma fĂ©e ni mon chevalier ni scyan ne me contactaient. AprĂ©s quelques Ă©changes avec loup, je me suis peu Ă  peu mise en retrait; plus dans l'observation de moi mĂȘme et de mes difficultĂ©s.

peu d'ES, peu envie de boire (ou parfois envie mais pas besoin...et en petite quantitĂ©)moral moyen (on se sent seul quand on ne bois pas! les fĂȘtes sont moins belles, on n'est plus dans la mĂȘme ambiance...)j'avais un regard moins indulgent, pas encore aigrie mais il fallait faire attention;j'avais pourtant l'impression d'ĂȘtre plus zen, parfois contemplative...

puis derniÚrement il m'est arrivé un gros coup dur (au niveau émotionnel comme professionel...touchant toutes les parties de moi-femme, mÚre,éduc) et là je me suis demandée si je n'allais pas replonger dans l'alcool car dans mes souvenirs ça aidait bien de sombrer...j'ai augmenté le baclo de 10 pendant une semaine mais je pense que c'était une bétise: cela ne servait à rien sauf à me faire culpabiliser (incapable me murmurais je à l'oreille...tu peux augmenter tant que tu veux, cela n'enlÚvera pas la dépression dans laquelle tu te trouve; ne rajoute rien , va voir le toubib, explique lui et il verra . donc je suis de nouveau à 80 mon seuil depuis plusieurs mois et j'ai un anti dépresseur qui commence à faire effet...tout va de nouveau mieux pour moi.


ma fĂ©e Ă  repris contact; c'est sans doute un signe ! je me sens comme une malade qui attends sa sortie pour entreprendre sa convalescence. je ne rayonne plus comme il y a quelques mois car j'ai Ă©tĂ© profondement blĂ©ssĂ©e, en colĂšre, triste...mĂȘme pendant cette descente aux enfers pour moi, ma consommation d'alcool n'a pas augmentĂ©, ce qui est un sacrĂ© rĂ©sultat .

au fait parlons de ma consommation : je ne bois plus tous les jours; ma consommation mĂȘme en soirĂ©e est rĂ©duite (je pense que depuis le mois de juin j'ai du au maximun boire 4 verres -biĂšre ou vin) et cela pas trĂšs souvent. Parfois le soir je m'offre un apĂ©ro ou alors le dimanche. Il n'y a pas de rĂšgle par contre pour ĂȘtre tout Ă  fait honnĂšte je suis encore pas mal dans la culpabilitĂ© quand je m'octroie un petit plaisir (je vais jusqu'a vĂ©rifier le lendemain l'Ă©tat de la bouteille pour ĂȘtre sure de ne pas avoir abusĂ©!)

voila, je suis devenue un peu obsessionelle et je me fais enguirlander par le baclo doc qui veut que je garde mes plaisirs et qui trouve que je suis loin d'ĂȘtre encore alcoolique...mais moi j'ai peur alors il va falloir que je travail sur moi ...

alors c'est pour cela que je ne suis pas prĂȘte pour arrĂȘter...le baclo

il faut que je prenne mon temps, que je m'assume, que je guerrisse de mes angoisses et de mon sentiment de culpabilité qui est ancré depuis des lustres...

voilĂ  mon histoire...enfin une partie

il faudra que je vous parle aussi de ....

a bientĂŽt

D'accord avec toi, la descente se fait au fur et à mesure que l'on gagne en confiance et que l'on se guérit des angoisses et de la culpabilité.