Bonjour Ă tous,
A mon tour de créer mon fil et de vous présenter mon histoire et les raisons de ma présence sur ce forum.
J'ai 42 ans et je bois de manière régulière depuis l'âge de 25 ans environ. Quand je dis régulièrement cela signifie tous les jours. Auparavant c'était de l'alcool festif lors de soirées étudiantes (entre 18 et 25ans),essentiellement le week-end.
C'est au début de ma carrière professionnelle que l'alcool est devenu mon passe-temps de soirée. Célibataire à l'époque, ayant des journées bien chargées, mon premier réflexe en rentrant chez moi était de me boire un bon petit pastis.(Pour info, je ne tourne, aujourd'hui qu'à cette boisson). Mais je suis très vite passé à deux, puis trois verres quotidiens. Je précise que mes doses étaient environ le double d'un pastis de bar. L'objectif de ce comportement était tout d'abord de me détendre du stress de ma journée de travail.
A cela il faut rajouter les consommations du week-end et des vacances (soit environ le double sur chaque période).
J'ai rencontré ma compagne en 2002 et lui est tout de suite fait comprendre mes (mauvaises) habitudes. Mais cela ne la pas dérangé outre-mesure. Appréciant boire un coup de temps à autres, elle trouvait cela convivial. D'autant plus que je ne me mettais jamais dans "le rouge".
J'ai continué sur ce rythme jusqu'en 2006, en réduisant même par période le format; c'est à dire plus d'alcool la semaine, seulement le week-end pour l'apéro. En mars de cette année 2006, j'ai été licencié. Suite à cela, me trouvant seul à la maison à me morfondre, je suis vite tombé dans des travers de consommation beaucoup plus important: apéro tous les midis et mes 3 ou 4 pastis du soir. Plus ceux du week-end.
Nouvelle baisse en août 2007 (après 1 an et 1/2 de chômage tout de même!): ayant retrouvé du travail, certes moins valorisant, mais du travail, arrêt complet en journée mais toujours identique en soirée. Et toujours le double le week-end.
J'ai fonctionné comme cela jusqu'en mars 2012, où un matin, un peu plus stressé que d'habitude, mon patron m'a demandé d'effectuer une tâche inhabituelle pour moi, mais qui je précise n'avait rien de compliqué. Et là je me suis mis à trembler de partout. Incapable de prendre mes pièces et outils en mains tellement ça secouait. Mon chef m'a regardé de travers et m'a demandé ce qui n'allait pas. Sans explication de ma part, il m'a mis sur un autre poste, un peu à l'écart. Mes tremblements ont encore duré 10mn.
Les jours suivants, je n'ai pas eu de soucis particulier. Mais encore quelques jours plus tard, cela m'a repris. Etant toujours lié à un stress très naturel chez moi, ma réaction, plutôt que d'aller voir un médecin, a été de boire un pastis...au réveil.
Et là plus de tremblements, pendant plusieurs semaines. Et puis ça a recommencé, malgré le pastis du matin. Je suis donc passé à deux, puis rebelote, à trois aujourd'hui. J'avale donc entre 15 et 20cl de pastis le matin avant d'aller travailler. Rassurez-vous je fais ça sur le parking, une fois arrivé avec mon véhicule. Cela me tient en général bien durant la journée, mais il m'arrive d'en consommer encore un à midi (je sors déjeuner), histoire d'assurer le coup.
Le pire est que je ne ressens pas d'état d'ivresse. Juste un état de bien être et de non stress.
En revanche, le soir je passe la démultipliée en buvant environ 1/2 bouteille. Ce qui fait que ma consommation moyenne actuelle se situe aux alentours de 75 à 80 cl par jour.
Et puis est arrivé le 1er novembre dernier, où suite à une nouvelle consommation excessive lors de l'apéro, je me suis disputé avec ma compagne. De nature réservée, elle m'a, malheureusement, ce jour là tout déballé. En 15 minutes, elle a quitté la table du déjeuner, préparer un sac d'affaires (elle qui d'habitude avait besoin de 45min pour un simple week-end!!) et est rentrée chez sa mère. Depuis je ne l'ai plus revu.
Explication de la séparation: une agressivité montante lors de mes consommations d'alcool du soir (ce qui est vrai). Mais malgré tous mes regrets, ça ne m'a pas vacciné. Je continue encore et toujours sur le même rythme. Je crois même que depuis ma séparation et les fêtes de Noël, un peu tristounettes pour moi, j'ai encore augmenté la dose.
Je vous demande donc votre aide. J'ai entendu parler du Baclofène depuis déjà longtemps, mais je n'osais pas franchir le pas.
J'ai encore ma famille, des amis, un travail. Mais je ne veux pas tout perdre. Or si je continue comme ça, c'est ce qui risque d'arriver.
D'avance merci pour vos commentaires et conseils.
A mon tour de créer mon fil et de vous présenter mon histoire et les raisons de ma présence sur ce forum.
J'ai 42 ans et je bois de manière régulière depuis l'âge de 25 ans environ. Quand je dis régulièrement cela signifie tous les jours. Auparavant c'était de l'alcool festif lors de soirées étudiantes (entre 18 et 25ans),essentiellement le week-end.
C'est au début de ma carrière professionnelle que l'alcool est devenu mon passe-temps de soirée. Célibataire à l'époque, ayant des journées bien chargées, mon premier réflexe en rentrant chez moi était de me boire un bon petit pastis.(Pour info, je ne tourne, aujourd'hui qu'à cette boisson). Mais je suis très vite passé à deux, puis trois verres quotidiens. Je précise que mes doses étaient environ le double d'un pastis de bar. L'objectif de ce comportement était tout d'abord de me détendre du stress de ma journée de travail.
A cela il faut rajouter les consommations du week-end et des vacances (soit environ le double sur chaque période).
J'ai rencontré ma compagne en 2002 et lui est tout de suite fait comprendre mes (mauvaises) habitudes. Mais cela ne la pas dérangé outre-mesure. Appréciant boire un coup de temps à autres, elle trouvait cela convivial. D'autant plus que je ne me mettais jamais dans "le rouge".
J'ai continué sur ce rythme jusqu'en 2006, en réduisant même par période le format; c'est à dire plus d'alcool la semaine, seulement le week-end pour l'apéro. En mars de cette année 2006, j'ai été licencié. Suite à cela, me trouvant seul à la maison à me morfondre, je suis vite tombé dans des travers de consommation beaucoup plus important: apéro tous les midis et mes 3 ou 4 pastis du soir. Plus ceux du week-end.
Nouvelle baisse en août 2007 (après 1 an et 1/2 de chômage tout de même!): ayant retrouvé du travail, certes moins valorisant, mais du travail, arrêt complet en journée mais toujours identique en soirée. Et toujours le double le week-end.
J'ai fonctionné comme cela jusqu'en mars 2012, où un matin, un peu plus stressé que d'habitude, mon patron m'a demandé d'effectuer une tâche inhabituelle pour moi, mais qui je précise n'avait rien de compliqué. Et là je me suis mis à trembler de partout. Incapable de prendre mes pièces et outils en mains tellement ça secouait. Mon chef m'a regardé de travers et m'a demandé ce qui n'allait pas. Sans explication de ma part, il m'a mis sur un autre poste, un peu à l'écart. Mes tremblements ont encore duré 10mn.
Les jours suivants, je n'ai pas eu de soucis particulier. Mais encore quelques jours plus tard, cela m'a repris. Etant toujours lié à un stress très naturel chez moi, ma réaction, plutôt que d'aller voir un médecin, a été de boire un pastis...au réveil.
Et là plus de tremblements, pendant plusieurs semaines. Et puis ça a recommencé, malgré le pastis du matin. Je suis donc passé à deux, puis rebelote, à trois aujourd'hui. J'avale donc entre 15 et 20cl de pastis le matin avant d'aller travailler. Rassurez-vous je fais ça sur le parking, une fois arrivé avec mon véhicule. Cela me tient en général bien durant la journée, mais il m'arrive d'en consommer encore un à midi (je sors déjeuner), histoire d'assurer le coup.
Le pire est que je ne ressens pas d'état d'ivresse. Juste un état de bien être et de non stress.
En revanche, le soir je passe la démultipliée en buvant environ 1/2 bouteille. Ce qui fait que ma consommation moyenne actuelle se situe aux alentours de 75 à 80 cl par jour.
Et puis est arrivé le 1er novembre dernier, où suite à une nouvelle consommation excessive lors de l'apéro, je me suis disputé avec ma compagne. De nature réservée, elle m'a, malheureusement, ce jour là tout déballé. En 15 minutes, elle a quitté la table du déjeuner, préparer un sac d'affaires (elle qui d'habitude avait besoin de 45min pour un simple week-end!!) et est rentrée chez sa mère. Depuis je ne l'ai plus revu.
Explication de la séparation: une agressivité montante lors de mes consommations d'alcool du soir (ce qui est vrai). Mais malgré tous mes regrets, ça ne m'a pas vacciné. Je continue encore et toujours sur le même rythme. Je crois même que depuis ma séparation et les fêtes de Noël, un peu tristounettes pour moi, j'ai encore augmenté la dose.
Je vous demande donc votre aide. J'ai entendu parler du Baclofène depuis déjà longtemps, mais je n'osais pas franchir le pas.
J'ai encore ma famille, des amis, un travail. Mais je ne veux pas tout perdre. Or si je continue comme ça, c'est ce qui risque d'arriver.
D'avance merci pour vos commentaires et conseils.