Deux ans que je traine mes guĂŞtres dans le coin.
Alcoolique puis indifférente.
Jamais de 0 alcool mais plus jamais de pulsions.
Face aux fêtes et mauvaises nouvelles, le même manque d’intérêt pour les degrés.
Parfois triste ou en colère de ne plus trouver d'exutoire mais bien campée dans mes bottes et sachant ce pourquoi je me battais.
Vrai que je me suis éloigné des relations sociales dans lesquelles je me sens en représentation, sources de stress anguleuses dont l'alcool n'adoucit plus les contours.
Vrai que je suis passée, très lentement de 280 mg a 160mg.
Mais vrai aussi que, ce soir, j'attendais ce fichu premier verre du réveillon qui enfin peut être calmerait l'angoisse de devoir me comporter "normalement".
C'est la première fois depuis mai 2013 que je ressens ce désir de boire exigeant.
J'ai d'ailleurs éclusé 6 verres en tout, plus du tout dans mes normes, bien que je ne me sente pas ivre ni désireuse de
poursuivre.
Alors?
Angoisse d'affronter des situations conflictuelles sans doudou ou dose limite de baclofène?
Les deux conjuguées?
Bref, 01h45, seule avec une bière( finalement je poursuis) alors que Las est parti, sentant le besoin de plus encore, je cherche la magie de Noël...
M'aurait on menti?
Je ne vais pas augmenter quotidiennement mais 20 ou 30 en plus dans le cas de possible panique, pourquoi pas.
Qu'en pensez vous les dinosaures du temple?
Je me sens de nouveau débutante.
La trouille que la bĂŞte immonde repointe son groin chez moi.
Je n'ai aucunement du faire preuve de volonté avec le baclofène, il a rempli son rôle, le mien reste à définir et ça... Ouch!