Merci Jack-Lofène,
J'avoue, en suivant plusieurs posts de ce forum, déchanter de ma position... Visiblement, la psychothérapie dans l'aide contre l'alcoolisme est un pansement sur une jambe de bois

. J'avais suivi durant un mois (il y a sept ans) les AA, j'ai eu l'impression que ma première réunion ressemblait à la dernière, c'est à dire sans progression, inadaptée à mon tempérament... En fait, impersonnel.
Pour accrocher, j'ai besoin rapidement que "ça rentre dans le lard", d'où certainement mon attirance vers les alcools forts (Vodka et Gin) qui "m'attaquent" rapidement dans les sentiments

.
Je n'ai jamais fait de psychothérapie, et je pensais que c'étais là ma lacune. Je n'en suis qu'à ma première séance, la découverte en quelque sorte.
Allez, je m'allonge et je raconte mon parcours :
Dès l'âge de 3 mois (qui dit mieux?

), on me décèle un problème de santé, je prends neuf mois sur douze des médicaments. Mes parents me surveillent comme le lait sur le feu, je manque mourir deux fois. Ceci jusqu'à mes huit ans, âge de l'opération.
J'ai des souvenirs précis vers 10/11 ans, avec des copines et copains, on s'éclipse avec des bouteilles de vin et champagne de fête des parents, le chien du copain s'en souvient lui aussi

. A 14 ans, j'ai déjà 10 déménagements sur la France à mon compteur du fait du travail de mon père, je fais déjà des crises d'hyperphagie. L'alcool n'a pas cette connotation de danger, puisque chez les grands-parents, le vin est servi en sirop dans nos verres depuis nos plus jeunes âges. 16 ans, les "boums" (aïe!!) battent leur plein, l'attirance de l'interdit, la clope que je crapaute comme un tétard au départ, à force de m'entrainer devant mon miroir, j'y arrive (à la connerie)!17 ans j'ai mon bac, j'ai accompli mon "devoir" vis à vis de mes parents, à moi la " Vraie Vie": shitt (au Bang dès le lever), les squatts, LSD, anphêt, CC, tout sauf les intra-veineuses.
Je trouve à 22 ans mon "âme sœur", avec lequel nous picolons chaque soir minimum notre demi bouteille de whisky pour moi, de pastis pour lui + Cocaïne et hashish. 10 ans ont passé depuis que je le connais. On se dispute beaucoup, on n'est plus sur la même longueur d'onde. Il veut absolument me faire prendre de la Cocaïne parce qu'il croit que c'est le fil qui nous tient, cette illusion du bonheur. Je refuse sa dope, j'en peux plus.
Je décide alors de faire une cure en centre spécialisé contre l'alcool . Je reviens, je lutte deux mois contre ses gestes et paroles déplacés, me montrant la bouteille pour essayer de me reconquérir et me tenir dans sa main

. Je craque sur la bouteille mais je le quitte 1 an plus tard.
Aujourd'hui, je ne suis "plus accro qu'à " l'alcool et à l'alimentaire. L'alcool, c'est le soir, rien la journée, mais par contre, minimum 1/2 bouteille de Gin ou Vodka.
Voilà , je suis sûre que cette fois, je vais y arriver à m'en débarraser.
Biz Ă vous
Je fais une cure 10 ans après