Bonjour...
Le temps passe à une vitesse éclaire...
Oui Zulu je comprends quand tu dis de faire attention pour ne pas perdre son indifférence...
J'ai commencé le baclofène début décembre et tout a super bien été durant la période des fêtes... Pas de dérapage et je sentais que l'indifférence prenait le dessus...
J'avais dit à ma fille qu'après les fêtes je souhaitais ne plus entrer d'alcool dans la maison afin de m'aider à prendre de nouvelles habitudes de vie...
Ce à quoi elle a consenti... bizarrement, elle c'est trouver face à face avec sa propre consommation... Moins je buvait plus elle consommait... Et hop ! Miracle un matin elle me dit qu'elle souhaite prendre du baclofène...
Nous avons pris rendez-vous avec le médecin, elle a commencer le baclofène, nous n'avons pas consommé une goutte sur 4 jour en se disant que vendredi nous nous permettions de prendre du vin en soupant...
Car je lui avait exprimé ce qui c'était passé avec moi... un soir après les fêtes, j'ai pris du vin, sans faire un dérapage, j'ai eu besoin d'aller au fond de la bouteille, même si c’était sur une longue période, donc sans sentir l'effet enivrant, mais horreur, l'indifférence semble vouloir disparaître...
Ni un, ni deux j'ai augmenter ma dose et les ES ont augmenté, j'ai été 4 jours sans boire une goutte... WOW ! Première fois depuis des lunes... Quel énergie, j'ai fait des super journées et soirée de travail... Même si le sommeille est court il est très réparateur...Je n'ai pas pris de pilules pour dormir depuis, ma fille aussi a passé 4 jours à bien dormir, à performer au travail et faire des choses créatives de ses temps libre...
Toutes les deux avons tenu notre engagement de ne pas boire jusqu'au vendredi, nous avons pu sentir les bienfait de l'indifférence qui s’installait de jour en jour en plus de la clarté d'esprit... Finalement vendredi est arrivé... Nous avons pris du vin rouge car le vin blanc goûte le vinaigre... Nous avons passé une très belle soirée, sans dérapage, mais nous avons quand même vidé la bouteille...
C'est ce matin... Ouf ! Toutes les deux nous avons une baisse d'énergie, pas le goût de rien, fébrile et nous nous demandions comment nous avons pu carburé à des quantité beaucoup plus élevé...
Nous en avons conclu que nous ne souhaitons pas nous sentir comme ça, surtout que nous ne cherchions pas l'euphorie, et que les effets le lendemain ne valent pas le coup...
Ce qui a été magique cette fois c'est l’abstinence de 4 jours, ce qui a vraiment permis d'expérimenter les côté positif de l'abstinence, et la journée ou nous avons bu à nouveau cela à permis d'expérimenter les effet négatif de l'alcool...
Le cadeau, c'est que j'ai l'impression de mettre ma fille au monde une seconde foi... Si le gène de l'alcoolisme qui persécute ma famille depuis toujours peut s'arrêter ici je serait toujours reconnaissante au Dr Olivier pour son combat à faire reconnaître le baclofène comme médicament traitent...
Un jour ma fille et moi avons écouté une émission qui s'appel seconde chance, c'est l,histoire d'une mère alcoolique qui meurt et qui a une chance de retourner sur terre et sauver la situation... Cela se termine ou dans son retour elle arrête de boire et aide sa fille à s'en sortir.. Elle ont finalement une seconde chance de vivre une vie heureuse et épanouie en sobriété... Je crois que cette épisode a été un premier message de l'univers que nous avions la possibilité de vivre nous aussi notre seconde chance...
C'est ce que nous avons eu l'impression d'avoir ressenti lors de ces quelques jours de sobriété... Et nous comptons bien saisir notre chance avec le baclofène...
Je suis à l'écoute de mon corps pour la dose maximum, je l'aurait probablement déjà atteint si je n'avais pas fais les expériences avec l'alcool... En contrepartie, cela m'a permis de mieux guider ma fille et être plus vigilante à l'état d'indifférence et ne pas le prendre pour acquis.
Merci de vos précieux conseils
début du baclofène 15 décembre 10 mg 12-13-14- et 20mg à 15-16-17h dose quotidienne 90 mg
L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie qu'il en a mis à la compliqué (Bergson)