Bonjour lolo06,
Merci de ce témoignage, je suis également étonné de ne pas voir plus de témoignages en ce sens.
Beaucoup vont te répondre que c'est impossible d'imaginer ce qu'est la guérison.
Ils diront que les malades ignorent ce qu'est d'être normal vis à vis de la consommation du produit (ici l'alcool).
Je leur donne raison mais je crois qu'à ce sujet on se trompe de question.
Pour anticiper ce qu'on ne peux imaginer (l'après dépendance), il faut étudier l'avant alcoolisme et ca on le connait!
"Comment j'étais avant la dépendance?", "Dans quelles situations, état psychologique, sociale, j'étais avant la dépendance?"
"Quels éléments/événements on fait que j'ai trouvé dans ce produit de nouvelles vertus? de nouvelles relations/aisances sociales"
Là son les vrai questions, et il y a plusieurs réponses à chercher, des analyses et rapprochements à faire...
L'utilisation du Baclofène dans le traitement des addictions met en lumière un nouveau facteur qu'on ne connaissait pas: le facteur biologique/psychique.
L'association se bat pour que ce facteur soit reconnu par la médecine et que la prescription du baclofène se généralise.
Ca doit continuer tant ce facteur explique une grande partie des rechutes observées.
Mais là ou nous devons tous être vigilent, c'est qu'il ne faut pas négliger les autres facteurs déjà connus!
Il ne faut pas croire que le problème de l'addiction est uniquement biologique/psychique auquel cas il ne se serait jamais révélé...
En clair dans le texte si nous avions une santé psychologique excellente, un bien être en société, nous n'aurions probablement jamais découvert que nous sommes sensibles au produits/comportements addictogènes.
Je me trompe peut être dans mon analyse, qui ne se base sur absolument rien de scientifique mais plus sur de la logique.
Quoi qu'il en soit en ce qui me concerne j'essai de modifier mes messages de bienvenue, bien que rares, pour rappeler tous ces facteurs et qu'il faut prendre en compte chacun d'eux.
Pour moi c'est ça préparer la guérison.
Je pense que la proportion d'échec dans les différentes études menées s'explique autant par une dose seuil non-atteinte que par le manque de prise en compte des autres facteurs.
edit: Laisse quand même ce fil ici quitte à créer un doublon dans l'autre section, sauf avis contraire d'un administrateur je pense que c'est un rappel vraiment important pour ceux qui sont en cours de traitement
Message édité 2 fois, dernière édition par xennos, 15 Janvier 2015, 15:41
EX-Xennos
Suite à Hospitalisation en HP retour à 40mg.
Deuxième montée en cours début octobre: 300mg
10h: 50mg 15h: 50mg 17h: 200mg