Coucou Mathieu, content de te lire, vraiment.
Je cherche pas véritablement des coupables, simplement, et, oui c'est de ma faute, je me suis emballé pour ce médicament, n'imaginant pas ce que j'allais traverser.
Pas de bol pour moi, prescripteurs et suivis ne m'ont vraiment pas aidé (et ne m'aident toujours pas), puisque pour les premiers (prescripteurs), ils ne connaissent manifestement pas son mode d'action.
Pour le suivi, je suis aussi je crois mal tombé.
Je n'avais helas pas les moyens financiers de m'offrir un suivi idéal (psy, etc), et au jour d'aujourd'hui, je n'ai vraiment plus envie d'aller voir qui ce que ce soit.
Je met à part les problématiques de vie qui n'ont rien à voir avec l'alcool ou le baclo, mais qui sont fatalement pas aidantes (recherche d'emploi péreine, anxiété quant à l'avenir, situation de couple compliquée, etc)
Je voulais simplement dire que dans mon cas, l'épisode baclo n'est pas terminé, pourtant avec 2 mois de sevrage baclo, et que oui, je doute qu'on puisse ainsi dire qu'il soit véritablement totalement anodin, sans dangers, sans risques, sans séquelles, et sans conséquences. Parce que là , ce que je ressent de mon état mental et physique, je ne suis pas face à quelque chose de si facile à vivre/gérer.
Je met ça sur le compte qu'en effet, j'ai baissé vite, peut etre pas assez vite, j'ai peut être pris trop trop longtemps...je n'en sais fichtrement rien à vrai dire !
Car au 9 juin, j'était abstinent, sans violence (comme je l'ai écrit), ça a été super radical ! Je pense avec le recul en avoir trop pris, je pense en effet que j'aurais du assurer un suivi d'enfer avant même de commencer, j'aurais du, j'aurais du, oui j'aurais du, sauf que...il n'y a pas eu.
Peut etre ne buvant pas du tout pendant le traitement , cela a joué.
Pas de bol ? Inconscience de ma part ? Surement des deux.
Mais j'avais tellement lu et relu partout que ne prennait aucun risque à entamer ce traitement.
De fait, je ne me suis pas inquiété outre mesure -j'en avais vu d'autres-.
Alors oui , tu as peut être raison ,reboire un peu, sans me casser la tête, sans trop me soucier des conséquences à reboire.
En relativisant le regard des proches, qui continuent à se méfier de chaque verre que je bois...
Mais là j'avoue, j'en ai marre. J'ai "payé", je me vois pas remprendre ma conso d'avant, on en est plus là ...
J'aimerais simplement me sentir bien, fort, disposé, capable, et se sentir si misérable et fragile, à supporter des sensations comme celles d'aujourd'hui, à serrer les dents tous les jours, à vivre sans plaisir physique, j'admet fatiguer psychologiquement.
Donc oui, non, pas anodin. Pas sans risques. Comme aucun traitement, d'ailleurs, ce n'est pas une dythirambe anti baclo que je fais là , mais un peu de mesure à prendre peut être quand il s'agit de présenter le baclo comme étant totalement inoffensif.
Car pour moi là , depuis quelques mois, ce n'est vraiment pas la joie.
Message édité 1 fois, dernière édition par Artibol, 25 Novembre 2014, 16:36
Départ du traitement: 6 mars 2014
Indifference ratée à 80, le 12 avril, puis indifférence à 140, le 9 juin
Abstinent et indifférent depuis.
Stabilisé à 40mg en 3 prises- 8h:20mg, 12mg: 10mg, 16h:10mg depuis le 26 aout.
A 35 mg depuis le 13 septembre.
A 10 mg le 28 septembre
Premier jour à zéro: 29 septembre.